VERS LA TENDRESSE + LA MORT DE DANTON


dim. 11 févr. 2018   15h
mar. 13 févr. 2018   20h30
jeu. 15 févr. 2018   20h30

Réalisation
Alice Diop
Pays
France
Année
2011
2016
Langue
VO français
Format
HD
Vidéo
Durée
102’
Cycle

LE CINÉMA DE ALICE DIOP

DIMANCHE 11 FÉVRIER À 15H SÉANCE EN PRÉSENCE DE ALICE DIOP
DISCUSSION ANIMÉE PAR LE COLLECTIF AFRO-SWISS

VERS LA TENDRESSE
France, 2016, 38’

Des jeunes hommes racontent leur rapport avec l’amour, le sexe et la tendresse. Les déambulations dans la ville mettent en scène ces hommes dans leurs représentations dans la société, tandis que les récits en voix-off présentent sans filtres des témoignages sur des sujets très intimes et loin des stéréotypes.

Pendant un atelier sur le thème de l’amour à Montreuil, Alice Diop a rencontré quatre jeunes hommes. Elle a enregistré leurs conversations et leurs témoignages et eu envie d’en faire en film. À partir de ce matériel sonore, elle a construit une « mise en scène de voix off » où les interprètes ne sont pas forcément ceux qui parlent. Vers la Tendresse explore le sentiment amoureux et questionne les représentations des masculinités aux cinéma ainsi que les normes affectives. Le film a reçu le César du meilleur court-métrage que la réalisatrice a dédiée à ces jeunes « dont les voix portent peu, pas assez et pour certains même plus du tout » comme Théo, Adama Traoré, Zyed et Bouna…

LA MORT DE DANTON
France, 2011, 64’

Steve Tientcheu, jeune comédien, est admis au Cours Simon, une formation d’acteurs·rices dans une prestigieuse école de théâtre de France. Il commence une nouvelle vie qui l’amène chaque jour de la cité des 3000 d’Aulnay-sous-Bois à Paris. Au Cours Simon, Steve est entouré de camarades blanc·he·s, issu·e·s en partie de familles fortunées et constamment renvoyé à sa provenance sociale. La mort de Danton raconte le parcours d’un jeune homme qui cherche à déjouer les statistiques pessimistes du déterminisme social.

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LE CINÉMA DE ALICE DIOP

Alice Diop est l’une des plus brillantes documentaristes françaises. Née en 1979, elle intègre l’atelier documentaire de la Fémis après un Master en Histoire et des études en sociologie visuelle. Son bagage sociologique nourrit le traitement cinématographique qu’elle pose sur ceux et celles qui n’ont ni parole ni visibilité. Avec La mort de Danton, portrait du jeune comédien Steven Tientcheu, elle gagne plusieurs prix dont une Étoile de la Scam et un prix au Cinéma du Réel à Paris. Après plusieurs années de repérages, elle finalise La permanence, film tourné dans une permanence gratuite à Bobigny pour des primo-arrivant·e·s. Son dernier film Vers la tendresse est primé du César du meilleur court métrage, qu’elle dédie aux victimes des violences policières.

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Le cinéma de Alice Diop

Alice Diop est l’une des plus brillante documentaristes françaises. Née en 1979 à Aulnay-sous-Bois, dans la cité des 3000 en banlieue Nord de Paris, dans une famille sénégalaise, elle intègre l’atelier documentaire de la Fémis après un Master en Histoire et des études en sociologie visuelle. Dès ses premiers films elle tourne dans la banlieue où elle a grandi en posant son regard sur les quartiers populaires, et particulièrement sur la jeunesse d’ascendance migratoire et coloniale. Avec « La mort de Danton », portrait du jeune comédien banlieusard Steven Tientcheu, elle gagne le prix de Cinéma du Réel. Après plusieurs années de repérages, elle finalise « La Permanence », film tourné dans une permanence gratuite à Bobigny pour des primo-arrivant·e·s. Son dernier film « Vers la tendresse » est primé du César du meilleur court métrage, qu’elle dédie aux victimes des violences policières. Son bagage sociologique nourrit le traitement cinématographique qu’elle pose sur ceux et celles qui n’ont ni parole ni visibilité.