septembre-octobre 2018

Dans le prolongement de l’exposition “Essayer encore, rater encore, rater mieux” au Commun du 13 septembre au 7 octobre, le Spoutnik et Rosa Brux présentent une série de documents en relation avec les années 68 à Genève. En associant des films tournés à Genève, des films d’artistes, un film interdit, des films tracts et des films récemment restaurés, la sélection propose de saisir les préoccupations d'une époque et de reconsidérer l’actualité de la contestation genevoise.



Essayer encore, rater encore, rater mieux – Les années 68 à Genève


Dans le prolongement de l’exposition Essayer encore, rater encore, rater mieux au Commun du 13 septembre au 7 octobre, le Spoutnik et Rosa Brux présentent une série de documents en relation avec les années 68 à Genève. En associant des films tournés à Genève, des films d’artistes, un film interdit, des films tracts et des films récemment restaurés, la sélection propose de saisir les préoccupations d'une époque et de reconsidérer l’actualité de la contestation genevoise.

Mercredi 19 septembre: apéro de réouverture!

19h repas prix libre par le collectif Molotofu 20h projection de Jonas qui aura 25 ans en l'an 2000 en 35mm, entrée libre

Jonas qui aura vingt-cinq ans en l’an 2000

Les années 68 à Genève
Apéro de réouverture
entrée libre


Genève, milieu des années 70. Les existences ordinaires et entremêlés de Max, ex-militant, Madeleine, adepte du tantrisme, Marie, cassière, Mathilde, femme au foyer, Marguerite, maraîchère, Marcel, zoologue, Marco, professeur d'histoire, Mathieu, chômeur et enfin Jonas. Neuf personnages qui incarnent le monde en mouvement d’après 68 en quête d’une société idéale.

Le Pouvoir dans la rue

Les années 68 à Genève


Alain Tanner et Jean-Pierre Goretta se rendent à Paris en Mai 68 afin de réaliser un reportage pour Continents sans Visa, émission de la RTS (Radio Télévision Suisse). Le réalisateur et le journaliste suivent les divers mouvements de contestation estudiantins et ouvriers à travers les occupations, meetings, grèves et manifestations. Ce document percutant présente des images singulières de l’histoire de la contestation française, notamment une longue séquence de confrontation de nuit entre CRS et manifestant·e·s. “Le pouvoir dans la rue” est un regard suisse romand sur les événements du Mai 68 parisien. Diffusé à la TSR le 6 juin 1968, il fut probablement l’un des premiers grand reportages éclairant en Suisse romande sur ces événements.

Haschich

Les années 68 à Genève


Un jeune homme de théâtre est prêt à quitter la Suisse avec un ami. Au seuil du départ il rencontre une actrice en déplacement à Genève qui retarde ses plans. Un an après “La Lune avec les dents”, Michel Soutter signe un film au titre provocateur pour nous faire déambuler dans une Genève où l’oppression n’est pas celle de l’urbanisme mais celle de la routine.

Charles mort ou vif

Les années 68 à Genève
Précédé par le film “GHOG, un film tract”


Charles Dé (Michel Simon), industriel genevois en fin de carrière, est à bout de souffle. Oppressé par une routine répondant aux seuls lois du libéralisme et d’une société Suisse bien pensante, il décide d’abandonner ses affaires et s'éloigner de son entourage en quête d’une autre existence. Pour se défaire de toute la médiocrité, l’hypocrisie et l’égoïsme qu’il incarne et qui l’entoure, il s’installe à la campagne chez un couple bohème avec lequel il découvre les plaisirs simples de la vie.

Quatre d’entre elles

Les années 68 à Genève
précédé du film “Swiss Graffiti”


En 1966, quatre jeunes cinéastes romands, Yves Yersin, Francis Reusser, Claude Champion et Jacques Sandoz se réunissent avec le critique et producteur Freddy Landry pour produire un long métrage composé de quatre courts réalisés séparément, en mutualisant financements et matériel. Leur idée : raconter quatre destins de femmes de 16, 22, 31 et 72 ans, Sylvie, Patricia, Erika et Angèle. Entre fiction et documentaire, ce projet courageux va connaître une gestation complexe de deux ans pour culminer avec la sélection, en 1968, de l’épisode réalisé par Yves Yersin à la Semaine de la Critique à Cannes.

Le Fou

Les années 68 à Genève


Après une vie dédiée au travail, Georges Plond (Michel Simon) a rejoint l'âge de la retraite. Les années à venir devraient lui réserver une vie modeste mais suite à un mauvais investissement recommandé par un promoteur il se retrouve sans sous et choisi de se rebeller. Le Fou est le premier long-métrage de Claude Goretta.

La Salamandre

Les années 68 à Genève


Rosemonde (Bulle Ogier), lʼinsaisissable salamandre, est une jeune ouvrière qui vit chez son oncle à Genève. Accusée dʼavoir tiré sur lui, elle fait la une des journaux. Pierre (Jean-Luc Bideau) et Paul, deux amis, sont chargés dʼécrire un scénario tiré de son histoire. Mais la salamandre, volatile, sʼavère difficile à apprivoiser, fuyant toute engagement qui mettrait sa liberté, et son goût de vivre, en danger. Le film a été présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes.

Histoires d’A

Les années 68 à Genève


Histoires d’A. (1973). Film interdit. Pour la première fois un film rend compte au bon moment d’un phénomène important (la lutte des femmes pour la libre disposition de leur corps, pour le droit d’interrompre leur grossesse). La conjoncture crée le film, l’interdiction du film lui crée un public, le public doit s’organiser politiquement pour voir le film, le film crée la conjoncture. Et ses auteurs (Charles Belmont et Marielle Issartel) ? Avec vaillance, ils portent leur film comme le brûlot qu’il est.

Le Sang

Les années 68 à Genève


Une communauté de jeunes de jeunes gens traverse non sans déboires un plateau désolé des Causses. Afin de nous horrifier par la conscience de notre propre cruauté, ils égorgent successivement un sanglier, un mouton, une vache. “C’est un film d’une violence extrême, à la Arrabal… ça lorgne du côté du Living Theatre. Il y a des meurtres là dedans et ça c’est intolérable: je regrette vraiment d’avoir assité et d’avoir été complice de tout ça. Je ne rejette pas le film mais, parce que je ne suis pas un meurtrier, je ne peux pas le montrer même si au niveau de la mise en scène, je n’ai peut-être jamais fait mieux.”

Vive la mort

Les années 68 à Genève


Premier long métrage de fiction de Francis Reusser, tourné dès 1967 et présenté en 1969 dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, Vive la mort est un témoignage d’exception sur l’esprit dans lequel baigne alors la jeunesse contestataire en Romandie. Le film, à la structure disjointe, propose une satire sociale particulièrement grinçante sous couvert d’histoire d’amour, étrillant une Suisse rétrograde et hypocrite et la société capitaliste dans son ensemble. Vive la mort est présenté à Genève pour la première fois dans sa version fraîchement restaurée.

Les Printemps de notre vie (fragments)

Les années 68 à Genève


Entre les deux expositions nationales suisses de 1964 et 2002, que s’est-il passé ? Une quinzaine de personnes parlent sans complaisance d’hier à la lumière d’aujourd’hui. Leurs visages et leurs voix se mêlent aux archives locales et internationales. Histoires personnelles et politiques tissent une trame dense que Francis Reusser organise avec habileté et chaleur.

Oleksiy Radynski du Visual Culture Research Center de Kiev, co-curateur du programme « Ukraine sous pression » sera présent au Spoutnik du lundi 22 au mercredi 24 octobre 2018


Ce programme a été construit en collaboration avec Oleksiy Radynski du Visual Culture Research Center à Kiev, initiative indépendante et associative pour la promotion de l’art et de la théorie politique. Réalisateur et écrivain, il a aussi participé en tant qu’éditeur de la version ukrainienne de “Political Critique” – plateforme d’information spécialisée dans les pays d’Europe de l’est.

Lundi 22: Ukraine sous pression – trois courts métrages en présence de Anatoly (Tolik) Belov, Oleksiy Radynski et Lyuba Knorozok

Mercredi 24: Discussion avant Donbass de Sergei Loznitsa qui sera précédé du court métrage “People Who Came to Power” de Oleksiy Radynski et Tomáš Rafa

Donbass

Ukraine sous pression


Dans le Donbass, région de l'est de l'Ukraine, un conflit hybride mêle interventions armées ouvertes et guerre de l’information. Les milices séparatistes pour la république indépendante du Donbass imposent leurs présences via des check points routiers fréquents et le soutien forcé de la population. Le film présente à travers ses plans séquences une balade dans les villes et les campagnes, comme un périple difficile empli de situations absurdes et satiriques. Toute la complexité du conflit qui oppose tant les politiques que les populations est présentée comme un noeud inextricable et qui pose la question de la réalité présentée dans les médias.

Varta1, Lviv, Ukraine

Ukraine sous pression


Ce film atypique se situe dans la ville de Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, documentant les quelques jours suivant la chute du régime Yanukovych en 2014. Des activistes pro-Maidan se parlent dans une radio improvisée et autogérée tout en reprenant le rôle et les fonctions de contrôle de la police qui a cessé d’opérer. Les voix de ces personnes, qui craignent le chaos ou l’arrivée de militants pro-russes, se mélangent avec les images crues de banlieues de la ville, posant la question de la construction de la mémoire collective.

Ukraine contre-culture

Ukraine sous pression


Ce programme a été construit en collaboration avec Oleksiy Radynski du Visual Culture Research Center à Kiev, initiative indépendante et associative pour la promotion de l’art et de la théorie politique. Réalisateur et écrivain, il a aussi participé en tant qu’éditeur de la version ukrainienne de “Political Critique” - plateforme d’information spécialisée dans les pays d’Europe de l’est. Ces trois films proposent de mettre en regard des initiatives de plusieurs personnes actrice de la contre culture dans deux villes différentes d’Ukraine, à savoir Kiev et Kharkiv, avec un court métrage final de Anatoly (Tolik) Belov - artiste phare de la scène LGBTQIA underground ukrainienne.

My Father is my Mother’s Brother

Ukraine sous pression


Tolik, artiste de la scène underground ukrainienne, élève sa nièce Katya, petite fille têtue qui a pris l'habitude de l'appeler papa. Sa mère, Anya, est à la fois au cœur du film et comme vouée à la marge, dérivant entre solitude et séjours en hôpital psychiatrique. Des scènes de la vie quotidienne et domestique aux séquences de performance scénique, le film semble flotter, comme un air d'une chanson de Tolik, comme le regard perdu d'Anya, tandis que la lumière blanche et douce créée par Vadym Ilkov - à qui l'on doit en tant que chef opérateur Mariupolis (VdR, 2016) - baigne la vie du trio d'une beauté qui adoucit les tensions. Avec ce premier long métrage documentaire, il réalise un bouleversant portrait de famille, simple et délicat, révélant les liens qui unissent et les failles qui séparent. Attentif aux moments de creux, de silence, de solitude, mais aussi aux gestes de création – les jeux de Katya, les dessins, les tableaux, les chansons de Tolik – le film va chercher du côté du récit d'apprentissage aussi bien que du portrait d'artiste, et capte la fragile beauté d'une relation père-fille dans ce qu'elle a d'universel.

Retour au palais

Sortie


« La première fois que je suis entrée dans le Palais de Justice de Paris, j’avais vingt ans. Il avait déjà mille ans et des poussières. 6999 portes, 3150 fenêtres et 24 kilomètres de couloirs, selon la légende. J’y ai travaillé pendant plus de dix ans. J’étais chroniqueuse judiciaire. Les nuits où il fallait rester tard pour attendre un verdict, je m’éloignais des lumières et m’enfonçais dans des couloirs de plus en plus sombres. J’entendais des grondements venus des tréfonds. J’avais la sensation que le Palais était un être vivant, il me semblait le voir bouger. Aujourd’hui je m’engouffre une dernière fois dans ce Palais, avant sa disparition. Je mets en scène mon expérience intime, mes émotions, mes sensations, face à une institution toute-puissante. Au fur et à mesure que le Palais se vide et se fait silencieux, les fantômes prennent possession des lieux. Les murs, les boiseries, les tentures, les marches de marbre usées à force d’avoir été gravies, retiennent leur empreinte pour toujours. »

Les Cannibales

Film de minuit
spécial 68
entrée libre


Dans une capitale européenne grise, les corps de rebelles jonchent les rues et les routes des quartiers du centre et de la banlieue. Celles et ceux qui s’aventurent à les déplacer risquent la mort. Le cadavre du frère d’Antigone est couché devant un café. Sa rencontre avec un mystérieux étranger venu de la mer va lui donner le courage pour défier l’autorité et agir pour la dignité des contestataires dont elle rejoint les rangs.

L’une chante l’autre pas

Film de minuit
spécial 68
entrée libre


“L'Une chante, l'autre pas” est un musical féministe. Deux jeunes filles vivent à Paris en 1962. Pauline (17 ans), étudiante, rêve de quitter sa famille pour devenir chanteuse. Suzanne (22 ans) s’occupe de ses deux enfants et fait face aux drames du suicide de leur père. La vie les sépare ; chacune vit son combat de femme. Pauline est devenue chanteuse dans un groupe militant et itinérant après avoir vécu une union difficile en Iran. Suzanne est sortie de sa misère et travaille au Planning familial. Dix ans plus tard, elles se retrouvent au cours d’une manifestation féministe. À la fin de cette chronique, on les retrouve ensemble, à nouveau, avec leurs enfants qui ont grandi.

I am Gagarin

Spoutnik en orbite: 4 octobre 1957


En 1991, j’ai 20 ans. Tandis que l’Union soviétique s’effondre, je m’envole au son de la musique techno à la Gagarin Party organisée au pavillon Cosmos. Quelques années plus tôt, je visitais ce lieu vantant les mérites de l’économie soviétique. “Je ne pourrai jamais plus vivre autrement” avais-je dit à Vanya, l’un des organisateurs de cette rave party. En 1998, Vanya disparaît sans laisser de traces. À sa recherche, je reconstitue cette vertigineuse époque à partir de témoignages, d’archives et de souvenirs. Où est Vanya? Où donc s’est envolé ce temps, celui de notre jeunesse?

The Movement of Phill Niblock

GLUFF: Carte double


Compositeur de musique d'avant-garde et cinéaste expérimental, l'artiste américain Phill Niblock travaille entre Gand et New York dans une ascèse à l’image de son travail. Loin du portrait commémoratif, le jeune cinéaste se balade non sans humour autour du quotidien de l'artiste, et fait émerger la grandeur et la beauté des images en 16mm recueillies par Phill Niblock depuis plusieurs décennies entre la Chine et le Brésil.

The Sex Thief

Film de minuit
GLUFF: Carte double
entrée libre


“The Sex Thief”, une comédie britannique coquine farfelue typiquement 70's écrite et interprétée par Michael Armstrong, invité au LUFF cette année, et réalisée par Martin Campbel. Ce titre ne fait pas partie des titres qui seront présentés au LUFF, ce serait donc un complément idéal. Nous y projetterons notamment “Eskimo Nell” du même duo Campbell-Armstrong, ce qui permet une belle résonnance.

Compétition Internationale DOC’ANIM 1

FESTIVAL ANIMATOU 2018


Les 9 courts métrages de ce programme concourent parmi les 17 documentaires animés de la Compétition internationale documentaire pour le Prix Animatou Doc’Anim, qui sera décerné par un jury issu du milieu de la culture.

Compétition Internationale DOC’ANIM 2

FESTIVAL ANIMATOU 2018


Les 8 courts métrages de ce programme concourent parmi les 17 documentaires animés de la Compétition internationale documentaire pour le Prix Animatou Doc’Anim, qui sera décerné par un jury issu du milieu de la culture.

La casa lobo

FESTIVAL ANIMATOU 2018
Avant première


Une jeune femme nommée Maria trouve refuge dans une maison après avoir échappé à une secte de fanatiques religieux allemands au Chili. Comme dans un rêve, la maison réagit aux émotions de Maria et transforme son séjour en cauchemar. Par la fable, La casa lobo aborde un chapitre sombre de l’histoire chilienne.

Cérémonie de remise des prix & films primés

FESTIVAL ANIMATOU 2018


Le Festival Animatou propose du 5 au 13 octobre 2018 le meilleur du cinéma d’animation international, avec cette année un focus particulier sur la Suisse, pays mis à l'honneur, à travers des rétrospectives, des programmes pour le jeune public et des rencontres. Le Cinéma Spoutnik accueillera les compétitions internationales Labo et Doc'Anim, le Best of Annecy 2018, l'incontournable séance psychotronique et vous présentera le palmarès des films primés lors de la cérémonie de clôture.

American Pop

FESTIVAL ANIMATOU 2018
Film de minuit
Séance psychotronique spéciale
entrée libre


À la fin du 19e siècle, la veuve d’un rabbin assassiné quitte la Russie impériale pour New York avec son jeune fils, Zalmie. Peu après leur arrivée, Zalmie est recruté par Louie, artiste dans un cabaret burlesque. Sa carrière dans le monde du spectacle, et celles des trois générations qui viendront après lui, s’entrecroiseront avec la grande histoire de la musique populaire nord-américaine.

Best of Annecy

FESTIVAL ANIMATOU 2018


Premier festival compétitif au niveau international et référence pour tous les professionnels de l’animation, Annecy propose depuis plus de 50 ans des chefs d’oeuvre de l’animation. Plus de 250 films en compétition mais aussi des films de fin d’études, des avant premières, des rétrospectives, des regards singuliers sur l’animation mondiale, ainsi que des projections nocturnes en plein air sur un écran géant. Le Festival international du film d’animation d’Annecy parcourt le monde et s’arrête à Genève avec son programme «Best of Annecy 2018» qui rassemble une sélection de courts métrages issus de la dernière édition.

L’Héroïque Lande, la frontière brûle

Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval
en collaboration avec la HEAD – Département Cinéma


En hiver 2016, la Jungle de Calais abrite près de 12000 personnes. C'est une cité naissante. Quelques mois plus tard, au printemps, sa zone sud sera entièrement détruite, obligeant ses habitants à quitter leurs rues, leurs commerces, leurs logements pour se déplacer à nouveau dans une autre partie de ce territoire. En automne de la même année, l'Etat organise le démantèlement définitif de la Jungle. Mais l'énergie et la résistance de ces hommes et de ces femmes, arrivés en France dans un état le plus souvent de survivance, continuent à nourrir leur détermination, leur croyance en une autre vie possible.

Low Life

Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval
en collaboration avec la HEAD – Département Cinéma


Un groupe de jeunes gens s'organise dans une ville, animés par l'espérance en un autre monde à inventer. Une nuit, ils s'opposent à la police venue démanteler un squat d'Africains. Carmen, qui vient de rompre avec Charles, fait la rencontre de Hussain, un jeune poète afghan. Fous amoureux l'un de l'autre, ils ne se quittent plus. Lorsque Hussain reçoit le document qui lui enjoint de quitter le territoire, il entame une fuite et se réfugie après un contrôle de police dans l'appartement de Carmen. Paniquée à l'idée qu'il se fasse arrêter, Carmen lui interdit de sortir et s'enferme avec lui.

Disintegration

Film de minuit
Carte Blanche à Oleksiy Radynski du Visual Culture Research Center - Kiev
entrée libre


Raspad est le premier film qui a jamais été tourné sur l’accident nucléaire survenu à Tchernobyl en 1986 dans l’Ukraine soviétique. Il s’agit d’une drôle de mélange entre le film d’auteur des années 80 et le film catastrophe typique des séries B, bien que pas forcément voulu ainsi. Le public soviétique l’a hué à sa sortie, car encore sous le traumatisme de l’accident et des changements radicaux survenus à cause de la chute de l’URSS. Alors que notre époque voit l’émergence de plus en plus de films traitant du sujet - entre les reconstitutions historiques comme “V Subbotu” de Alexander Mindadze et “La Terre Outrage” de Michal Boganim aux fantaisies ignorantes et colonialistes comme “The Russian Woodpecker” - il vaut la peine de revisiter ce rare exemple de surréalisme politique.

Deckname Jenny

Soirée FLURAX


Un groupe d’activistes radicaux militent pour l’ouverture des frontières par des actions explosives dans une petite ville allemande. Quand le père de Jenny découvre accidentellement ses ambitions militantes, il doit affronter son propre passé. Qu’est devenue l’ancienne génération de l’époque de la RAF et comment se noue le dialogue avec les militant·e·s d'aujourd'hui?

Mode in France

Film de Minuit
Carte Blanche au Collectif HI BYE
entrée libre


Pour le film de minuit, HI BYE a choisi de présenter Mode In France (Kuiv Productions 1985), oeuvre emblématique du réalisateur William Klein pour rendre hommage à sa pensée critique et contemporaine et à son regard doux-amer sur l'industrie de la mode. En douze chapitres, Mode in France fait la part belle aux créateurs alors sur le devant la scène en 1984 , nous offrant un panorama joyeux et débridé de la représentation du monde de la mode.