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OCCIDENTAL


sam. 3 févr. 2018   20h30
lun. 5 févr. 2018   20h30
mar. 6 févr. 2018   20h30
mer. 7 févr. 2018   20h30
jeu. 8 févr. 2018   20h30
ven. 9 févr. 2018   20h30

Réalisation
Neïl Beloufa
Pays
France
Année
2017
Langue
VO français
Format
HD
Durée
73’
Collaboration
Cycle

SYSTÈME DU DÉCOR - EN COLLABORATION AVEC FORDE

LE SAMEDI 3 FÉVRIER SÉANCE EN PRÉSENCE DE NEIL BELOUFA!

Alors que les rues de Paris sont congestionnées par la contestation, deux clients s’enregistrent à l’hôtel Occidental. Ils se font passer pour des Italiens, séduisent la réceptionniste, sèment le trouble. Dans un décor de trois étoiles ultra stylisé, Neïl Beloufa tourne un film à la versatilité chronique : d’une scène à l’autre il zappe du théâtre de boulevard, au thriller, à la critique sociale et jusqu’à la comédie romantique.

Ce premier « vrai film de cinéma » est l’occasion pour son auteur de donner de l’ampleur à son exploration des possibilités de la narration. Et de tester la perversité de mécanismes tels que la guerre préventive dans le huis clos d’un studio où s’entrechoquent les préjugés de l’époque : racisme, homophobie, sexisme, terrorisme. Après le tournage du film, le décor d’”Occidental”, construit dans l’atelier de l’artiste à Villejuif, a servi de scénographie à des expositions collectives, se recyclant du cinéma à l’art selon un principe d’économie circulaire.

FORDE ET LE CINÉMA SPOUTNIK PRÉSENTENT: SYSTÈME DU DÉCOR

Pendant un weekend, Forde et Spoutnik proposent une programmation en trois volets qui brouille la lisibilité habituelle entre leurs espaces, entre art et cinéma. Pour l’art, le cinéma – et en particulier le cinéma hollywoodien – n’est pas juste un répertoire d’images. Il est traversé par un désir irrépressible pour les structures, les mythologies, l’économie de cette industrie. L’art veut baiser avec le cinéma, mais le cinéma s’en fout passablement. Ce désir frustré est à l’origine de comportements d’identification tordus. Dans ce jeu de séduction, l’art ne peut cacher ses manières. Il est conduit à surjouer ou à démonter dans une performance du cinéma. La question du décor pourrait fournir une entrée pertinente pour étudier des versions contemporaines de ces passages. Le décor est au centre d’un programme de films et d’interventions d’Arnaud Dezoteux, Neïl Beloufa et William Leavitt. Il devient un des points d’inflexion entre la création de l’illusion et sa révélation, entre l’embrayage d’une narration et son sabotage, entre le white cube et la black box.





Système du décor

Pendant un weekend, Forde et Spoutnik proposent une programmation en trois volets qui brouille la lisibilité habituelle entre leurs espaces, entre art et cinéma. Pour l’art, le cinéma – et en particulier le cinéma hollywoodien – n’est pas juste un répertoire d’images. Il est traversé par un désir irrépressible pour les structures, les mythologies, l’économie de cette industrie. L’art veut baiser avec le cinéma, mais le cinéma s’en fout passablement. Ce désir frustré est à l’origine de comportements d’identification tordus. Dans ce jeu de séduction, l’art ne peut cacher ses manières. Il est conduit à surjouer ou à démonter dans une performance du cinéma. La question du décor pourrait fournir une entrée pertinente pour étudier des versions contemporaines de ces passages. Le décor est au centre d’un programme de films et d’interventions d’Arnaud Dezoteux, Neïl Beloufa et William Leavitt. Il devient un des points d’inflexion entre la création de l’illusion et sa révélation, entre l’embrayage d’une narration et son sabotage, entre le white cube et la black box.