Université de Genève (Activités Culturelles)




Programme de courts métrages E.S.A.V. 2/2


LE REVEIL QUI SONNE François Ody et brigitte Raoul, 1986, super-8 gonflé 16mm, n/b, sonore, 20 min. TRAVAUX D’APPROCHE Atelier ALBERA, 1986, 16mm., Couleur, sonore, 17min. UN UOMO IN UN FOSSO Dolores Camenisch, 1988, 16mm, n/b, sonore, 9min. A-BRAS-LE-CORPS Daniela Pellaud et Pascal Magnin, 1988, 16mm, n/b, muet, 5,5min. LA CAGE Marco Dellamula, 1988, super-8, … Continued

Geschichte de Nacht

Rétrospctive Klopfenstein


Le moment privilégié pour la contemplation est la nuit, figure obsessionnelle de ses films. Silence des places muettes et désolées, des rues habitées par l’absence, des architectures piranésiennes, des villes de l’Est aux atmosphère kafkaiennes…

POLOGNE SOUTERRAINE

PRÉSENTÉ PAR DARIO MARCHORI
SOIRÉE ACCOMPAGNÉE D’UN BUFFET POLONAIS


En deux séances, une dizaine de cinéastes et une petite vingtaine de films des années 60 aux années 80 affirment la nécessité artistique et politique d’un renouvellement radical de la société et de notre regard sur le monde. De Robakowski, Wasko et Rybczynski à Szulkin, Królikiewicz et Wiszniewski : une galerie de grands noms à découvrir et redécouvrir.

Programme de courts métrages E.S.A.V. 1/2

festival de la Bâtie


Le cinéma Spoutnik en orbite atterrit à la Bâtie 1988 les 8 et 9 septembre à la salle du sud des Alpes. Des productions de l’E.S.A.V. seront présentées ces deux soirs dès 21h00.

EUSKADI HORS D’ÉTAT


C’est un film documentaire traitant du conflit basque-espagnol : une histoire tumultueuse qqui est loin d’être achevée. Des évènements comme le bombardement de Guernica en 1937, l’exécution du Premier ministre Carrero Blanco par les nationalistes basques de l’E.T.A. en 1973, la condamnation à mort du jeune militant Txici en 1975, la création d’un statut d’autonomie pour le Pays Basque en 1979, sont tous analysés à l’aide de documents d’archives et d’interviews de quelques-uns des principaux protagonistes de ce conflit.

TWIST & SCOOTER PRÉSENTE SOLSTICE 86


Ce document énigmatique, de la soirée « TWIST AND SCOOTER PRÉSENTE SOLSTICE 86 », au parc MARIGNAC, évoque probablement les prémices des projections plein air du cinéma SPOUTNIK!

TAGEDIEBE


Tagediebe (littéralement : « les voleurs de jour »), chronique berlinoise des années 80, nous révèle un jeune cinéaste suisse fixé à Berlin, Marcel Gisler. C’est un film original, très écrit, remarquablement dirigé, qui n’a rien à voir avec les nombreux ouvrages similaires, souvent marqués au coin de la pire paresse intellectuelle, venus d’Allemagne. Marcel Gisler prend trois personnages – chacun « émigré » de l’intérieur à sa façon – venus tenter leur chance dans la capitale…

OMBRE DU VENT


Franz Van De Staak, cinéaste et graveur hollandais, réalise ici l’adaptation de deux poèmes de Gerrit Kouvenaar en utilisant la fiction, deux personnages qui effectuent des sorties et des entrées dans différents lieux, une alternance de paysages.

COURTS MÉTRAGES PROGRAMME 2

SÉLÉCTION CINÉMA INDÉPENDANT ANGLAIS


Présentés conjointement avec Ballet Black de Stephen Dwoskin, dont certains ont été ses élèves il y a quelques années, ils sont en quelques points représentatifs d’un jeune cinéma anglais peu connu à l’étranger et qui regroupe des auteurs travaillant parfois avec des cinéastes comme Dereck Jarman (Angélie Conversations, vidéo avec Throbbing Gristle ou Coil) qui est lui même un ami de Dwoskin.

COURTS MÉTRAGES PROGRAMME 1

SÉLÉCTION CINÉMA INDÉPENDANT ANGLAIS


Divisés en deux parties, 8 courts métrages récents de jeunes réalisateurs anglais.
Présentés conjointement avec Ballet Black de Stephen Dwoskin, dont certains ont été ses élèves il y a quelques années, ils sont en quelques points représentatifs d’un jeune cinéma anglais peu connu à l’étranger et qui regroupe des auteurs travaillant parfois avec des cinéastes comme Dereck Jarman (Angélie Conversations, vidéo avec Throbbing Gristle ou Coil) qui est lui même un ami de Dwoskin.

BALLET BLACK

SÉLÉCTION CINÉMA INDÉPENDANT ANGLAIS


Présenté au dernier festival de Rotterdam, ce film est une recherche et re-création des « Ballets Nègres », la toute première compagnie de danse all-black à avoir été crée en Europe en 1946.
Ballet Black est une chorégraphie d’ombre jouant sur des nuances de noir et blanc en couleurs, de flou et de net, jamais vues depuis les années 50 et qui réussit à les faires revivre sans nostalgie ni maniérisme rétro. Au total un chef d’œuvre endiablé et hétéroclite. (Extraits tirés de « Libération » du 31 janvier 1986, et de la publication du Festival de Rotterdam 1986)

HOMMAGE AU CERCLE DES AGRICULTEURS


Hommage à ce qui fut le lieu d’une intense activité. Tour à tour ; ateliers de peintures et de sculptures, décors de films, de vidéo et de photo, laboratoire accoustique, décors pour défilés de mode, ou simplement lieu d’égarement. Ce fut aussi… un terrain d’entraînement pour la police.

NEBEL JAGEN

EN PRÉSENCE DE NICOLAS HUMBERT


À La Chasse au brouillard est l’histoire d’une recherche ou d’une quête, ou plutôt le récit de recherches innombrables, qui se dispersent, se retrouvent et se poursuivent, sans qu’il n’y ait aucune possibilité d’interrompre leur dynamisme. Car leur but est en fait le mouvement lui-même. Un film sur ceux qui font fausse route, question d’être en route. Vers la fin de cette chasse, elle apparaît enfin, cette malette, comme une délivrance…mais il ne s’agit que d’une valise de voyage. L’image est le fruit des étapes. Un film pour ceux qui savent qu’aucune recherche ne s’arrête lorsqu’on a trouvé.

SWISSMADE-2069

EN PRÉSENCE DE FREDI M. MURER


« Dans ce film, les derniers groupes de fortes têtes incorrigibles ont été assignés à résidence en marge des régions civilisées par la victoire des forces de l’ordre et de la classe médiocrement moyenne. On y prescrit toujours la même distance – comme celle qu’il y a entre un territoire de protection et le monde réel et officiel entre sa propre république et l’étranger que constitue son environnement immédiat, entre le vaisseau spatial et la Terre. » (Pierre Lachat)

CE N’EST PAS NOTRE FAUTE SI NOUS SOMMES DES MONTAGNARDS

EN PRÉSENCE DE FREDI M. MURER


Qu’y a-t-il en effet de plus étranger l’un à l’autre, qu’un intellectuel ou artiste et ces gens de la montagne qui sont pourtant les fondateurs, les pères de la nation ? Comment leur parler ? Comment les écouter ? Et ce village natal du cinéaste héberge comme par hasard le monument de Guillaume Tell : nous sommes donc au coeur du mythe. C’est de là que sont parties (et reviennent) toutes les fausses images sur nos origines. Ainsi un film documentaire travaillé comme une enquête ethnographique, devient-il une représentation de l’image juste, par rapport à l’image fausse de notre histoire. (Richard Dindo)

VISION OF A BLIND MAN

EN PRÉSENCE DE FREDI M. MURER


« Deux amis de Murer, Renzo Schraner et Christian Kurz sont allés chercher le cinéaste à son domicile, le 21 juin 1968, à quatre heures trente du matin. Murer s’est aussitôt recouvert les yeux au moyen de lunettes rendues impénétrables à la lumière et il s’est muni de sa caméra, maintenue par une crosse d’épaule à la hauteur de ses yeux. Christian Kurz s’est occupé du magnétophone et de la prise de son, tandis que Schraner fonctionnait en qualité de chauffeur et filmait Murer en train de filmer. On avait repéré 21 endroits de tournage. Murer filme effectivement à 21 endroits, livré uniquement à son ouïe et à son toucher ». (Pierre Lachat)

L’ESPACE D’UN INSTANT

EN PRESENCE DE FRANZ REICHLE


« A l’époque, cela bougeait en ville. Stéphanie et Frank se rencontrent, travaillent pour une cause commune, s’aiment et se haissent. Aujourd’hui, l’ordre règne dans la ville. La cause commune n’existe plus. Stéphanie et Frank se sont quittés. Ils se retrouvent pour deux ou trois jours. » (Franz Reichle)