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PROGRAMME BETH B & SCOTT B


jeu. 18 déc. 2014   19h

Réalisation
Beth et Scott B
Pays
États-Unis
Année
1978
1979
Langue
VO anglais
Format
Vidéo
Durée
85'
Cycle

FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION
EN PRÉSENCE DE VIVIENNE DICK

DANS LE CADRE DU PROGRAMME « FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION »

EN PRÉSENCE DE VIVIENNE DICK

Couple d’artistes (elle a étudié à la School of Visual Art, lui est sculpteur), les « B’s » étaient actifs au sein du Colab (Collaborative project), notamment à travers le New Cinema, plateforme où les artistes de différentes disciplines pouvaient créer ensemble sans pression économique.

Leurs Super8 étaient filmés et montés sans moyens, avec un amateurisme assumé, puis projetés dans les clubs pendant les concerts de leurs amis. Beth & Scott B s’attachent aux obsessions inhérentes au Lower East Side en déperdition : politique de la terreur, torture, jeux de soumission… le tout avec une pointe d’humour noir bienvenue. VORTEX, leur ultime film en commun, tourné en 16mm avec un budget conséquent est considéré comme le dernier film No Wave.

BLACK BOX
Beth & Scott B – 1979 – USA – 30 min – VO (anglais) – vidéo

Avec Lydia Lunch, Bob Mason, Chiara Smith, Christof Kohlhofer

Un jeune homme est kidnappé par un gang et livré aux sévices de Lydia Lunch avant d’être jeté dans une cellule de torture. Inspiré par un dispositif mis au point aux Etats-Unis et utilisé pour des interrogatoires à l’étranger, Scott B a conçu une « black box », structure consistant à bombarder un individu de lumière et de sons violents. Le spectateur ressort aussi éprouvé du film que son protagoniste, pour une critique de la torture tout en efficacité.

black box spoutnik

LETTERS TO DAD
Beth & Scott B – 1979 – USA – 15 min – VO (anglais) – vidéo

Avec Bill Rice, Vivienne Dick, Arto Lindsay, Beth B, Scott B, John Ahearn

Des individus lisent des messages adressés à ce qui semble être une figure paternelle. Il apparaît cependant au bout d’un moment qu’il s’agit en fait de lettres des victimes du massacre de Jonestown au gourou Jim Jones peu avant leur suicide collectif.

letters to dad spoutnik

G-MAN
Beth & Scott B – 1978 – USA – 40 min – VO (anglais) – vidéo

Avec Bill Rice, James Nares, John Ahearn, Judith Aminoff, Marcia Resnick

Montage de séquences montrant un homme durant une séance de domination dans une chambre d’hôtel, puis de ce même homme, en tant que policier durant une conférence de presse, le tout entrecoupé par des images de violence filmées sur un écran TV.

G-man spoutnik

FILMS NO WAVE & CINÉMA DE TRANSGRESSION

Du mercredi 17 au dimanche 21 décembre 2014

5 jours pour découvrir une série de perles rares de cette période, avec, en ouverture, l’excellent documentaire BLANK CITY et la présence, de jeudi à samedi, d’un des piliers du cinéma No Wave, la réalisatrice Vivienne Dick.

New York, 1975. La ville est au bord de la faillite. Le quartier du Lower East Side dont la population a diminué de 40% se transforme en une friche urbaine apocalyptique, succession de taudis et de carcasses de voitures… Le terrain de jeu rêvé pour toute une génération de jeunes artistes en mal de liberté ! Autour des clubs Max Kansas City, Mudd et CBGB se développe une scène musicale et artistique dite « No Wave », nommée ainsi d’après la compilation « No New York » (1978), produit du flair de Brian Eno, où figurent les groupes James Chance & the Contorsions, Teenage Jesus and the Jerks, Mars et D.N.A. Se distinguant de la mouvance punk par son côté expérimental et nihiliste nourri au Free Jazz, Noise et Funk dissonant, cette scène est un fleuron du « Do It Yourself », de l’entraide et de l’amateurisme assumé.

Certains artistes, influencés par les films de Warhol, Jack Smith, Godard ou Cassavetes, s’emparent de caméras Super 8 et prennent pour modèles leurs connaissances – Lydia Lunch, Eric Mitchell, John Lurie, Debbie Harry de Blondie, Patti Astor entre autres – à travers des fictions inspirées de leur quotidien et de leurs nombreuses obsessions.
Début années 80, une partie d’entre eux est passée à l’étape supérieure – Jim Jarmusch, dont PERMANENT VACATION a été repéré par Wim Wenders, sort de l’underground pour connaître la carrière que l’on sait – la plupart des autres se sont retirés. D’autres cependant ont suivi une voie plus radicale, se rassemblant sous l’étendard du « Cinéma de transgression », s’appliquant à mettre à mal les hantises de la société bien pensante reagannienne : sexe, violence et marginalité.

trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik
trasgression no wave spoutnik





Films no wave & cinéma de transgression

5 jours pour découvrir une série de perles rares de cette période, avec, en ouverture, l’excellent documentaire BLANK CITY et la présence, de jeudi à samedi, d’un des piliers du cinéma No Wave, la réalisatrice Vivienne Dick.

New York, 1975. La ville est au bord de la faillite. Le quartier du Lower East Side dont la population a diminué de 40% se transforme en une friche urbaine apocalyptique, succession de taudis et de carcasses de voitures… Le terrain de jeu rêvé pour toute une génération de jeunes artistes en mal de liberté ! Autour des clubs Max Kansas City, Mudd et CBGB se développe une scène musicale et artistique dite « No Wave », nommée ainsi d’après la compilation « No New York » (1978), produit du flair de Brian Eno, où figurent les groupes James Chance & the Contorsions, Teenage Jesus and the Jerks, Mars et D.N.A. Se distinguant de la mouvance punk par son côté expérimental et nihiliste nourri au Free Jazz, Noise et Funk dissonant, cette scène est un fleuron du « Do It Yourself », de l’entraide et de l’amateurisme assumé.

Certains artistes, influencés par les films de Warhol, Jack Smith, Godard ou Cassavetes, s’emparent de caméras Super 8 et prennent pour modèles leurs connaissances – Lydia Lunch, Eric Mitchell, John Lurie, Debbie Harry de Blondie, Patti Astor entre autres – à travers des fictions inspirées de leur quotidien et de leurs nombreuses obsessions.
Début années 80, une partie d’entre eux est passée à l’étape supérieure – Jim Jarmusch, dont PERMANENT VACATION a été repéré par Wim Wenders, sort de l’underground pour connaître la carrière que l’on sait – la plupart des autres se sont retirés. D’autres cependant ont suivi une voie plus radicale, se rassemblant sous l’étendard du « Cinéma de transgression », s’appliquant à mettre à mal les hantises de la société bien pensante reagannienne : sexe, violence et marginalité.