
Scuola Senza Fine
Organisée par les éditions Clinamen
Scuola Senza fine d’Adriana Monti témoigne de l’expérience d’un groupe de femmes italiennes des années 70 qui, à 40, 50 ou 60 ans, reprennent le chemin de l’école. Pendant 150 heures, en compagnies d’enseignantes féministes, elles apprendront l’écriture, l’histoire, la philosophie, mais surtout, elles apprendront à penser leur apprentissage et l’émancipation qu’il leur apporte. Elles apprendront à se penser elles-même dans le monde qui les entoure.
En 1974 les syndicats obtiennent des patrons et de l’état italien 300 heures de cours payées pour les ouvriers, peu après, les femmes de ces derniers investissent également les cours et décident de ne plus quitter les bancs de l’école même au-delà des heures prévues. Dans le but de poursuivre cette éducation collective et autogéré, elles formeront ensuite le collectif de graphisme Gervasia Brocson.