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PROGRAMME NICK ZEDD


dim. 21 déc. 2014   17h

Réalisation
Nick Zedd
Pays
États-Unis
Année
1979
1980
1983
1987
Langue
ST français
VO anglais
Format
Vidéo
Durée
75'
Cycle

FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION

DANS LE CADRE DU PROGRAMME « FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION »

Créateur et principal auteur de l’Underground Film Bulletin (1984-1990) où il traitait des travaux de ses contemporains et de leurs prédécesseurs (Jack Smith, George & Mike Kuchar ou les Activistes viennois). Nick Zedd y publie en 1985 son « Cinema of Transgression Manifesto », acte fédérateur de ce groupe de réalisateurs et artistes réunis par leur goût du choc et de l’humour noir, dont notamment Richard Kern, Tessa Hughes Freeland, Lung Leg, Lydia Lunch ou encore Tommy Turner.
Tantôt critique, tantôt réalisateur, il passe aussi devant la caméra et marque la pellicule par son allure d’ange déchu, mélancolique et vénéneux.

THEY EAT SCUM
Nick Zedd – 1979 – USA – 23 min – VOSTFR – vidéo

Avec Lydia Lunch, Nick Zedd

they eat scum spoutnik

THE WILD WORLD OF LYDIA LUNCH
Nick Zedd – 1983 – USA – 23 min – VOSTFR – vidéo

Avec Lydia Lunch, Nick Zedd

the wild world of lydia lunch spoutnik

THE BOGUS MAN
Nick Zedd – 1980 – USA – 10 min – VOSTFR – vidéo

Avec Lawrence Oliver, Cherry, David McDermott

Une critique de Jimmy Carter comme une marionnette dirigée par CIA, commençant comme une parodie de film d’espion et s’achevant dans une grande variation trash autour du conspirationnisme.

the bugus man spoutnik

POLICE STATE
Nick Zedd – 1987 – USA – 19 min – VOSTFR – vidéo

Avec Nick Zedd, Flip Crowley, Janell Moore, Rockets Redglare, Willoughby Sharp

Un homme est arrêté sans raison par des policiers avant d’être tabassé dans un commissariat.

police state spoutnik

FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION

Du mercredi 17 au dimanche 21 décembre 2014

5 jours pour découvrir une série de perles rares de cette période, avec, en ouverture, l’excellent documentaire BLANK CITY et la présence, de jeudi à samedi, d’un des piliers du cinéma No Wave, la réalisatrice Vivienne Dick.

New York, 1975. La ville est au bord de la faillite. Le quartier du Lower East Side dont la population a diminué de 40% se transforme en une friche urbaine apocalyptique, succession de taudis et de carcasses de voitures… Le terrain de jeu rêvé pour toute une génération de jeunes artistes en mal de liberté ! Autour des clubs Max Kansas City, Mudd et CBGB se développe une scène musicale et artistique dite « No Wave », nommée ainsi d’après la compilation « No New York » (1978), produit du flair de Brian Eno, où figurent les groupes James Chance & the Contorsions, Teenage Jesus and the Jerks, Mars et D.N.A. Se distinguant de la mouvance punk par son côté expérimental et nihiliste nourri au Free Jazz, Noise et Funk dissonant, cette scène est un fleuron du « Do It Yourself », de l’entraide et de l’amateurisme assumé.

Certains artistes, influencés par les films de Warhol, Jack Smith, Godard ou Cassavetes, s’emparent de caméras Super 8 et prennent pour modèles leurs connaissances – Lydia Lunch, Eric Mitchell, John Lurie, Debbie Harry de Blondie, Patti Astor entre autres – à travers des fictions inspirées de leur quotidien et de leurs nombreuses obsessions.
Début années 80, une partie d’entre eux est passée à l’étape supérieure – Jim Jarmusch, dont PERMANENT VACATION a été repéré par Wim Wenders, sort de l’underground pour connaître la carrière que l’on sait – la plupart des autres se sont retirés. D’autres cependant ont suivi une voie plus radicale, se rassemblant sous l’étendard du « Cinéma de transgression », s’appliquant à mettre à mal les hantises de la société bien pensante reagannienne : sexe, violence et marginalité.

trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik





Films no wave & cinéma de transgression

5 jours pour découvrir une série de perles rares de cette période, avec, en ouverture, l’excellent documentaire BLANK CITY et la présence, de jeudi à samedi, d’un des piliers du cinéma No Wave, la réalisatrice Vivienne Dick.

New York, 1975. La ville est au bord de la faillite. Le quartier du Lower East Side dont la population a diminué de 40% se transforme en une friche urbaine apocalyptique, succession de taudis et de carcasses de voitures… Le terrain de jeu rêvé pour toute une génération de jeunes artistes en mal de liberté ! Autour des clubs Max Kansas City, Mudd et CBGB se développe une scène musicale et artistique dite « No Wave », nommée ainsi d’après la compilation « No New York » (1978), produit du flair de Brian Eno, où figurent les groupes James Chance & the Contorsions, Teenage Jesus and the Jerks, Mars et D.N.A. Se distinguant de la mouvance punk par son côté expérimental et nihiliste nourri au Free Jazz, Noise et Funk dissonant, cette scène est un fleuron du « Do It Yourself », de l’entraide et de l’amateurisme assumé.

Certains artistes, influencés par les films de Warhol, Jack Smith, Godard ou Cassavetes, s’emparent de caméras Super 8 et prennent pour modèles leurs connaissances – Lydia Lunch, Eric Mitchell, John Lurie, Debbie Harry de Blondie, Patti Astor entre autres – à travers des fictions inspirées de leur quotidien et de leurs nombreuses obsessions.
Début années 80, une partie d’entre eux est passée à l’étape supérieure – Jim Jarmusch, dont PERMANENT VACATION a été repéré par Wim Wenders, sort de l’underground pour connaître la carrière que l’on sait – la plupart des autres se sont retirés. D’autres cependant ont suivi une voie plus radicale, se rassemblant sous l’étendard du « Cinéma de transgression », s’appliquant à mettre à mal les hantises de la société bien pensante reagannienne : sexe, violence et marginalité.