Khalik Allah - diptyque field niggas, black mother

Dans son premier long métrage, “Field Niggas”, Khalik Allah réalise des portraits de nuit d’hommes et de femmes du croisement de la 125e et Lexington Avenue à Harlem, avec un usage du ralenti et une désynchronisation des voix. Il porte à l’écran des personnes souvent marginalisées et croulant sous les difficultés familiales, financières et de dépendances, leur rendant leurs qualités profondément humaines. Ces personnes, rarement entendues ou vues à l’écran, témoignent des difficultés à vivre dans une société contemporaine au contexte historique empli d’inégalité et d’exploitation.

Son second et dernier long métrage “Black Mother” est un retour aux sources jamaïcaines du réalisateur avec une approche très personnelle, spirituelle et historique à la fois. Tournant cette fois-ci de jour, il travaille avec cette lumière abondante qu’il reflète sur les personnes qu’il accompagne. Il porte un regard particulier sur la figure de la Mère qu’il signifie comme l’origine du monde.

These two films stand as a diptych. Also, both films are mirrors, reflecting history in modern day, especially the history of slavery and rebellion. Many of the people speaking in “Black Mother” are Maroons, who defeated the British in 1738. The field slaves in America were similar to the Maroons, in spirit, in desiring freedom.

“Field Niggas” was one street corner in New York. “Black Mother” is an entire island. My objective was to maintain intimacy even through a much wider scope. “Black Mother” is more of an inward, introspective film – a spiritual vision I alluded to in “Field Niggas” but which finds fuller expression in “Black Mother”.




BLACK MOTHER

KHALIK ALLAH - DIPTYQUE FIELD NIGGAS, BLACK MOTHER


Son second et dernier long métrage “Black Mother” est un retour aux sources jamaïcaines du réalisateur avec une approche très personnelle, spirituelle et historique à la fois. Tournant cette fois-ci de jour, il travaille avec cette lumière abondante qu’il reflète sur les personnes qu’il accompagne. Il porte un regard particulier sur la figure de la Mère qu’il signifie comme l’origine du monde.

FIELD NIGGAS

KHALIK ALLAH - DIPTYQUE FIELD NIGGAS, BLACK MOTHER
EN PRÉSENCE DE KHALIK ALLAH


Dans son premier long métrage, “Field Niggas”, Khalik Allah réalise des portraits de nuit d’hommes et de femmes du croisement de la 125e et Lexington Avenue à Harlem, avec un usage du ralenti et une désynchronisation des voix. Il porte à l’écran des personnes souvent marginalisées et croulant sous les difficultés familiales, financières et de dépendances, leur rendant leurs qualités profondément humaines. Ces personnes, rarement entendues ou vues à l’écran, témoignent des difficultés à vivre dans une société contemporaine au contexte historique empli d’inégalité et d’exploitation.

Khalik Allah présentera son livre « Souls Against The Concrete » au CPG – Centre de la photographie de Genève, le 12 mai 2018


Né en 1985, Khalik Allah est un photographe et réalisateur basé à New-York. Son travail a été décrit comme un “street opera”, empreint à la fois d’un “brut viscéral” et d’une “beauté fascinante”. Khalik Allah dépeint des portraits qui touchent une certaine intimité des personnes dont il recueille les témoignages. En plus de ses projets personnels, il a travaillé comme photographe pour Wu-Tang Clan et co-dirigé des vidéoclips pour Beyoncé.