avril 2023


Le mois d’avril sera l’occasion de réparer le malheur d’une séance désertique en février dernier. NUESTRA VOZ DE TIERRA, MEMORIA Y FUTURO de Marta Rodriguez et Jorge Silva y était projeté. C’est un film qui nous tient très à cœur et on supporte mal l’idée qu’il n’ait rencontré personne. Alors, on essaie la séance de rattrapage le mardi 4. Pendant plus de 7 ans, entre 1974 et 1981, Marta et Jorge ont collaboré avec une communauté indigène en lutte dans la région Coconuco en Colombie. Cela a donné un grand film de résistance paysanne, exemplaire de ce que le cinéma peut faire avec et du côté du peuple.

 

Marta Rodriguez, on pourrait l’associer à une constellation de cinéastes femmes révolutionnaires apparue dans les années 70 au quatre coins du monde. Parmi elles, il y a Sarah Maldoror, Safi Faye, Djoura Abouda, dont on a déjà montré leurs films au Spoutnik. Dans leur cinéma, la question décoloniale y est primordiale. Décolonial jusqu’au processus même de fabrication d’un film, puisque tous les codes du cinéma dominant y sont détournés au profit d’un autre langage, celui qui permet justement de se tenir sincèrement du côté des minorités et de participer à leur émancipation.

 

Dans ce paysage, il y a aussi Sara Gómez, cinéaste afro-cubaine, dont on a découvert son long-métrage DE CIERTA MANERA (1974-1977) il y a peu de temps. Et on s’est retrouvé renversé devant la liberté que se donne cette cinéaste. De prime abord, une simple histoire d’amour entre un ouvrier et une institutrice dans le Cuba de l’après-révolution. À partir de ce canevas s’engage toute une étude complexe sur les voies à suivre ou non pour pérenniser le socialisme. Le film devient alors un immense sac de nœuds, un bloc de tensions tant les questions s’accumulent: scolariser ou pas, moderniser ou pas, travailler ou pas, … Sara Gómez répond à ces questions non via le récit officiel et les images canoniques de la révolution mais prend le parti des femmes et des populations afrodescendantes, laissant voir par là qu’il n’y a qu’elles pour véritablement fédérer le peuple cubain.

 

Le mois d’avril sera aussi jalonné par une série de projections du film ÇA BRÛLE de Lola Quivoron. Depuis plusieurs années, cette jeune cinéaste française s’intéresse à la culture du rodeo urbain, la “bike life”, pratique sévèrement réprimée par les autorités. En a découlé deux films, AU LOIN BALTIMORE tourné en 2016 et RODEO en 2022. ÇA BRÛLE est en quelque sorte l’antichambre de ces deux films, à l’abri des routes et des moteurs. Un jeune bikeur de banlieue rend visite à une femme - probablement chamane - dans son appartement. De là s’engage une discussion, une longue discussion de la durée du film. Il y a déjà là un geste radical, qui vient ébranler les stigmates du banlieusard et du film de banlieue. Ainsi, faire parler et donc faire entendre cinquante minutes durant le récit de vie d’habitant.e.s des banlieues, ce qu’on ne voit à peu près jamais dans le cinéma français. Néanmoins, la rue et ce qui s’y passe continue de marquer ces deux personnages. Alors, à la simple observation d’une allumette, ce sont ces mots qui émergent:

 

- Comme si là, demain, moi je suis condé. (...) Je te vois je te connais, je sais comment tu t’appelles, à chaque fois je te contrôle, t’as rien sur toi imaginons, mais je vais quand même tous les jours te contrôler, je te pose toujours les mêmes questions, je vais te contrôler je vais te fouiller, je vais te contrôler, je vais te fouiller, je vais te contrôler je vais te fouiller, je vais te contrôler je vais te fouiller, tous les jours… Arrête de me casser les couilles au bout d’un moment.

 

- Ils sont là pour activer le feu. Ça fait monter le feu ce genre d’attitudes, en fait.

 

ACAB !

 

Avril, ce sera aussi l’occasion de reprendre les rencontres autour de la psychiatrie et du cinéma. Le mois passé, Olivier Derousseau est venu présenter ses films et raconter quantité d’histoires. Ça a été riche et cela nous a guidé dans la suite de ce cycle. Notamment de se pencher sur ce qui s’est passé et se passe encore à la clinique de La Borde, fondée par le docteur Oury en 1953. Depuis ses débuts, cette clinique est habitée par une pensée et une pratique particulièrement radicales. À savoir que dans ce lieu-château, les soignant.e.s et les patient.e.s organisent, prennent en charge ensemble et collectivement leurs conditions d’existence. Et en 2012, il y a eu ce film, À PEINE OMBRE, réalisé par Nazim Djémaï. C’est un film de cinéaste car Nazim était cinéaste et un film de patient car Nazim séjournait à La Borde lorsqu’il l’a tourné. C’est donc sur ces deux jambes que se saisit l’horizontalité du lieu. Et nous, spectateurices, peinons à déterminer ce qui se passe sous nos yeux: boulanger ou fou ? menuisier ou fou ? philosophe ou fou ? médecin ou fou ? Il semblerait que la réponse tienne plutôt dans le “et”. Qu’on serait toujours au moins deux choses. Faire l'expérience de ce film, c’est magnifique et troublant à la fois. Pour en parler, on aura la chance d’avoir à nos côtés ce dimanche 16 avril, Geneviève Carles, qui a travaillé à la Borde et pour le film de Nazim.

 

« Je dis les fous. Par prudence. Dire, comme chacun s'autorise à le faire, les psychotiques, est une violence qui engendre des diagnostics, à vie. Par tendresse. On ne peut pas dire « les fous » sans les aimer un peu. Tous les pensionnaires ne méritent pas le mot. À côté des fous, il y a les fragiles, les boudeurs de la vie, les très fatigués. Si je m’autorise à les désigner, indifféremment, par le mot, c’est que les habitants de La Borde l’aiment bien. Nous, les fous. Il ne les vexe pas: au contraire…» Marie Depussé

 

L’été dernier, avec l’ami Alan, on avait eu la joie d’organiser un banquet et des interventions musicales dans un champ, entre un bois et une vigne, chez nos ami.e.s vigneron.n.es du Chambet. Ce moment, qu’on avait appelé CANTA, puisait dans les musiques et cultures traditionnelles, notamment occitanes. Le 19 avril, on souhaite, tous les trois, donner un écho à tout cela avec la venue du groupe BELUGUETA, dont l’une des chanteuses, Lisà, était venue l’été dernier avec BOSC. Le groupe est raconté tel quel: « Dans le mouvement de la nouvelle polyphonie occitane, Belugueta est un animal à part. Les cinq voix de ses chanteur-ses sont porteuses d’identités et de singularités qui nous emmènent loin des terres occitanes, peut-être proche d’un lieu archaïque lié à la fonction du chant : celui d’accompagner les événements d’une vie ». Il y a aussi le désir d’accompagner ce concert d’autres expériences. Une cantine avant le concert. Et des passeureuses de disques après, pour danser ! 1000 balles, Artmaillé et Androo, Cornair, on ne sait plus, se partageront les platines.

 

Aussi, n’oubliez pas qu’une fois par mois on peut voir et entendre un bout du travail de Danièle Huillet et Jean-Marie Straub. Ce sera cette fois GESCHICHTSUNTERRICHT (1972): enquête sur l'homme qui inventa l'impérialisme.

 

Et à la fin du mois, du 24 au 30, ce sera le temps d’une vaste collaboration - LE DYKE-O-RAMA - avec nos ami.x.e.s du TU. (“Coucou” d’Alice du TU au moment où on l’écrit ce texte). Autour de la pièce J.J. de Pauline L. Boulba et Aminata Labor qui sera joué à ce moment-là, une grande série de films est prévue au Spoutnik, dans le désir de célébrer la production culturelle gouine (dyke en anglais). Ces films ont été choisis par le TU, eden levi am, ghalas charara, le Fesses-tival et nous-mêmes.

 

Tout, tout, tout, tout, tout et tout et tout ça nous réjouit. Tom & Nathan



NUESTRA VOZ DE TIERRA, MEMORIA Y FUTURO de Marta Rodriguez et Jorge Silva

CINÉMA DE DÉCOLONISATION


Composé de mythes, de fantômes, d'idéologie et de poésie, ce film est né de l'expérience de cinq années de travail engagé en collaboration avec la communauté indigène de Coconuco et le CRIC (Conseil régional indigène du Cauca). Selon Silva, il était crucial d'intégrer les croyances magiques dans le discours du film. "Depuis cet univers, elles représentaient les formes de domination sous forme de symboles, des symboles de la conquête jusqu'à aujourd'hui, et cela nous a permis d'illustrer le processus long et complexe par lequel un groupe passe de la soumission à l'organisation".

DE CIERTA MANERA de Sara Gómez

CINÉMA DE DÉCOLONISATION


Sara Gómez, on pourrait l’associer à une constellation de cinéastes femmes révolutionnaires apparue dans les années 70 au quatre coins du monde. Parmi elles, il y a Sarah Maldoror, Safi Faye, Djoura Abouda, dont on a déjà montré leurs films au Spoutnik. Dans leur cinéma, la question décoloniale y est primordiale. Décolonial jusqu’au processus même de fabrication d’un film, puisque tous les codes du cinéma dominant y sont détournés au profit d’un autre langage, celui qui permet justement de se tenir sincèrement du côté des minorités et de participer à leur émancipation. On a découvert son long-métrage DE CIERTA MANERA (1974-1977) il y a peu de temps. Et on s’est retrouvé renversé devant la liberté que se donne cette cinéaste. De prime abord, une simple histoire d’amour entre un ouvrier et une institutrice dans le Cuba de l’après-révolution. À partir de ce canevas s’engage toute une étude complexe sur les voies à suivre ou non pour pérenniser le socialisme. Le film devient alors un immense sac de nœuds, un bloc de tensions tant les questions s’accumulent: scolariser ou pas, moderniser ou pas, travailler ou pas, … Sara Gómez répond à ces questions non via le récit officiel et les images canoniques de la révolution mais prend le parti des femmes et des populations afrodescendantes, laissant voir par là qu’il n’y a qu’elles pour véritablement fédérer le peuple cubain. (Tom et Nathan)

ÇA BRÛLE de Lola Quivoron

SORTIE


Le mois d’avril sera aussi jalonné par une série de projections du film ÇA BRÛLE de Lola Quivoron. Depuis plusieurs années, cette jeune cinéaste française s’intéresse à la culture du rodeo urbain, la “bike life”, pratique sévèrement réprimée par les autorités. En a découlé deux films, AU LOIN BALTIMORE tourné en 2016 et RODEO en 2022. ÇA BRÛLE est en quelque sorte l’antichambre de ces deux films, à l’abri des routes et des moteurs. Un jeune bikeur de banlieue rend visite à une femme - probablement chamane - dans son appartement. De là s’engage une discussion, une longue discussion de la durée du film. Il y a déjà là un geste radical, qui vient ébranler les stigmates du banlieusard et du film de banlieue. Ainsi, faire parler et donc faire entendre cinquante minutes durant le récit de vie d’habitant.e.s des banlieues, ce qu’on ne voit à peu près jamais dans le cinéma français.

À PEINE OMBRE de Nazim Djemaï

CINÉMA(S) ET PSYCHIATRIE(S) # 2: FENÊTRE SUR LA BORDE


Qu’est-que c’est que ce monde de fous ? Ce film montre l’institution particulière qu’est la Clinique psychiatrique de La Borde, berceau de la psychothérapie institutionnelle fondé par le Docteur Oury en 1953. Le château est le lieu central où tout a commencé et où le Docteur Oury a installé ses premiers patients. Aujourd’hui il y a quatre secteurs d’hospitalisation qui accueillent cent sept personnes et trente en hôpital de jour. Bien que le prix de la journée d’hospitalisation soit inférieur à celui des établissements de même type, cette institution, par sa singularité, reste fragile. Le film sera constitué d’un chapelet d’entretiens où chacun décide du lieu où il souhaiterait être filmé, choix parfois insolite du personnage. C’est grâce à cette proposition que nous appréhenderons la topographie du paysage labordien et ce sur une étendue de 40 hectares de bois et d’étangs, où chacun circule librement dans ses différents espaces. La Borde et ses entours, les écuries, le poulailler, le jardin potager, la serre etc. sont rythmés par le défilement des saisons.

BELUGUETA – 1000 BALLES – ARTMAILLÉ – ANDROO CORNAIR

MANGER ECOUTER ET DANSER AU SPOUTNIK


L’été dernier, avec l’ami Alan, on avait eu la joie d’organiser un banquet et des interventions musicales dans un champ, entre un bois et une vigne, chez nos ami.e.s vigneron.n.es du Chambet. Ce moment, qu’on avait appelé CANTA, puisait dans les musiques et cultures traditionnelles, notamment occitanes. Le 19 avril, on souhaite, tous les trois, donner un écho à tout cela avec la venue du groupe BELUGUETA, dont l’une des chanteuses, Lisà, était venue l’été dernier avec BOSC. Le groupe est raconté tel quel: « Dans le mouvement de la nouvelle polyphonie occitane, Belugueta est un animal à part. Les cinq voix de ses chanteur-ses sont porteuses d’identités et de singularités qui nous emmènent loin des terres occitanes, peut-être proche d’un lieu archaïque lié à la fonction du chant : celui d’accompagner les événements d’une vie». Il y a aussi le désir d’accompagner ce concert d’autres expériences. Une cantine avant le concert. Et des passeur.euses de disques après, pour danser ! 1000 balles, Artmaillé et Androo, Cornair, on ne sait plus, se partageront les platines.

GROOVADELIC

cinéma et dj set organisé par le ZOO


Pour les 10 ans des Groova, Psyberpunk relie le 1er étage de l'Usine pour le transformer en générateur à expériences psycho sensorielle.s La trajectoire du module Spoutnik sera reprogrammée sur une orbit plus basse afin de pouvoir projeter sur son superbe écran : HOME de Yann Arthus - Bertrand , puis on explorera le mythique MICROCOSMOS de Claude Nuridsany et Marie Pérennou , avant de plonger sous l'eau avec PLANÈTE BLEUE- L'HISTOIRE NATURELLE DES MERS de la BBC. On devrait en ressortira ébahi par la beauté de notre vaisseau interstellaire appelé Terre et par les créatures la peuplant. Ce voyage visuel sera sonorisé par un live de SAM MARYU, suivi du Chill psychédélique de INJUSTE. JAYAN cloturera la nuit avec son Chillout Psycho-Forestien Reste du voyage: Le Zoo sera transformé en temple de la Dark Prog avec : Kliment (Zenon Rec - Bulgarie) , Radioactive.Cake (Glitchy Tonic- Berlin), SEKOYA (Occulta rec) Captain Flow-R et nos residents: Argonaut et Psyberpunk à la Makhno fera office de chaudron Psychedelique - Forest : Special Guest : OUAT (Foresdelic rec) accompagné par Amazon, Arkama et Jayan Le Zoo

LESBORAMA + THE AGRESSIVES

DYKE-O-RAMA en collaboration avec le TU


Existe-il une culture lesbienne ? réponse internationale et historique à travers une archive d’images (1912-1995) : appropriation joyeuse et détournement féroce d'images produites par la culture mainstream, ponctuées d’entretiens avec des figures lesbiennes du monde entier. ++++++++ Ce documentaire, filmé à New York entre 1997 et 2004, suit les “Aggressives” ou "AG" - un groupe de personnes queer racisées, assigné femme à la naissance, qui se présentent et/ou s'identifient comme masculines: Marquise Balenciaga, Kisha Batista, Chin Tsui, Rjai Johnson, Octavio Sanders et Trevon Haynes. Iels partagent leurs peurs, leurs secrets et leurs rêves et abordent des sujets tels que la race, le genre et la sexualité.

REBEL DYKES

DYKE-O-RAMA en collaboration avec le TU


Entre images d’archives, animations et interviews-témoignages, Rebel Dykes nous plonge dans le Londres des années 80-90, les manifs anti-Thatcher, les mobilisations gays et lesbiennes pour les personnes atteintes du VIH-sida et les squats. Sur un fond de musique punk et post-punk portés par des groupes sans mec cis, on suit des bouts de vie d’une famille choisie de gouines radicales qui fréquentaient alors l’un des premiers clubs queer lesbien SM de la city, Chain Reaction. La parole donnée à celleux qui ont fait l’histoire lesbienne d’Angleterre, dans toute leur radicalité, leur joie et leurs amours partagés. God save the queers!

A LITANY FOR SURVIVAL: THE LIFE AND WORK OF AUDRE LORDE

DYKE-O-RAMA en collaboration avec le TU


Portrait en entretiens, lectures et témoignages d'Audre Lorde, poètesse noire, lesbienne, féministe, guerrière et mère. Décédée d’un cancer du sein en 1992, Audre Lorde nous a laissé une œuvre littéraire et militante puissante comptant entre autres : Zami: A New Spelling of my Name, The Black Unicorn, The Cancer Journals et Uses of the Erotic: The Erotic as Power.

CHAVELA

DYKE-O-RAMA en collaboration avec le TU


Figure de proue de la musique mexicaine Ranchera, habituellement réservé aux hommes, Chavela Vargas, restera à jamais empreinte de récits et de légendes. Portant le pistolet, fumant, buvant et s’habillant “comme un homme” dès les années 1940, Chavela a toujours refusé de se conformer. Elle a chanté avec passion et mélancolie l’amour, la vie et la mort jusqu’à ses 93 ans. Amante, entre autres, de Frida Kalho ou encore Ava Gardner, Chavela est une figure radicale et incontournable de l’histoire queer de Mexico.

ESTHER NEWTON MADE ME GAY

DYKE-O-RAMA en collaboration avec le TU


Esther Newton was drawn to the drag scene as a student in the 1950s. The film’s amazing archive footage encompasses gay liberation, the feminist sex wars, AIDS activism and life on the safe haven of Fire Island.

J.J de Pauline L. Boulba & Aminata Labor

DYKE-O-RAMA en collaboration avec le TU


J. J. suit le voyage d'Ami & Popo à New York au printemps 2022. Sur les traces de Jill Johnston (1929-2010), les deux gouinxes-enquêteurices rencontrent des personnes qui ont connue Jill critique de danse, Jill lesbienne radicale, Jill performeuse, etc. Les multiples facettes de Jill sont autant d'accès aux héritages lesbiens, à la place des gouinxes dans l'art et aux corps dans les espaces militants. Au TU, le film J. J. sera présenté dans une version spéciale Genève aka en cours de montage.

STORMÉ: THE LADY OF THE JEWEL BOX + THE SHAKEDOWN

DYKE-O-RAMA en collaboration avec le TU


Un court portrait de Stormé DeLarverie par Michelle Parkerson à travers des interviews et des images d’archives. Une dyke-con aux multiples facettes, MC, chanteuse jazz et male impersonator pour The Jewel Box, émeutière de Stonewall, puis videuse pour les bars lesbiens de New York. Vous n’êtes pas prêtxe de l’oublier. ++++++ Shakedown raconte l’histoire et la genèse de la scène des clubs de strip-tease lesbiens noirs de Los Angeles. Possédé et géré par des femmes, underground et illégal par nature, le club Shakedown est la version plus sombre, plus rapide et plus jeune de cette culture de la danse.

APPROPRIATE BEHAVIOR

DYKE-O-RAMA en collaboration avec le TU


Pour Shirin, faire partie d’une famille persane bien sous tous rapports n’a jamais été facile. Ses proches ne savent pas qu’elle est bisexuelle et son ex-petite amie, Maxine, ne comprend pas pourquoi elle ne leur dit pas. Quand son frère annonce ses fiançailles avec une Iranienne vue et approuvée par les parents, Shirin sonne l’heure de la rébellion. Appropriate Behavior est avant tout le projet de Desiree Akhavan, scénariste-réalisatrice-actrice principale, acclamée au dernier festival de Sundance où le film a fait sa première mondiale.

GO FISH

DYKE-O-RAMA en collaboration avec le TU


Romcom lesbienne et queer drama? Quoi de mieux pour terminer cette semaine de dyke culture ? Max cherche l'amour. Kia, elle, a déjà trouvé son grand amour avec Evy, qui vit toujours chez sa mère et s'efforce de se débarrasser de son ex-mari. Enfin, il y a Ely, ancienne élève de Kia, qui semble prête à tout. Ely vit avec Daria, LA lesbienne de la ville: elle a couché partout et brisé tous les cœurs. Kia pense que Max aimerait bien Ely, Daria pense aussi qu'Ely et Max sont faits l'un pour l'autre et très vite, on commence déjà à échafauder un plan…