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PROGRAMME VIVIENNE DICK


jeu. 18 déc. 2014   20h30

Réalisation
Vivienne Dick
Pays
États-Unis
Année
1978
1979
Langue
VO anglais
Format
Vidéo
Durée
98'
Cycle

FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION
EN PRÉSENCE DE VIVIENNE DICK

DANS LE CADRE DU PROGRAMME « FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION »

EN PRÉSENCE DE VIVIENNE DICK

Arrivée d’Irlande à New York en 1975, Vivienne Dick a pris pour sujet de ses films Super8 les membres de la scène musicale du Lower East Side avant de retourner en Europe en 1985 et continuer sa pratique autour de l’image en mouvement.

Figure emblématique du cinéma dit « No Wave », elle a été l’une des instigatrices du New Cinema et notamment claviériste dans le groupe Beirut Slump de Lydia Lunch. Membre de la London Film-Maker’s Co-op, ses films ont étés présentés dans plusieurs programmes autour du cinéma d’avant-garde (MoMA, Tate Britain, Whitney Museum).

GUERILLERE TALKS
Vivienne Dick – 1978 – USA – 28 min – VO (anglais) – vidéo

Avec Adele Bertei, Vivienne Dick, Lydia Lunch, Beate Nilsen, Pat Place

Premier film de Vivienne Dick. Il consiste en 8 bobines Super8, consacrées chacune à une figure féminine de la scène du Lower East Side dont Lydia Lunch, Adele Bertei et Pat Place (des Contorsions)

guerilla talks Spoutnik

SHE HAD HER GUN ALL READY
Vivienne Dick – 1978 – USA – 28 min – VO (anglais) – vidéo

Avec Lydia Lunch, Pat Place

Le trajet d’une Pat Place catatonique et d’une Lydia Lunch survoltée à travers les rues post-apocalyptiques du Lower East Side.

beautty becomes the beast spoutnik

BEAUTY BECOMES THE BEAST
Vivienne Dick – 1979 – USA – 40 min – VO (anglais) – vidéo

Avec Adele Bertei, Lydia Lunch, Klaus Nomi

Lunch incarne l’image d’une femme fragmentée, à la fois enfant traumatisée et adolescente en crise.

she had her gun all ready spoutnik

FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION

Du mercredi 17 au dimanche 21 décembre 2014

5 jours pour découvrir une série de perles rares de cette période, avec, en ouverture, l’excellent documentaire BLANK CITY et la présence, de jeudi à samedi, d’un des piliers du cinéma No Wave, la réalisatrice Vivienne Dick.

New York, 1975. La ville est au bord de la faillite. Le quartier du Lower East Side dont la population a diminué de 40% se transforme en une friche urbaine apocalyptique, succession de taudis et de carcasses de voitures… Le terrain de jeu rêvé pour toute une génération de jeunes artistes en mal de liberté ! Autour des clubs Max Kansas City, Mudd et CBGB se développe une scène musicale et artistique dite « No Wave », nommée ainsi d’après la compilation « No New York » (1978), produit du flair de Brian Eno, où figurent les groupes James Chance & the Contorsions, Teenage Jesus and the Jerks, Mars et D.N.A. Se distinguant de la mouvance punk par son côté expérimental et nihiliste nourri au Free Jazz, Noise et Funk dissonant, cette scène est un fleuron du « Do It Yourself », de l’entraide et de l’amateurisme assumé.

Certains artistes, influencés par les films de Warhol, Jack Smith, Godard ou Cassavetes, s’emparent de caméras Super 8 et prennent pour modèles leurs connaissances – Lydia Lunch, Eric Mitchell, John Lurie, Debbie Harry de Blondie, Patti Astor entre autres – à travers des fictions inspirées de leur quotidien et de leurs nombreuses obsessions.
Début années 80, une partie d’entre eux est passée à l’étape supérieure – Jim Jarmusch, dont PERMANENT VACATION a été repéré par Wim Wenders, sort de l’underground pour connaître la carrière que l’on sait – la plupart des autres se sont retirés. D’autres cependant ont suivi une voie plus radicale, se rassemblant sous l’étendard du « Cinéma de transgression », s’appliquant à mettre à mal les hantises de la société bien pensante reagannienne : sexe, violence et marginalité.

trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik





Films no wave & cinéma de transgression

5 jours pour découvrir une série de perles rares de cette période, avec, en ouverture, l’excellent documentaire BLANK CITY et la présence, de jeudi à samedi, d’un des piliers du cinéma No Wave, la réalisatrice Vivienne Dick.

New York, 1975. La ville est au bord de la faillite. Le quartier du Lower East Side dont la population a diminué de 40% se transforme en une friche urbaine apocalyptique, succession de taudis et de carcasses de voitures… Le terrain de jeu rêvé pour toute une génération de jeunes artistes en mal de liberté ! Autour des clubs Max Kansas City, Mudd et CBGB se développe une scène musicale et artistique dite « No Wave », nommée ainsi d’après la compilation « No New York » (1978), produit du flair de Brian Eno, où figurent les groupes James Chance & the Contorsions, Teenage Jesus and the Jerks, Mars et D.N.A. Se distinguant de la mouvance punk par son côté expérimental et nihiliste nourri au Free Jazz, Noise et Funk dissonant, cette scène est un fleuron du « Do It Yourself », de l’entraide et de l’amateurisme assumé.

Certains artistes, influencés par les films de Warhol, Jack Smith, Godard ou Cassavetes, s’emparent de caméras Super 8 et prennent pour modèles leurs connaissances – Lydia Lunch, Eric Mitchell, John Lurie, Debbie Harry de Blondie, Patti Astor entre autres – à travers des fictions inspirées de leur quotidien et de leurs nombreuses obsessions.
Début années 80, une partie d’entre eux est passée à l’étape supérieure – Jim Jarmusch, dont PERMANENT VACATION a été repéré par Wim Wenders, sort de l’underground pour connaître la carrière que l’on sait – la plupart des autres se sont retirés. D’autres cependant ont suivi une voie plus radicale, se rassemblant sous l’étendard du « Cinéma de transgression », s’appliquant à mettre à mal les hantises de la société bien pensante reagannienne : sexe, violence et marginalité.