juin 2021





La Buissonnière

La tierce des paumés de Jean-Baptiste Alazard


Un pilote et un copilote errent sur des routes perdues en quête d’absolu.

Alleluia !

La tierce des paumés de Jean-Baptiste Alazard


Il y a un vieux qui nous regarde, là-haut, depuis les montagnes… On dirait qu’il vit comme avant alors qu’en fait il vit comme après.

L’âge d’or + Lisa & Quentin & Capucine (concert)

La tierce des paumés de Jean-Baptiste Alazard


Titou va avoir quarante ans. Il vit perché dans une bergerie sous les falaises des Corbières à mi-chemin entre la terre et le ciel, entre les cultures viticoles intensives et les parcs éoliens, sans eau courante ni électricité. Avec Soledad, qui habite dans une caravane un peu plus loin, ils fabriquent leur vin, composent leur musique

Détruisez-vous + Vite

«Vite, Zanzibar», Mosset et autres #2


Il faut couper tous les ponts, renverser le saisissement identificatif en un saisissement agressif, qui doit faire de chaque film un point d’interrogation dont la pensée du spectateur sera la seule réponse, ou l’absence de réponse. EN SOMME, CELA SIGNIFIE SIMPLEMENT LA GUERRE.

Wheel of Ashes

«Vite, Zanzibar», Mosset et autres #3


Errer ou rêver, quelle différence? Car enfin, Paris est cette ville des ténèbres dont les intervalles sont pleins d’ombres où l’on se cogne aux âmes mortes sans se rendre compte. Il en tirera ce premier enseignement: le marcheur, le drogué, le mystique le fou ne sont que les états avancés d’une même révélation.

Deux fois

«Vite, Zanzibar», Mosset et autres #4


Selon Adrian Martin, on peut voir dans ce film une nouvelle version d’Alice au pays des merveilles dans lequel une femme connaît une métamorphose perpétuelle, au cours de laquelle elle devient enfant. Elle entre dans ce rituel auto-érotique qui s’auto-pérpétue, non par des drogues hallucinogènes et autres accesoires dionysiens mais par les ponts de la narration, de la performance, du théâtre: les masques et les mouvements de l’artifice.

Actua 1 + La cicatrice intérieure

«Vite, Zanzibar», Mosset et autres #5


La Cicatrice intérieure, tourné entre 1970 aux quatre coins du monde, est le premier film de Philippe Garrel où apparaît Nico, la chanteuse du Velvet Underground.

Underground USA

«Vite, Zanzibar», Mosset et autres # 7


Version punk rock de Sunset Boulevard, Underground USA offre une satire acide du milieu new-yorkais de la fin des années 1970. Patti Astor y interprète Vicky, une star sur le déclin dans sa quête d’un improbable come-back. Comme la Norma Desmond de Sunset Boulevard, Vicky vit avec son majordome Kenneth (interprété par René Ricard) et se fait courtiser par Victor, un prostitué stoïque (interprété par Eric Mitchell lui-même). Avec une bande originale soignée de Jim Jarmush, le film alterne les scènes dans l’appartement de Vicky et dans les espaces fréquentés par l’underground new-yorkais.

Downtown 81

«Vite, Zanzibar», Mosset et autres # 6


Tourné en 1981 mais abandonné pour des raisons financières, le film a finalement pu voir le jour en 2001 grâce aux efforts de son scénariste, Glen O’Brien et de la styliste Maripol. On y suit l’artiste Jean-Michel Basquiat, disparu en 1988, dans une sorte de conte destroy entre fiction et documentaire, inspiré de son parcours d’artiste puisant son inspiration dans la rue.

Après les nuages

Retour des scotcheuses!


C’est un film collectif tourné en pellicule, fabriqué avec et par les opposantes au projet Cigéo, à Bure et alentours, en Meuse et Haute-Marne. Dans notre film, plusieurs univers s’entrechoquent, se croisent, se regardent, se mêlent ou s’évitent. Il y a des gens sous terre, d’autres en surface ou dans les arbres. On a imaginé ce qui se passerait dans un monde contaminé -peut-être – par le nucléaire où certaines personnes contrôlent, d’autres survivent, attendent, s’amusent et résistent. Un film d’anticipation ? Peut-être. Mais aussi un film d’archives où certains lieux apparaissant à l’image n’existent déjà plus. C’est un film qui s’est fait en parallèle de la lutte, à ses côtés, à son contact, dans la lenteur de la fabrication collective, quatre années durant.

Les murs de Dheisheh

Rencontre avec Clémence Lehec


Rencontre avec Clémence Lehec pour le double vernissage du film Les murs de Dheisheh (première diffusion suisse) et du livre Sur les murs de Palestine, qui l’accompagne.

De la nuée à la résistance

L'internationale Huillet-Straub


Si autrefois il suffisait d’un feu pour faire pleuvoir, d’y brûler un vagabond pour sauver une récolte, combien de maison de patrons faut-il incendier, combien en tuer dans les rues et sur les places avant que le monde s’en retourne et que nous puissions dire notre mot?

A Lua Platz

Jeremy Gravayat


En Seine-Saint-Denis, des années durant, des familles roumaines cherchent des lieux où vivre. Devenus compagnons de route lors de luttes contre les expulsions, nous fabriquons ce film ensemble, comme autant de maisons ouvertes. Cheminant de villages quittés en bidonvilles, squats et cités, l’intimité de leurs récits se confronte à une banlieue en constante mutation. Des grands ensembles jusqu’au Grand Paris, leurs trajectoires retissent une histoire commune, celle de solidarités habitantes refusant la relégation.

JUIN!


Notre affichiste a le bras cassé ce mois-ci. Alors. Au lieu d'une affiche, il en a fait trois. Merci à notre affichiste.

Mes voix de Sonia Franco + Leur Algéries de Lina Soualem

Et un repas entre les films!


Dès lors, le désir de mettre ces deux films côte à côte tient à ce que tous les deux prennent en charge l’histoire des conditions de vie des algérien.e.s en France. Une histoire si volontairement délaissée par la France qu’elle semble pouvoir se raconter que par la voie des affects. Jouant de leur position de “petite fille”, Anissa et Lina osent les accrocs et la tendresse.

Leur Algérie de Lina Soualem + Mes voix de Sonia Franco

et un repas entre les films


Le désir de mettre ces deux films côte à côte tient à ce que tous les deux prennent en charge l’histoire des conditions de vie des algérien.e.s en France. Une histoire si volontairement délaissée par la France qu’elle semble pouvoir se raconter que par la voie des affects. Jouant de leur position de “petite fille”, Anissa et Lina osent les accrocs et la tendresse.

Les jardins du Tapin + Live Nude Girls Unite

Corps, Travail, Droits, Représentations # 1


Les jardins du Tapin, c’est une conversation entre Osmose et Lola qui évoquent leurs perceptions de l’éclosion. Osmose raconte son travail et l’horizon qu’il y entrevoit comme épanouissant et Lola décrit son rapport aux fleurs et ce que cela implique comme ré-appropriation de sa féminité et de ce que les luttes pour la décriminalisation du travail du sexe ont eu comme impactes dans sa pratique artistique.

 

Live Nude Girls Unite est un documentaire à la première personne, qui retrace la grève et la syndicalisation des danseuses du bar à strip-tease le « Lusty Lady » de San Francisco, permet de revenir sur un débat vif du féminisme autour du sex work, et aborde différentes questions qui s’entremêlent dans la vie des danseuses en lutte : racisme, sexisme, stigmatisations et dévalorisation de leur activité, rapports avec leurs familles et lutte contre l’exploitation dans l’industrie du sexe.

Gaze. S : performance de Marianne Chargois et Romy Alizée

Corps, Travail, Droits, Représentations # 2


Prenant pour point de départ le concept de Gaze, désignant les représentations du monde depuis des perspectives de vision spécifique, Romy et Marianne déploient un manifeste porn et radical autour de la définition d’un « Sex worker Gaze ». Au cours de ce cheminement réflexif, autobiographique et performatif, elles s’attardent sur les zones floues qui délimitent soumission aux injonctions et ré-appropriations des normes dominantes depuis leurs expériences de travailleuses du sexe.

Zamedi Zapatiste


13h30 SIXIEME PARTIE, UNE MONTAGNE EN HAUTE MER, Anonyme, France, 2020, 30’ Voguant le long d’un cours d’eau, ce ciné-tract lit le communiqué zapatiste annonçant le « Voyage pour la vie ». Prolongeant la poésie du texte, les images cherchent dans des replis de feuillages les sensations propices à une certitude, celle de vouloir en … Continued

Projections pour le mois des fiertés

Organisé par le CRAQ - Collectif Radical d'Action Queer


Rokhaya Marieme Balde Née à Dakar (Sénégal). Elle a commencé ses études à Sup Imax Dakar (Institut Supérieur des Arts et Métiers du Numérique). Après des expériences en Chine et à Montréal, elle termine sa formation Bachelor en réalisation à la HEAD de Genève (Haute école d’art et de design) A LA RECHERCHE D’ALINE, Rokhaya … Continued

Projections pour le mois des fiertés

Organisé par le CRAQ - Collectif Radical d'Action Queer


Rokhaya Marieme Balde Née à Dakar (Sénégal). Elle a commencé ses études à Sup Imax Dakar (Institut Supérieur des Arts et Métiers du Numérique). Après des expériences en Chine et à Montréal, elle termine sa formation Bachelor en réalisation à la HEAD de Genève (Haute école d’art et de design) CHAMP DE MARS, Rokhaya Marieme … Continued