La Flor – Partie 1


mer. 6 mars 2019   19H
jeu. 7 mars 2019   19H
ven. 8 mars 2019   19H
sam. 9 mars 2019   19H
sam. 6 avril 2019   19H

Réalisation
Mariano Llinás
Pays
Argentine
Année
2018
Langue
ST français
VO espagnol
Format
DCP
Durée
226’
Avec
Elisa Carricajo
Valeria Correa
Pilar Gamboa
Laura Paredes
Distribution
Cycle


le film labyrinthique de Mariano Llinás

Cette première partie – qui fut aussi le pilote qui permit la finalisation du film entier – consiste en une préface du réalisateur présentant le ton et le schéma suivi tout au long de La Flor et de ses deux premiers épisodes. Le premier est un hommage aux films de série B américains à travers l’expédition d’une équipe de scientifiques dans le désert argentin qui fait l’excavation d’une momie qui semblerait maléfique. Dans le second épisode, un groupuscule étrange met tout en oeuvre pour trouver du venin de scorpion à des fins thérapeutiques. En même temps, on suit les déboirs d’un ancien couple de chanteur·se·s populaires qui doivent se réunir pour enregistrer “Yo soy el fuego”. Ce tube potentiel sur la rupture, n’existera que si les deux, malgré la haine, se retrouvent en studio pour régler leurs comptes en chantant.

La Flor – Le film labyrinthique de Mariano Llinás

La Flor est un film labyrinthique, une oeuvre qui contient six films dont les histoires s’entrelacent selon un schéma donné par la forme d’une fleur – ou d’une fourche à quatre dents. Quatre actrices évoluent dans des rôles qui changent du tout au tout dans des épisodes qui diffèrent par leurs styles narratifs et genres cinématographiques. Ces parties rendent un hommage anthologique à la pratique du cinéma et en explorent son histoire, ses codes et ses registres. Six histoires, dont quatre qui ne s’achèvent pas, sont racontées à la façon d’un film fantastique, d’une comédie musicale dramatique, d’un film d’espionnage, d’un film essai, d’un classique du cinéma français et d’un film historique.

La Flor est écrite tout particulièrement pour un quatuor d’actrices qui forment une compagnie de théâtre (Piel de Lava) en Argentine. Elles ont participé à ce travail cinématographique monumental durant une dizaine d’années. Le résultat, d’environ 14 heures de film, est une oeuvre hybride et étrange, issue de la rencontre entre cinéma, théâtre et littérature. D’une fiction à l’autre, La Flor change complètement d’univers et ce sont les actrices qui font avancer le récit. Au bout du compte c’est leur portrait que le film veut dresser, à travers la complexité des histoires racontées et la pluralité des personnages qu’elles jouent.

Immersif et jubilatoire, à la façon d’un épais roman dans lequel on se plonge en entier, La Flor fait voyager dans le monde et les époques avec humour et poésie. De l’approche exceptionnelle de Mariano Llinás en résulte un film tout à fait accessible et sans longueures inutiles. Par l’emprunt de codes de cinéma populaire sous la forme de plusieurs systèmes narratifs individuels placés sous la même bannière, il met en avant le plaisir de raconter des histoires. Selon lui: “un film devrait constituer une série de films comme des périodes de vie et le cinéma devrait pouvoir montrer cette marche du temps et du processus d’apprentissage”.

Le Cinéma Spoutnik est ravi de présenter ce film marathon coup de coeur diffusé en quatre parties de moins de quatre heures chacune.

spoutnik





La Flor

La Flor est un film labyrinthique, une oeuvre qui contient six films dont les histoires s’entrelacent selon un schéma donné par la forme d’une fleur – ou d’une fourche à quatre dents. Quatre actrices évoluent dans des rôles qui changent du tout au tout dans des épisodes qui diffèrent par leurs styles narratifs et genres cinématographiques. Ces parties rendent un hommage anthologique à la pratique du cinéma et en explorent son histoire, ses codes et ses registres. Six histoires, dont quatre qui ne s’achèvent pas, sont racontées à la façon d’un film fantastique, d’une comédie musicale dramatique, d’un film d’espionnage, d’un film essai, d’un classique du cinéma français et d’un film historique.

La Flor est écrite tout particulièrement pour un quatuor d’actrices qui forment une compagnie de théâtre (Piel de Lava) en Argentine. Elles ont participé à ce travail cinématographique monumental durant une dizaine d’années. Le résultat, d’environ 14 heures de film, est une oeuvre hybride et étrange, issue de la rencontre entre cinéma, théâtre et littérature. D’une fiction à l’autre, La Flor change complètement d’univers et ce sont les actrices qui font avancer le récit. Au bout du compte c’est leur portrait que le film veut dresser, à travers la complexité des histoires racontées et la pluralité des personnages qu’elles jouent.

Immersif et jubilatoire, à la façon d’un épais roman dans lequel on se plonge en entier, La Flor fait voyager dans le monde et les époques avec humour et poésie. De l’approche exceptionnelle de Mariano Llinás en résulte un film tout à fait accessible et sans longueures inutiles. Par l’emprunt de codes de cinéma populaire sous la forme de plusieurs systèmes narratifs individuels placés sous la même bannière, il met en avant le plaisir de raconter des histoires. Selon lui: “un film devrait constituer une série de films comme des périodes de vie et le cinéma devrait pouvoir montrer cette marche du temps et du processus d’apprentissage”.

Le Cinéma Spoutnik est ravi de présenter ce film marathon coup de coeur diffusé en quatre parties de moins de quatre heures chacune.