Filmer est un chant, filmer est une danse: Sandra Davis – Maya Corboud – Emmanuelle Bonnet
ven. 10 janv. 2020 20:30
Réalisation |
Sandra Davis
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Pays |
États-Unis
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Année |
1991
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Langue |
VO anglais
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Format |
16mm
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Durée |
1h30 |
Distribution |
Light Cone |
Cycle |
Performances |
performances projections 16mm
Courts métrages de Sandra Davis
Exercices de voix et de gestes par Emmanuel Bonnet et Maya Corboud
Au sud
1991, France, 16 mm, 8′
Une fois habitée
1992, France, 16 mm, 7′
À la campagne. À Khan-Tan-Su
1992, France, 16 mm, 3′
Crepuscule Pond and Chair
2002 – France, 16 mm, 7′
For a Young Filmmaker / À une jeune cinéaste
2012, France, 16 mm, 6′
Saisonnier
2016, France, 16 mm, 7′
Sandra Davis fait des films pour les autres. Chacune de ses bobines est dédiée à un.e ami.e, comme une lettre en mouvement exprimant sa passion pour les lieux et les choses qui l’affectent. Soleil, vagues, machines à café, briques, mots, mouvements, musiques, Sarah Vaughan, Chet Baker et autres sont les motifs, sans cesse renouvelés, répétés, scandés, de ces “Odes” comme la cinéaste aime les nommer. La caméra, ici, semble prolongement du désir de voir, le prolongement du corps aussi.
et…
Plus ou moins six interludes de Maya Corboud et Emmanuelle Bonnet, qui entre les films, tenteront d’intervenir avec leurs voix et leurs gestes. Aussi bien héritières des explorations du corps et de la voix de Meredith Monk et Trisha Brown que dans le sillage des ballades de Radka Toneff, Nancy Wilson et Betty Carter. Aussi bien ouvertes aux cris qu’aux accords séduisants, ouvertes aux chutes aussi bien qu’à la grâce d’un geste. Ces deux expérimentatrices rassemblent les promesses d’un écho particulièrement beau aux films de Sandra Davis.