I BURY THE LIVING

ven. 19 déc. 2008 23h30
Réalisation |
Albert Band
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Pays |
États-Unis
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Année |
1958
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Langue |
ST français
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Format |
Vidéo
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Durée |
76' |
Avec |
Richard Boone
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Cycle |
Séances psychotroniques |
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE GRATUITE
Robert Kraft se voit confier la tâche de s’occuper du cimetière d’Immortal Hills. Il s’aide d’épingles à tête noire et blanche pour marquer, sur une grande carte de l’endroit, les tombes qui sont occupées (en noir) de celles qui sont encore vides (en blanc). Or un jour, notre héros se trompe et indique avec deux aiguilles noires les fosses vacantes de futurs concessionnaires. Cela n’aurait dû prêter à aucune conséquence mais le lendemain, ces deux personnes décèdent. Robert Kraft aurait-il le don de tuer, par un coup d’épingle, la population de la ville ?
Par son scénario original, I BURY THE LIVING est le digne ancêtre de la série télévisée de Rod Serling TWILIGHT ZONE qui sera diffusé dès l’année suivante. Petit budget ne rimant pas avec petit talent, tous les moyens techniques sont utilisés au maximum de leurs capacités. Dans le rôle de Robert Kraft, Richard Boone livre l’une de ses grandes interprétations après ses rôles de cow-boy dans d’inoubliables westerns. N’oublions pas la frénétique musique de Gerald Fried (compositeur des premiers films de Stanley Kubrick) et, surtout, les incroyables décors qui, derrière un look très simple, reviennent à l’efficacité de l’expressionnisme allemand. Notons qu’il s’agit du deuxième film d’Albert Band, futur fondateur de la boîte de production Empire (en toute simplicité) au sein de laquelle son fils, Charles, sera un des producteurs les plus avisés (RE-ANIMATOR, TROLL, GHOULIES, la crème des films psychotroniques des années 80…).
Séances psychotroniques
Depuis septembre 2006, les films dits psychotroniques (soit une oeuvre ignorée par l’establishment critique, du fait de son origine obscure ou de sa médiocrité telle que définie par le goût de la majorité comme l’a écrit le critique de cinéma Michael J. Weldon, inventeur du terme) sont montrés à 23h30 le dernier vendredi du mois, en séance gratuite. Tous les genres y sont représentés, films de série B comme nanars de série Z, dans la plus pure tradition du cinéma de minuit.