novembre-décembre 2019

L’Usine est un grand navire duquel personne ne revient indemne, nous l’avons embarqué en septembre 2015 pour un voyage de presque quatre ans et demi. À bord du Cinéma Spoutnik, ce formidable satellite d’exploration cinématographique, nous avons été soucieu·ses·x de nous aventurer vers des espaces-temps encore à éclairer, réfléchir aux enjeux de représentativité et faire du cinéma un lieu de vie.
Aujourd’hui est venu le temps de confier à une nouvelle équipe cet extraordinaire flambeau aux mille feux. Un feu qui brûle et réchauffe ce lieu d’échange, de refuge, de passions et bien d’autres choses depuis plus de 30 ans. Bienvenu à Tom Bidou et Nathan Lachavanne, nouveaux programmateurs du Spoutnik, prêt à embarquer! Nous voulons remercier de tout coeur toutes les personnes qui nous ont accompagnées - le temps d’une projection où de plusieurs années - sur ce chemin qui nous a profondément marqué·e·s.
Il est aussi l’heure de vous présenter notre dernier programme ! À l’affiche: Les Rencontres Satellites, une expérience de programmation collective réalisé avec un groupe de dix cinéastes Romands pour échanger ensemble autour du « cinéma en recherche », le cycle « Univers Parallèles » à la découverte de multivers et d’autres relations humaines et transhumaine et bien d’autres propositions. À bientôt… au revoir... et merci!



Sans frapper

Festival Les Créatives


Ada a dix-neuf ans. Elle accepte d'aller dîner chez un garçon qu’elle connaît. Tout va très vite, elle ne se défend pas. C’est en 2013, à la fin d'une projection de son premier film qu’Alexe Poukine la rencontre : une femme de son âge qui lui relate une histoire advenue neuf ans auparavant, dont elle ne sait que faire. Habitée désormais par ce récit et ses implications, la cinéaste se confronte à la discrépance entre ses a priori sur le viol et le constat que nombre de ses proches ont subi une expérience similaire. Il s’agit dès lors de trouver une forme pouvant incarner et faire émerger la parole, ainsi que questionner et investiguer la nature humaine dans ses sombres recoins, de part et d’autre. Le récit d’Ada se mélange à ceux d’autres, tous différents et pourtant semblables.

Océan

Festival Les Créatives
Série documentaire


Autoportrait intime d’une personne connue jusque-là sous le nom d’artiste d’Océanerosemarie, humoriste et véritable icône lesbienne depuis son premier spectacle en 2009, La Lesbienne invisible. En mai 2018, Océan décide de s’affirmer tel qu’il est : un homme trans.

So Pretty

Festival Les Créatives


New York, 2018. Jessie Jeffrey Dunn Rovinelli adapte le scénario d’un drame romantique de l’allemand Ronald M. Schernikau. Le protagoniste ne s’appelle plus Tonio, mais Tonia. Les couples homosexuelles sont à présent des membres d’une petite communauté transgenre en dehors de la division binaire des êtres humains. Un film métathéâtral sur l'amour au XXIe siècle.

Profaner les dispositifs

Les Rencontres Satellites au Spoutnik


Jeune monteur et réalisateur, récemment diplômé de la Fémis, Léo Richard ouvre nos rencontres avec ses trois premiers films très prometteurs. Dans Le passant intégral, un figurant masqué est interviewé: il déplore la destruction de son métier par le développement inéluctable des foules de synthèse. Le voleur de Lisbonne montre l’appartement d’un jeune homme investi par une brigade de police lisboète, tissant, sur de banales archives intimes, la trame d’un polar existentiel. Enfin, dans Les idées s’améliorent, les employés d’une start-up “du clic” tentent d’identifier les émotions exprimées par des visages, mais l’un d’entre eux fait buger la machine par son incompétence.

Enjoy (back to Ibiza)

Les Rencontres Satellites au Spoutnik
CES REVENANTS


Enjoy (back to Ibiza), réalisé en 2001, est, selon Dustan, un road movie existentiel et plus ou moins solitaire en bus en Espagne ; je rencontre un étudiant aux Beaux-Arts habillé comme moi qui me montre son travail, un déguisement de limace grandeur humaine qu’il fait mettre à des amis pour les photographier ; également ma visite du marché central de Valencia en compagnie de Patrick Cardon, figure culte gay et éditeur, je le connais bla-bla-bla-bla, et un voyage raté à Ibiza. Le tourné-monté sur cassette DV, associé aux commentaires enregistrés en direct, à l’exhibition décomplexée des ratages et des deuxièmes tentatives sont autant d’occasions d’observer un film en train de se faire.

Uranes

Les Rencontres Satellites au Spoutnik
UNE SCIENCE-FICTION BRICOLÉE


Des corps célestes, à la forme ovoïdale, tombent du ciel dans les plaines d’une Espagne rurale et désertée. Dans un village aux maisons abandonnées et encerclées par la chute d’Uranes, José Luis, une trentaine d’années, vit paisiblement avec son grand-père, récemment sorti de prison. La voix qui nous guide à travers les méandres de cette famille est la même qui nous dévoile, pas à pas, l’intrigue liée à une enquête menée par des scientifiques pour découvrir l’origine des manifestations extraterrestres qui se multiplient dans la région.

Capital retour

Les Rencontres Satellites au Spoutnik
COMMENT FAIRE UN FILM SANS ORGANES?


C’est par cet auto-récit, clamé comme la mise en garde d’une sphinge, que démarre le film. Mais Capital retour, portrait d’une jeune transgenre, puise sa force par-delà toute notion identitaire ou sage approche académique. Ici, il n’y a ni objet ni sujet d’étude, mais plutôt le portrait d’un corps, un corps et ses rencontres avec d’autres corps. Nous suivons Cornélia dans Strasbourg et ses environs, dans sa chambre, dans la forêt, dans ses contacts fulgurants avec le réel.

Soirée : La disco resplandece

Les rencontres satellites au Spoutnik
SOIRÉE !


Espagne, post crise économique. Dans un village quasi inhabité, un groupe d’amis fait revivre une discothèque abandonnée, téléphones et écouteurs à la main. Ils chantent au milieu des ruines comme pour prouver que la jeunesse peut, à tout moment, faire étinceler à nouveau ce qui paraissait oublié à jamais.

Let the summer never come again

Les Rencontres Satellites au Spoutnik
PRIVITIVISME NUMÉRIQUE


Un jeune homme quitte son village pour passer une audition de danse dans la ville de Tbilissi. Il prend part à des activités illégales et il tombe amoureux. Il commence à danser dans la compagnie, l’homme qu’il aime part à la guerre et lui, il retourne dans son village.

MobyDick

Les Rencontres Satellites au Spoutnik
LA CARTE AU TRÉSOR


Trois voleurs de ferraille installés dans une usine abandonnée. Un territoire de fabriques désertées. Des campements de gitans. Un flic. Des jambes cassées. La désintégration de la bande et le crépuscule de leur monde. Valdivia. MobyDick ou le Gros Pachuli ou José Mari. La mémoire anecdotique et photographique de tout ça pour construire une aventure, une comédie, un western, un documentaire.

Repartir des origines

Les Rencontres Satellites au Spoutnik
Table ronde avec David Fernandez, Alexandre Koberidze et le collectif des Rencontres Satellites


A l’appui de fragments de certains films muets, de lectures rhapsodiques et même d’une performance de bonimenteur sur les images de La sortie de l’usine des frères Lumière, nous repenserons à l’Histoire du cinéma de la main généreuse de ces deux cinéastes et nous réfléchirons ensemble à la possibilité de continuer à inventer de nouvelles formes par l’expérimentation et par le jeu.

Je voulais prendre des nouvelles d’Athènes

Les Rencontres Satellites au Spoutnik


Que faire face à la situation économique et politique désastreuse de la Grèce? Quelles possibilités s’offrent à nous pour comprendre, résister et changer ce monde de terreur dans lequel nous sommes? Depuis 10 ans, Daphné Hérétakis confronte ces questions à sa pratique du cinéma. Les gestes et les moyens qu’elle mobilise sont simples et concrets : parcourir avec tendresse les rues d’Athènes, caméra à l’épaule et approcher les autres: Que changeriez-vous dans votre vie ? Qu’est ce que vous attendez avec joie ? Vous êtes amoureux ?

The Bull

Geneva International Film Festival
Première suisse
Compétition internationale de longs métrages


Inspiré de faits réels, dédié aux survivants des années 90, The Bull est le premier film détonnant d’un ancien danseur de ballet. Dans une banlieue poisseuse de Moscou, tout bascule. Dans un monde entre démolition et reconstruction, des jeunes gens tentent de trouver leur place au milieu de guerres de gangs. 1999, Eltsine démissionnera sur ces mots : « Soyez heureux, vous méritez le bonheur et le calme. Bonne année ! ». Une satire saignante électro-pop.

Present.Perfect.

Geneva International Film Festival
Première suisse
Compétition internationale de longs métrages


En Chine, le live streaming est devenu l’une des industries les plus rentables de ces dernières années. Il y a les stars de l’internet, mais aussi ceux qui s’y exposent pour partager leur modeste quotidien et se relier au monde. Aux frontières flottantes, le virtuel se mêle sauvagement au réel. En collectant 600 heures de vidéos produites par différents protagonistes, la cinéaste, issue du photojournalisme, fait émerger une vision sombre et engagée de son pays.

Identification

Geneva International Film Festival
Première suisse
Compétition internationale de séries tv


La paire Valery Fedorovich et Evgeny Nikishov doit figurer parmi les duos de créateurs de séries tv les plus actifs actuellement. Ensemble, ils créent plusieurs séries par année, en gardant toujours un standard d’une grande qualité. Identification, une de leurs dernières créations, en est un parfait exemple. Un beau mélange d’images sensationnelles et de sons atypiques, cette série enchante par le portrait qu’elle dresse d’une communauté kirghize en Russie, qui se retrouve bouleversée suite à une rencontre.

Take Me Somewhere Nice

Geneva International Film Festival
Première suisse


En Bosnie, les jeunes vivent encore parmi les souvenirs et les ombres d’une guerre qui n’est pas la leur. Le film raconte l’histoire de jeunes gens d’aujourd’hui à cheval sur plusieurs nationalités, dans la solitude de l’entre-deux, entre l’Est et l’Ouest, entre une culture et une autre, entre amour sincère et sexe cru. Un road-movie pop, solaire, mélange d’humour et de gravité, par une jeune cinéaste néerlandaise prometteuse d’origine bosnienne.

Oray

Geneva International Film Festival
Première suisse


«Gitan macédonien d'origine ottomane», Oray vit en Allemagne. En répétant trois fois le mot talaq, qui dans la loi islamique est une invocation du divorce, il va changer sa vie. S'appuyant sur un mélange de jeunes talents et d'acteurs non-professionnels, le cinéaste choisit pour aborder ses personnages et leurs relations, une approche naturaliste. Un premier film subtil qui évite tous les clichés. Parler de l’Islam, pour en réajuster son image. Totalement captivant.

Tlamess

Geneva International Film Festival
Première suisse
Compétition internationale de longs métrages


Ala Eddine Slim réalise, monte et produit lui-même ses films depuis douze ans : des films sans dialogues. Dans Tlamess (« jeter un sort », en arabe), on y parle avec les yeux. L’être humain, celui qui vit, celui qui fuit, se montre dans tous ses états, fort et faible. Un film atmosphérique qui symbolise un cinéma tunisien en pleine mutation. Vivant, mouvant, un film sur la transfiguration, “fruit de fatigue et de beaucoup d’amour”, nous dit le réalisateur.

This Teacher

Geneva International Film Festival
Première suisse


«Vous avez peur? Vous voudriez que je m’excuse pour le 11 septembre et vous ne m’aimez pas parce que je suis musulmane, n’est-ce-pas?», demande l’héroïne de ce film déroutant. Seconde collaboration de Hafsia Herzi avec Mark Jackson. Le rôle a été écrit pour elle, sur mesure. Héroïne instinctive et solitaire, elle tire à vue pour sauver sa peau. Une réflexion sur le racisme, décomplexé et rampant, l’islamophobie aujourd’hui, aux États-Unis.

Run

Geneva International Film Festival
Première suisse


L’ombre de Bruce Springsteen n’est pas loin. Le film est une ballade en hommage à son album mythique de 1975, Born To Run. Que faire dans une petite ville côtière écossaise grisâtre ? Voir sa vie se dérouler en oubliant qu’on voulait la vivre, regarder ses enfants reproduire les erreurs qu’on a commises. Se réveiller entravé, paralysé. Une course dans la nuit. 24 heures dans la vie d’un homme en colère incarné par Mark Stanley repéré dans Game of Thrones.

Nina Wu

Geneva International Film Festival
Première suisse
Compétition internationale de longs métrages


Pour Midi Z, élève de Hou Hsiao-Hsien qui le forme à la direction d'acteurs et de Ang Lee qui lui apprend la mise en scène, l’humain est la matière première de ses champs de recherche. En écho avec le scandale Weinstein et le mouvement #MeToo, le cinéaste a invité son actrice fétiche Wu Ke-Xi à écrire le scénario. Une réflexion sur l’instrumentalisation du corps féminin, un film sur la fêlure. Ce voyage immersif, entre réel et irréel, nous prend à témoin.

Alejo Moguillansky au Spoutnik du jeudi 28 novembre au dimanche 1er décembre


Dans le cadre du Festival FILMAR, Alejo Moguillansky sera présent au Spoutnik du jeudi 28 novembre au dimanche 1er décembre! Alejo Moguillansky et El Pampero Cine sont indissociables. Alejo fait partie de ce collectif créé en 2002 et dont les membres les plus actifs sont Mariano Llinás (cinéaste remarqué pour son dernier film en six épisodes, La Flor, diffusé au Spoutnik au printemps 2019) et Laura Citarella. Ce collectif se distingue par son désir de produire dans une grande liberté un cinéma en mouvement, actif, qui ne cesse de se renouveler.

El escarabajo de oro

Festival FILMAR en América Latina
El Pampero Cine: Alejo Moguillansky


Rafa arrive à convaincre un groupe de cinéastes argentins et européens de se lancer à la recherche d’un vieux trésor jésuite. Ils utilisent la production d’un film sur une poétesse féministe suédoise comme écran de fumée. Une chasse au trésor moderne et hilarante basée sur les contes d’Edgar Allan Poe et Robert Louis Stevenson, menée par des pirates attachants aux allures de «gentil voisin d’à côté».

El Loro y el cisne

Festival FILMAR en América Latina
El Pampero Cine: Alejo Moguillansky


La vie amoureuse d’un preneur de son argentin. Loro, surnom qui veut dire «perroquet» en espagnol, nous emmène d’un tournage à un autre, constamment affublé de son casque, de sa perche et de son enregistreur. Sa quête amoureuse nous mènera jusqu’en Californie, où il rencontre Luciana, une ballerine. À la fois tendre, comique et sérieux, Loro ne laisse pas indifférent. À voir en stéréo, en écoutant Le Lac des cygnes.

La vendedora de fósforos

Festival FILMAR en América Latina
El Pampero Cine: Alejo Moguillansky


Au Théâtre Colón, le compositeur allemand Helmut Lachenmann prépare sa version de La Petite Fille aux allumettes alors que Walter, le régisseur, et sa compagne Marie essaient de s’occuper tant bien que mal de leur fille pendant qu’ils travaillent. Parfois, Marie se voit obligée d’amener sa fille chez la pianiste brillante pour laquelle elle travaille. Une fresque sociale vivante à partir du quotidien du personnel d’un théâtre.

Por el dinero

Festival FILMAR en América Latina
El Pampero Cine: Alejo Moguillansky


«On devait constamment travailler sur deux, voire trois projets à la fois. On devait faire à la fois les acteurs et les documentaristes». Une misérable troupe argentine composée d’acteurs, de musiciens, de danseurs, de cinéastes et d’une petite fille s’embarque pour une tournée, quelque part, en Amérique Latine. Si l’amour et l’argent sont deux mondes irréconciliables, Por el dinero est l’histoire de cette tragédie.

Nostalgie de la lumière

Patricio Guzmán - Habiter la Terre, habiter les temps


Au Chili, à 3000 mètres d’altitude, les astronomes du monde se rassemblent dans le désert d’Atacama pour observer les étoiles. Car la transparence du ciel est telle qu’elle permet de regarder jusqu’aux confins de l’univers. C’est aussi un lieu où la sécheresse du sol conserve intacts les restes humains: ceux des momies, des explorateurs et des mineurs. Mais aussi ceux des prisonniers de la dictature, que certaines femmes continuent de rechercher.

Le bouton de nacre

Patricio Guzmán - Habiter la Terre, habiter les temps
rencontre-discussion


Ces deux films, Nostalgie de la lumière et Le bouton de nacre, forment bien un diptyque cohérent. Au premier, illuminé par la lumière si pure et la sécheresse du désert du nord, répond le ciel chargé et la froide humidité de l’archipel du sud. Ici, ce sont l’eau et le froid qui ont formé les hommes et les civilisations. Car ces îles innombrables étaient habitées, bien avant que les colons n’arrivent et massacrent – ils étaient encore 8000 au 18e siècle, ils ne sont plus que 20 descendants directs aujourd’hui. C’est la première idée-force: l’existence d’une civilisation capable de survivre dans des conditions extrêmes, de traverser le Cap en petit canoë, de compositions musicales sophistiquées. La deuxième idée-force: faire ressentir par le spectateur, physiquement, la géographie bizarre de ce pays qu’est le Chili – tout en longueur, ouvert sur la mer qui est sa plus grande frontière, et pourtant profondément terrien. Un pays si long, qu’on ne peut le représenter en un seul morceau. Enfin, il y a la mémoire de l’eau. Celle qui vient du cosmos – qui se compte en millions d’années – et celle, plus macabre et contemporaine, qui vient de l’océan – car ici, comme au nord, les militaires ont essayé d’effacer les traces de leurs crimes.

Becoming Animal

Univers Parallèles


Ce film est une « expansion de la conscience » cinématographique sans effets secondaires indésirables : il ouvre aux spectateurs une nouvelle perception de l'environnement et leur fait comprendre que les êtres humains ne peuvent exister que dans l’échange constant avec la nature. L’épistémologiste David Abram, les cinéastes Peter Mettler et Emma Davie nous entraînent dans un voyage filmique aussi philosophique qu’immersif.

Mondes Parallèles

Univers Parallèles
performances audio et visuelles


À l'instar de ces formes en spirale que l’on retrouve tant dans le monde microscopique que cosmologique, une multitude d’univers semblent cohabiter dans notre réalité sans que l’humain en aie forcément conscience. Sans pour autant vouloir approfondir des théories physiques complexes qui touchent la mécanique quantique ou autres multivers, ce programme souhaite apporter une ouverture de conscience sur quelques-uns de ces mondes parallèles qui existent, même si invisibles ou virtuels.

Deux films de Alain Della Negra et Kaori Kinoshita

Univers Parallèles


Une poupée grandeur nature, un avatar, une intelligence artificielle peuvent-ils véritablement vous aimer ? Ce film présente des histoires d’amour non-réciproques entre humain et non-humain, autant de tentatives d’appartenir au monde et de dessiner l’avenir des hommes au Japon...

Workshop: débuter avec SuperCollider et la sonification de données

Univers Parallèles
Workshop gratuit proposé par Daniel Maszkowicz
Entrée libre


SuperCollider est un environnement de programmation musicale gratuit et libre de droit. Il permet de programmer à peu prêt ce tout ce qui est imaginable, et une grande communauté de personnes passionnées partage des bouts de code pour pouvoir les réutiliser. Ce workshop qui s’adresse à tous les niveau de compétence propose une approche introductive qui permettra de démystifier l'environnement avec des exemples de programmes à modifier soi-même. Des générateurs simples seront vu avec des exemples de spatialisation et un exercice de sonification de données scientifiques sera montré par le Dr. James Beacham, physicien au CERN.

Teknolust

Univers Parallèles


Rosetta Stone, scientifique interprétée par Tilda Swinton, injecte son ADN dans trois automates auto-répliqués. Pour se nourrir, ces clones robots ont besoin d'interagir avec le monde réel afin d’obtenir leur ration de chromosomes Y (sous la forme de semence). Cependant, ces virées répétées en société semblent laisser les mâles fournisseurs de chromosomes avec un étrange virus qui prend contrôle de leurs corps et de leurs ordinateurs. Le désir s’empare de la technologie laissant les laissant stupéfaits.

Roboraisons, robopoïèses: les intelligences artificielles de la nature

Univers Parallèles
Conférence augmentée par André Ourednik
conférence suivie d’un brunch


L’«intelligence artificielle» existe comme domaine de recherche depuis la fin des années 1950. Aujourd’hui, son questionnement se focalise sur l’apprentissage automatique (machine learning). Par cet apprentissage, un programme « évolue » et devient capable de prendre des décisions de plus en plus correctes au vu d’un objectif défini à l’avance. Mais une telle intelligence ne crée rien: elle nous oriente dans un système de pensée établi qu’elle contribue à figer.

Institut Benjamenta

Univers Parallèles
séance précédée d’un brunch avec André Ourednik


‘Institut Benjamenta’ mêle fantastique, mysticisme et conte de fée. L’institut, délabré et moribond, est une école de formation pour majordomes auxquels est perpétuellement enseignée la même et unique leçon. Jakob, qui vient de s’inscrire, erre parmi les couloirs labyrinthiques, essayant de percer les mystères de la vie des occupants de cet étrange établissement.

Séance inaugurale: Deux films sonorisés par Philippe Ciompi

Son et Cinéma


“Le son au cinéma est parfois extrêmement simple, parfois hyper sophistiqué. Toujours il agence notre perception et notre compréhension, le plus souvent il reste méconnu : on le vit, on nage dedans, et on l’oublie.” Philippe Ciompi

Quatre courts métrages très sonores

Son et Cinéma
Films choisis par Philippe Ciompi


En collaboration avec Philippe Ciompi, sound designer suisse et mixeur de cinéma installé à Londres, nous proposons une série de films à l'univers sonore singulier! L’occasion de voir ou revoir certains films avec une attention portée au travail sonore qui reste trop souvent au second plan de notre mémoire. Une explorations en cinq séances dont une soirée de diffusion de pièces expérimentales d’artistes de la région. Cette semaine dédiée au son au cinéma sera couronnée par la venue du compositeur et artiste sonore canadien Robin Minard qui nous présentera deux pièces radiophoniques spatialisées issues de ses voyages et fields recordings.

Le Scaphandre et le papillon

Son et Cinéma


Le 8 décembre 1995, un accident vasculaire brutal a plongé Jean-Dominique Bauby, journaliste et père de deux enfants, dans un coma profond. Quand il en sort, toutes ses fonctions motrices sont détériorées. Atteint de ce que la médecine appelle le locked-in syndrome, il ne peut plus bouger, parler ni même respirer sans assistance. Dans ce corps inerte, seul un oeil bouge. Cet oeil, devient son lien avec le monde, avec les autres, avec la vie.

Écoute la salle obscure

Son et Cinéma
Diffusion de pièces sonores originales
Séance précédée par le vernissage de "dé|re|compositions" à l’espace Forde


Cette séance est le résultat d’un appel à pièces sonores originales courtes et expérimentales, pensées pour le dispositif de spatialisation du son utilisé dans les cinémas d’aujourd’hui (dit 5.1 surround : trois sources venant de la face, deux de l’arrière, et une spécifiquement dédié aux basses). La position assise dans le noir et orientée face à un écran est la même que celle du spectateur - auditeur au cinéma, elle permet une écoute soutenue, non perturbée par d’autre sources, lumineuses ou sonores. Plusieurs artistes de la région se sont prêté·e·s à l’exercice pour une séance d’écoute dans le noir.

Robin Minard, field recordings

Son et Cinéma
Présentation et diffusion deux pièces radiophoniques
Avec brunch


Cette séance propose deux pièces de l’artiste sonore et compositeur canadien Robin Minard qui présentent une immersion géographique et sociale à travers la mise en place délicate de paysages sonores et entretiens. Deux pièces aux antipodes qui pourtant se rejoignent dans une pratique de l’écologie de l’écoute environnementale, ainsi que l’écoute de personnes qui appartiennent aux lieux. L’artiste dit, avant de composer, il faut savoir écouter.

By repetition, you start noticing details in the landscape

Projection de courts métrages 16mm


By repetition, you start noticing details in the landscape a lieu du 14 décembre 2019 au 19 janvier 2020 dans l’espace d’exposition du Commun (BAC) à Genève. Accueillant la participation exceptionnelle du compositeur américain Terry Riley, ce projet interdisciplinaire présente les œuvres, les films et les archives de près de cinquante artistes des années 1960 à nos jours, rassemblés autour des questions de paysage, de répétition et de communauté.

Expanded TV – Biblioteq Mdulair & Synkie

Performance audiovisuelle analogique


Biblioteq Mdulair est un orchestre composé de quinze générateurs de fréquences analogiques, actionnés à quatre mains par Emma Souharce et Daniel Maszkowicz. Véritable ode aux ondes, cette installation électronique primitive est à l’origine de paysages sonores captivants. Le duo se produit à l’occasion avec le synthétiseur vidéo analogique Synkie et ses trois créateurs, Michael Egger, Max Egger et Flo Kaufmann, du collectif fribourgeois [ a n y m a ]. Derrière les manettes, ces derniers diffusent leur signaux vidéos sur une douzaine de téléviseurs cathodiques, créant ainsi, à partir des impulsions sonores de Biblioteq Mdulair, une « symbiose audiovisuelle ».

Je ne laisserai jamais dire que ce n’est pas la plus belle chanson du monde

En collaboration avec les éditions Cousu-Mouche et l’Association La Teuf
entrée libre, chapeau pour les artistes


L’idée de “Je ne laisserai jamais dire que ce n’est pas la plus belle chanson du monde” est née d’une discussion entre le journaliste Éric Bulliard et l’écrivain Michaël Perruchoud, alors qu’ils buvaient une bière en attendant l’apéro. Ils se sont envoyé quelques textes en forme de joute amicale, et puis ils ont ouvert leurs portes à d’autres plumes, puisque chacun·e a le droit de plaider pour la chanson qui lui plaît.

Distant & Dialogue

Les Journées des Films Kurdes de Genève
17h apéro d’ouverture, 19h projections


Les journées des Films Kurdes de Genève a le plaisir de vous donner rendez-vous pour sa première édition qui se tiendra du 13-14 Décembre 2019 au cinéma Spoutnik. À cette occasion seront diffusés quatre films kurdes, courts et longs métrages documentaires en présence des réalisateurs et réalisatrices. La diversité des films projetés fera écho aux représentations personnelles et collectives que les cinéastes construisent du Kurdistan.

Se préparer pour être en retard & My Sweet Pepper Land

Les Journées des Films Kurdes de Genève


Les journées des Films Kurdes de Genève a le plaisir de vous donner rendez-vous pour sa première édition qui se tiendra du 13-14 Décembre 2019 au cinéma Spoutnik. À cette occasion seront diffusés quatre films kurdes, courts et longs métrages documentaires en présence des réalisateurs et réalisatrices. La diversité des films projetés fera écho aux représentations personnelles et collectives que les cinéastes construisent du Kurdistan.

Marché de fin d’année du Spoutnik


Venez au Spoutnik pour notre petit marché et vide grenier de fin d’année avec vin chaud. Il y aura des affiches, des livres de cinéma, des revues, des fanzines, des dvd, nos abonnements, et des six-packs de notre bière exclusive La Spout qui revient pour l’occasion !

La nuit la plus longue pour des primés avec le Festival Animatou

Courts métrages
entrée libre


Le solstice d’hiver est chaque année l’occasion de voir ou revoir les films primés au festival Animatou avec toutes les mentions. Nous vous accueillons dans une belle atmosphère de détente d’avant fête, avec apéro et vin chaud!

Soirée Performance sonore et Projection vidéo

soirée hors les murs au Pneu
en collaboration avec la Commission audiovisuelle de la Société Suisse d’Ethnologie


Masiks - Performance de poésie buccale par Gaël Bandelier et Trahir la place (The Betrayed Square) - film documentaire (2018, 44 min) du collectif MML, en présence de Stéphane Montavon et Gilles Lepore. Soirée organisée dans le prolongement du panel de la Commission audiovisuelle de la Société suisse d’ethnologie (SSE): " Arts et politiques de l’écoute: méthodologies et pratiques du sonore pour l’anthropologie, l’art et le patrimoine" dans le cadre du Colloque annuel de la SSE (Graduate Institute Geneva, 8-9 novembre 2019).

Carte blanche à Camille Dumond et Delphine Jeanneret


Cette soirée de projections présente des films qui offrent une réflexion sur la représentation du travail et son univers contemporain. Le lieu - architectural, professionnel, émotionnel - agit comme échappatoire et possibilité du fantastique, où les rapports humains évoluent ou bien se désagrègent.

By repetition, you start noticing details in the landscape


By repetition, you start noticing details in the landscape a lieu du 14 décembre 2019 au 19 janvier 2020 dans l’espace d’exposition du Commun (BAC) à Genève. Accueillant la participation exceptionnelle du compositeur américain Terry Riley, ce projet interdisciplinaire présente les œuvres, les films et les archives de près de cinquante artistes des années 1960 à nos jours, rassemblés autour des questions de paysage, de répétition et de communauté.