Unrest + White Epilepsy


ven. 7 déc. 2018   19h

Réalisation
Philippe Grandrieux
Pays
France
Année
2011
2017
Langue
sans dialogues
Format
DCP
Durée
108'
Distribution
Collaboration
Cycle

Philippe Grandrieux
En collaboration avec la Head - département cinéma.

ven. 7 déc. 2018, en présence de Philippe Grandrieux, discussion avec Pierre-Yves Vandeweerd


Unrest
Philippe Grandrieux, France, 2017, 47’, coul., DCP, sans parole

White Epilepsy est le dernier mouvement d’une trilogie initiée par White Epilepsy et Meurtrière qui nous rapproche d’un corps comme revenu du fond des âges, un corps archaïque que l’on ne connaît pas et qui pourtant ne cesse de projeter en nous son ombre, son inquiétude.

– Philippe Grandrieux

White Epilepsy
Philippe Grandrieux, France, 2011, 61’, coul., DCP, sans parole

Les figures qui hantent le film ont une réalité étrange, envahissante. Elles sont soumises à des forces souterraines qui les relient entre elles. Leurs actes répondent à une injonction que nous ne pouvons pas comprendre, à laquelle nous n’avons pas accès, mais dont nous pressentons l’impérieuse souveraineté. Une humanité ancienne, archaïque, répète au cœur de la forêt les scènes défaites d’une cérémonie. C’est un rêve ou un cauchemar. Le récit est tissé par la peur, la sexualité et notre animalité qui sourd à fleur de peau.

Le film se construit par un agencement d’intensités affectives par lequel se développe la narration, un agencement d’intensités nerveuses. Cette narration particulière conduit celui qui regarde le film à éprouver le monde de White Epilepsie depuis ses expériences intimes de la peur et du désir, depuis l’entrelacement affectif qui est le sien.

– Philippe Grandrieux

philippe grandrieux cinéma spoutnik white epilepsy

Philippe Grandrieux

Le travail de Philippe Grandrieux s’étend sur de nombreux territoires : fiction, documentaire, performance, installation… Ses longs métrages, Sombre (1998) récompensé au festival de Locarno, La Vie nouvelle (2002), Un lac (2008) primé à la Mostra de Venise (Orizzonti) et Malgré la nuit (2015) font référence en termes de photographie, de travail sur le son, d’expérimentation narrative et figurative.

En janvier 2011 il réalise un documentaire sur le cinéaste japonais Masao Adachi, premier portrait d’une série imaginée par Nicole Brenez et Philippe Grandrieux. Il se peut que la beauté ait renforcé notre résolution / Masao Adachi a été projeté au Spoutnik en 2015 dans le cadre d’un programme sur les années de plomb.

Philippe Grandrieux vient aussi de terminer le dernier mouvement d’une trilogie de films sur le corps issus d’un travail avec danseurs et danseuses, dont chaque épisode, White Epilepsy, Meurtrière et Unrest, donne lieu à un film et à une performance. Les trois ensembles font souvent l’objet d’une installation hybride avec projections simultanées.

philippe grandrieux cinéma Spoutnik