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BLACK MOTHER


ven. 11 mai 2018   20h30
sam. 12 mai 2018   20h30
dim. 13 mai 2018   20h30
mar. 15 mai 2018   20h30
mar. 22 mai 2018   20h30
ven. 25 mai 2018   20h30

Réalisation
Khalik Allah
Pays
États-Unis
Année
2018
Langue
ST français
VO anglais
Format
DCP
Durée
75′
Cycle


KHALIK ALLAH - DIPTYQUE FIELD NIGGAS, BLACK MOTHER

KHALIK ALLAH – DIPTYQUE FIELD NIGGAS, BLACK MOTHER
VENDREDI 11 MAI SÉANCE EN PRÉSENCE DE KHALIK ALLAH

Avec “Black Mother”, Khalik Allah explore son pays natal – la Jamaïque – à travers des portraits issus d’interactions avec la population et sa propre famille. Le film est une symphonie audiovisuelle qui raconte ce pays à travers sa relation avec son histoire coloniale, le racisme, le travail du sexe, la nature et les cultes revivalistes. Il met en perspective l’ouvrage “La destruction de la civilisation noire” de Chancellor Williams avec l’histoire tourmentée d’une île en perpétuelle transformation.

Avec une approche intimiste et une proximité avec les personnes filmées, Khalik Allah parvient à transcender les singularités pour en extraire une âme collective. Les aspirations spirituelles du réalisateur apparaissent dans les instants contemplatifs de chants et de prières dans une nature luxuriante. La figure matriarcale est au centre de sa mystification qu’il sublime à travers le portrait de plusieurs femmes issues de milieux différents. Le film est composé en trois actes qui renvoient aux trois trimestres de la grossesse qui explorent des questions identitaires du point de vue sociétal et spirituel à la fois.

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KHALIK ALLAH – DIPTYQUE FIELD NIGGAS, BLACK MOTHER

Le cinéma Spoutnik est ravi d’annoncer la venue de Khalik Allah, réalisateur photographe de New-York, pour présenter son dernier film “Black Mother”, pour une séance de rattrapage de “Field Niggas” et une magnifique carte blanche Blaxploitation dans le cycle films de minuit.

Né en 1985, Khalik Allah est un photographe et réalisateur basé à New-York. Son travail a été décrit comme un “street opera”, empreint à la fois d’un “brut viscéral” et d’une “beauté fascinante”. Khalik Allah dépeint des portraits qui touchent une certaine intimité des personnes dont il recueille les témoignages. En plus de ses projets personnels, il a travaillé comme photographe pour Wu-Tang Clan et co-dirigé des vidéoclips pour Beyoncé.

Dans son premier long métrage, “Field Niggas”, Khalik Allah réalise des portraits de nuit d’hommes et de femmes du croisement de la 125e et Lexington Avenue à Harlem, avec un usage du ralenti et une désynchronisation des voix. Il porte à l’écran des personnes souvent marginalisées et croulant sous les difficultés familiales, financières et de dépendances, leur rendant leurs qualités profondément humaines. Ces personnes, rarement entendues ou vues à l’écran, témoignent des difficultés à vivre dans une société contemporaine au contexte historique empli d’inégalité et d’exploitation.

Son second et dernier long métrage “Black Mother” est un retour aux sources jamaïcaines du réalisateur avec une approche très personnelle, spirituelle et historique à la fois. Tournant cette fois-ci de jour, il travaille avec cette lumière abondante qu’il reflète sur les personnes qu’il accompagne. Il porte un regard particulier sur la figure de la Mère qu’il signifie comme l’origine du monde.

« These two films stand as a diptych. Also, both films are mirrors, reflecting history in modern day, especially the history of slavery and rebellion. Many of the people speaking in “Black Mother” are Maroons, who defeated the British in 1738. The field slaves in America were similar to the Maroons, in spirit, in desiring freedom.

“Field Niggas” was one street corner in New York. “Black Mother” is an entire island. My objective was to maintain intimacy even through a much wider scope. “Black Mother” is more of an inward, introspective film – a spiritual vision I alluded to in “Field Niggas” but which finds fuller expression in “Black Mother” »

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Khalik Allah - diptyque field niggas, black mother

Dans son premier long métrage, “Field Niggas”, Khalik Allah réalise des portraits de nuit d’hommes et de femmes du croisement de la 125e et Lexington Avenue à Harlem, avec un usage du ralenti et une désynchronisation des voix. Il porte à l’écran des personnes souvent marginalisées et croulant sous les difficultés familiales, financières et de dépendances, leur rendant leurs qualités profondément humaines. Ces personnes, rarement entendues ou vues à l’écran, témoignent des difficultés à vivre dans une société contemporaine au contexte historique empli d’inégalité et d’exploitation.

Son second et dernier long métrage “Black Mother” est un retour aux sources jamaïcaines du réalisateur avec une approche très personnelle, spirituelle et historique à la fois. Tournant cette fois-ci de jour, il travaille avec cette lumière abondante qu’il reflète sur les personnes qu’il accompagne. Il porte un regard particulier sur la figure de la Mère qu’il signifie comme l’origine du monde.

These two films stand as a diptych. Also, both films are mirrors, reflecting history in modern day, especially the history of slavery and rebellion. Many of the people speaking in “Black Mother” are Maroons, who defeated the British in 1738. The field slaves in America were similar to the Maroons, in spirit, in desiring freedom.

“Field Niggas” was one street corner in New York. “Black Mother” is an entire island. My objective was to maintain intimacy even through a much wider scope. “Black Mother” is more of an inward, introspective film – a spiritual vision I alluded to in “Field Niggas” but which finds fuller expression in “Black Mother”.