LES ARPENTEUSES : QUATRE COURTS MÉTRAGES

ven. 12 févr. 2016 20H30
Réalisation |
Jérôme Clément-Wilz
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Pays |
France
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Année |
2006
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Langue |
ST français
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Format |
35mm
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Durée |
88' |
Cycle |
Rencontres |
VERNISSAGE EN PRÉSENCE DES ARPENTEUSES
EN PRÉSENCE DU COLLECTIF « LES ARPENTEUSES »
Quatre films proposés au cinéma Spoutnik par Sarah Mallégol et Frédérique Devillez, avec leur structure Les arpenteuses, nouvelle dans le paysage de la programmation indépendante.
Des amours déçues au passé qu’on joue à remettre à la mer, de la solitude du travail à la vacuité de l’environnement social, on cherche son propre souffle dans ces films, pour résister à la violence confuse du monde alentour. S’y tressent le désir et l’espace, et c’est de la confrontation avec les éléments du décor immédiat que chaque film tire sa grammaire et sa nécessité.
ENFANTS POSSIÈRES
FRÉDÉRIQUE DEVILLEZ, FRANCE, 2015, 12’, COUL., HD, VF
Cadzand, mer du nord, c’est le début de l’été. Une poussière se pose sur l’objectif de la caméra, le hasard s’invite, celle qui pose les questions se retrouve questionnée à son tour. Imperturbables, les enfants courent sur la plage.
SUSPENDU À LA NUIT
EVA TOURRENT, FRANCE, 2014, 24’, COUL., HD, VF
Seul dans sa machine, Guillaume se confronte à la montagne, la nuit et la fureur des éléments. Une plongée contemplative et onirique dans le travail d’un dameur de pistes de ski d’Ax-les-Thermes.
PRINTEMPS
JÉRÔME CLEMENT-WILZ, FRANCE, 2014, 27’, COUL., HD, VF.
Un jeune amour, ancré dans d’importantes différences culturelles, peut-il exister dans la durée ? Printemps, documentaire instinctif, relate le parcours progressif de cet amour. Il nous transporte dans un romantisme cru, ouvert à tous vers une beauté absolue.
RAPACE
JOÃO NICOLAU, PORTUGAL, 2006, 25’, COUL. 35MM, VOSTFR.
Après avoir obtenu son diplôme de maîtrise, Hugo se repose la tête d’avoir lu sans relâche des textes d’auteurs inconnus. Sa seule compagnie est Luisa, la femme de ménage, avec qui il joue au chat et à la souris. Pour éviter de se ramollir, Hugo exerce sa veine lyrique en écrivant avec son ami Manuel des chansons sur leur voisinage. Leur dilettantisme tranquille est perturbé par Catarina, une jeune et belle traductrice qui se lance dans la vie professionnelle en free-lance. Hugo est mordu et tremblant. Haut dans le ciel, un faucon crécerelle plane. Ce n’est pas le seul rapace à savoir le faire.