Jackie Raynal




Deux fois

«Vite, Zanzibar», Mosset et autres #4


Selon Adrian Martin, on peut voir dans ce film une nouvelle version d’Alice au pays des merveilles dans lequel une femme connaît une métamorphose perpétuelle, au cours de laquelle elle devient enfant. Elle entre dans ce rituel auto-érotique qui s’auto-pérpétue, non par des drogues hallucinogènes et autres accesoires dionysiens mais par les ponts de la narration, de la performance, du théâtre: les masques et les mouvements de l’artifice.

Hotel New York + Nadja à Paris

Ouverture avec Jackie Raynal


Jackie Raynal est d’abord monteuse ou plutôt « ouvrière spécialisée » comme elle aime le rappeler. Au début des années 60, à la faveur d’une rencontre avec Barbet Schroeder, elle se voit confier le montage de certains films d’Eric Rohmer, notamment son court-métrage Nadja à Paris (1964). Extrait de cette balade à Paris d’une étudiante américaine: « Je n’ai aucun but précis. Je m’assoie comme ça. Je n’attends personne, j’ai simplement envie d’être là. » En 1974, Jackie s’installe à New York et partage quelques années plus tard son expérience d’exil dans Hotel New York (1984). Extrait: « Laissons le destin jouer son rôle. »