La Flor – Partie 3


dim. 17 mars 2019   19H
sam. 23 mars 2019   19H
sam. 13 avril 2019   19H

Réalisation
Mariano Llinás
Pays
Argentine
Année
2018
Langue
ST français
VO espagnol
Format
DCP
Durée
225’
Avec
Elisa Carricajo
Valeria Correa
Pilar Gamboa
Laura Paredes
Distribution
Cycle


le film labyrinthique de Mariano Llinás

Cette partie présente le dernier acte de l’épisode 3, film d’espionnage sur fond de guerre froide, où les quatres figures principales sont traquées par quatre autres femmes pour un duel qui n’aura pas lieu. L’épisode 4 est un point clé du film entier. Les quatre actrices incarnent leurs propres rôles, jouant divers personnage abstraits devant la caméra tenue par le réalisateur lui-même. Cette série de fictions dans la fiction fait voyager du Canada en Amérique du Sud, à la recherche du plus beau Pau d’arco (ou Lapacho, arbre sacré des Incas). Avec un scénario moins concret et narratif que les autres épisodes, cette mise en abîme met en scène certains aspects de la relation entre le réalisateur et les actrices. Dans des dialogues conflictuels, elles demandent un script précis alors que lui-même évite la question en filmant des objets inanimés.

La Flor – Le film labyrinthique de Mariano Llinás

La Flor est un film labyrinthique, une oeuvre qui contient six films dont les histoires s’entrelacent selon un schéma donné par la forme d’une fleur – ou d’une fourche à quatre dents. Quatre actrices évoluent dans des rôles qui changent du tout au tout dans des épisodes qui diffèrent par leurs styles narratifs et genres cinématographiques. Ces parties rendent un hommage anthologique à la pratique du cinéma et en explorent son histoire, ses codes et ses registres. Six histoires, dont quatre qui ne s’achèvent pas, sont racontées à la façon d’un film fantastique, d’une comédie musicale dramatique, d’un film d’espionnage, d’un film essai, d’un classique du cinéma français et d’un film historique.

La Flor est écrite tout particulièrement pour un quatuor d’actrices qui forment une compagnie de théâtre (Piel de Lava) en Argentine. Elles ont participé à ce travail cinématographique monumental durant une dizaine d’années. Le résultat, d’environ 14 heures de film, est une oeuvre hybride et étrange, issue de la rencontre entre cinéma, théâtre et littérature. D’une fiction à l’autre, La Flor change complètement d’univers et ce sont les actrices qui font avancer le récit. Au bout du compte c’est leur portrait que le film veut dresser, à travers la complexité des histoires racontées et la pluralité des personnages qu’elles jouent.

Immersif et jubilatoire, à la façon d’un épais roman dans lequel on se plonge en entier, La Flor fait voyager dans le monde et les époques avec humour et poésie. De l’approche exceptionnelle de Mariano Llinás en résulte un film tout à fait accessible et sans longueures inutiles. Par l’emprunt de codes de cinéma populaire sous la forme de plusieurs systèmes narratifs individuels placés sous la même bannière, il met en avant le plaisir de raconter des histoires. Selon lui: “un film devrait constituer une série de films comme des périodes de vie et le cinéma devrait pouvoir montrer cette marche du temps et du processus d’apprentissage”.

Le Cinéma Spoutnik est ravi de présenter ce film marathon coup de coeur diffusé en quatre parties de moins de quatre heures chacune.

spoutnik





La Flor

La Flor est un film labyrinthique, une oeuvre qui contient six films dont les histoires s’entrelacent selon un schéma donné par la forme d’une fleur – ou d’une fourche à quatre dents. Quatre actrices évoluent dans des rôles qui changent du tout au tout dans des épisodes qui diffèrent par leurs styles narratifs et genres cinématographiques. Ces parties rendent un hommage anthologique à la pratique du cinéma et en explorent son histoire, ses codes et ses registres. Six histoires, dont quatre qui ne s’achèvent pas, sont racontées à la façon d’un film fantastique, d’une comédie musicale dramatique, d’un film d’espionnage, d’un film essai, d’un classique du cinéma français et d’un film historique.

La Flor est écrite tout particulièrement pour un quatuor d’actrices qui forment une compagnie de théâtre (Piel de Lava) en Argentine. Elles ont participé à ce travail cinématographique monumental durant une dizaine d’années. Le résultat, d’environ 14 heures de film, est une oeuvre hybride et étrange, issue de la rencontre entre cinéma, théâtre et littérature. D’une fiction à l’autre, La Flor change complètement d’univers et ce sont les actrices qui font avancer le récit. Au bout du compte c’est leur portrait que le film veut dresser, à travers la complexité des histoires racontées et la pluralité des personnages qu’elles jouent.

Immersif et jubilatoire, à la façon d’un épais roman dans lequel on se plonge en entier, La Flor fait voyager dans le monde et les époques avec humour et poésie. De l’approche exceptionnelle de Mariano Llinás en résulte un film tout à fait accessible et sans longueures inutiles. Par l’emprunt de codes de cinéma populaire sous la forme de plusieurs systèmes narratifs individuels placés sous la même bannière, il met en avant le plaisir de raconter des histoires. Selon lui: “un film devrait constituer une série de films comme des périodes de vie et le cinéma devrait pouvoir montrer cette marche du temps et du processus d’apprentissage”.

Le Cinéma Spoutnik est ravi de présenter ce film marathon coup de coeur diffusé en quatre parties de moins de quatre heures chacune.