
Je vais et je viens
un film de Aude Vermeil
un film de Aude Vermeil avec Fabienne Abramovic et Eveline Murenbeeld
un film de Aude Vermeil avec Fabienne Abramovic et Eveline Murenbeeld
Le déplacement des bateaux et des métros se conjugue aux mouvements d’appareils et au montage de séquences distinctes d’objets similaires. Ce montage sur un négatif se joue de son doublement – légèrement décalé – produisant ainsi une orchestration de mouvements, de déplacements; une fugue à plusieurs voix.
Des images de la Côte d’Azur des années septante se font l’écho d’images de la même côte dans les années cinquante. Des îles italiennes se retrouvent en mer du Nord. La couleur se mélange au noir et blanc, les positifs aux négatifs, les prises personnelles aux plans trouvés, le tout se fondant en un palimpseste dans lequel le temps et l’espace semblent se multiplier à l’infini.
Entre les mots – le texte (littéraire) et les choses qui apparaissent et disparaissent (paysage, nature, architecture) – des mots qui jamais ne se figent en images cinématographiques ; entre ces mots se développent des espaces, ceux de l’invisible et de l’imaginaire. Allegro, c’est de l’anti-cinéma, au meilleur sens du terme. L’opposition rigoureuse du courant du texte et de celui de l’image, le fait de s’en tenir à ces deux niveaux sans aucun compromis font que le film va au-delà de la simple cinématographie ; il ouvre une dimension nouvelle : celle de ce qui ne peut se traduire en images, de ce qui ne peut pas être dit.
Une mémoire à vif contre un monde qui institutionnalise l’oubli.
Véronique Goël aborde l’image de deux villes en ouverture et fermeture de son film : Genève et Londres, via deux trajets de piétons décidés.
Caprices, moyen métrage de la genevoise Véronique Goël, s’élabore dans une interaction image-son très poussée autour du violoncelliste Alexander Balanescu – virtuose ancien membre du Quatuor Arditi – et la musique du compositeur contemporain Salvatore Sciarrino.
« Supposedly an abstract road movie, the film records Canada’s urban and rural landscape through ingenious filmic concepts which result in a reflection on the medium’s illusionist background. »Xcentric
David Rimmer, Blaine Allan, Jim Anderson et Vincent Grenier
Gary Popovich, Joyce Wiland, Ai Razutis, Carl Brown, Robert Rayher, Mile Hoolboom, Anne Marie Fleming
Raphael Bendahan, Annette Mangaard, Dominic Menegon, Bruce Elder, Barbara Sternberg, Jack Chambers
Ai Razutis, Vincent Grenier, Mike Holboom, Michael Snow, Susan Oxtoby, Carl Brown
Snow nous pousse à accepter des moments présents de visible, mais l’unique coup de tambour coïncidant avec chaque coupe dans cette partie élégiaque annonce à chaque instant la disparition irréversible de la vie.
Philip Monk, Art Express