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AU HASARD BALTHAZAR


dim. 7 déc. 2014   20h30

Réalisation
Robert Bresson
Pays
France
Suède
Année
1966
Langue
version française
Format
35mm
Durée
95'
Collaboration

Cycle

LUMIÈRE NOIRE ROBERT BRESSON

DANS LE CADRE DU CYCLE « LUMIÈRE NOIRE ROBERT BRESSON »
EN COLLABORATION AVEC LA HEAD ET LE MAMCO

Balthazar est un âne heureux vivant en compagnie de Marie, petite fille du Pays Basque à la lisière de son passage à l’âge adulte.

Des problèmes apparaissent et Balthazar se retrouve délaissé puis vendu. Commencent alors les tribulations d’un témoin de la vie des humains qui se vengent de leurs désespoirs sur lui.

Dans ce film, le regard de Bresson est distancié comme pour mieux approcher la vérité de ses personnages, utilisant l’âne comme prétexte à la peinture des travers humains. Dans une émission de l’ORTF diffusée le 11 mai 1966, Jean-Luc Godard, Louis Malle, François Reichenbach et Marguerite Duras présentent le film comme exceptionnel et marquant un tournant dans l’art cinématographique.

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LUMIÈRE NOIRE ROBERT BRESSON

Logique de la fragmentation, sciences des rythmes, dialectique du concret et de l’abstrait, « modèles » et non « acteurs », « cinématographe » et non « cinéma », le moins que l’on puisse dire, c’est que Robert Bresson (1901-1999) a développé une éthique et une esthétique à nulle autre pareille au court des quatre décennies qui verront la création de chefs d’œuvres tels que LE JOURNAL D’UN CURÉ DE CAMPAGNE, UN CONDAMNÉ À MORT S’EST ÉCHAPPÉ, PICKPOCKET, AU HASARD BALTHAZAR, LANCELOT DU LAC ou L’ARGENT. Peu à peu le religieux s’efface, laissant place à un Dieu présent mais caché. Si bien que son influence sur le cinéma et l’art contemporain, bien que souterraine, apparaît indéniable.

« Être contemporain est, avant tout une affaire de courage : parce que cela signifie être capable non seulement de fixer le regard sur l’obscurité de l’époque, mais aussi de percevoir dans cette obscurité une lumière qui dirigée vers nous, s’éloigne infiniment. »
Giorgio Agamben

C’est précisément ce qu’interroge cette programmation, pensée conjointement avec le département Cinéma/cinéma du réel de la HEAD, le Mamco et Spoutnik, en conviant non seulement des témoins privilégiés de son œuvre, tels que Mylène Bresson ou Evelyne Jardonnet, auteure d’un ouvrage récent sur PICKPOCKET, mais aussi un cinéaste comme Jean-Claude Rousseau ou de jeunes artistes comme Ulla von Brandenburg (exposée au Mamco) ou Stéphanie Cherpin. Points forts de cycle : les 2 week-ends permettront de questionner l’influence de Bresson respectivement sur des cinéastes actuels et sur la création artistique contemporaine. Discussions, présentations et table ronde permettront ainsi de rendre hommage à un cinéaste unique et exigeant mais aussi de vérifier à quel point il est toujours notre contemporain.

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Lumière noire Robert Bresson

Logique de la fragmentation, sciences des rythmes, dialectique du concret et de l’abstrait, « modèles » et non « acteurs », « cinématographe » et non « cinéma », le moins que l’on puisse dire, c’est que Robert Bresson (1901-1999) a développé une éthique et une esthétique à nulle autre pareille au court des quatre décennies qui verront la création de chefs d’œuvres tels que LE JOURNAL D’UN CURÉ DE CAMPAGNE, UN CONDAMNÉ À MORT S’EST ÉCHAPPÉ, PICKPOCKET, AU HASARD BALTHAZAR, LANCELOT DU LAC ou L’ARGENT. Peu à peu le religieux s’efface, laissant place à un Dieu présent mais caché. Si bien que son influence sur le cinéma et l’art contemporain, bien que souterraine, apparaît indéniable.

« Être contemporain est, avant tout une affaire de courage : parce que cela signifie être capable non seulement de fixer le regard sur l’obscurité de l’époque, mais aussi de percevoir dans cette obscurité une lumière qui dirigée vers nous, s’éloigne infiniment. »
Giorgio Agamben

C’est précisément ce qu’interroge cette programmation, pensée conjointement avec le département Cinéma/cinéma du réel de la HEAD, le Mamco et Spoutnik, en conviant non seulement des témoins privilégiés de son œuvre, tels que Mylène Bresson ou Evelyne Jardonnet, auteure d’un ouvrage récent sur PICKPOCKET, mais aussi un cinéaste comme Jean-Claude Rousseau ou de jeunes artistes comme Ulla von Brandenburg (exposée au Mamco) ou Stéphanie Cherpin. Points forts de cycle : les 2 week-ends permettront de questionner l’influence de Bresson respectivement sur des cinéastes actuels et sur la création artistique contemporaine. Discussions, présentations et table ronde permettront ainsi de rendre hommage à un cinéaste unique et exigeant mais aussi de vérifier à quel point il est toujours notre contemporain.