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ven. 5 févr. 2016 20H30
dim. 21 févr. 2016 20H30
sam. 27 févr. 2016 20H30
Réalisation |
Chantal Akerman
|
Pays |
Belgique
|
Année |
1976
|
Langue |
VO français
|
Format |
DCP
|
Durée |
89' |
Cycle |
Cycle Chantal Akerman |
CYCLE CHANTAL AKERMAN
DANS LE CADRE DU PROGRAMME « CYCLE CHANTAL AKERMAN »
« Je vis au rythme de tes lettres. »
Chantal Akerman lit les lettres que sa mère lui a écrites au cours de son premier voyage à New York, à vingt ans. Cette dernière lui donne des nouvelles de sa vie en Belgique et la prie surtout de lui écrire bientôt.
La lecture, en off, est rythmée par de longs travellings et plans fixes dans les rues et le métro de New York. Ces derniers, symbolisant petit à petit l’expérience quotidienne de la cinéaste dans la métropole, nous livrent également un portrait des quartiers dans lesquelles se rend la réalisatrice.
Ni Akerman ni sa mère n’apparaissent à l’écran. Seule la lecture des lettres – par Chantal Akerman elle-même – mêlées au bruit de la ville, nous transporte et nous suspend entre deux mondes, deux narration qui s’entrecroisent, le quotidien des rues d’une grande ville et l’intimité des échanges épistolaires.
CYCLE CHANTAL AKERMAN
Il y a de cela quatre mois nous quittait Chantal Akerman. Sa disparition soudaine, écho tragique et mélancolique au final de son premier court-métrage Saute ma Ville, nous donna envie de lui rendre, au Spoutnik, un hommage, en présentant certains de ses films qui nous marquèrent le plus; laisser vivre l’oeuvre au-delà de sa créatrice, faire découvrir ou redécouvrir un cinéma du quotidien, poétique, intime et politique.
De Saute ma Ville (1968) à No Home Movie (2015), son dernier film, il nous a été difficile d’établir une sélection à travers une oeuvre si riche, indissociable d’une dimension autobiographique, interrogeant la solitude, l’expérience du rythme quotidien et la part d’absurde, anxiogène comme libératrice, qu’il renferme. Par un cinéma engagé, un décentrement et une explosion des représentations stéréotypées des femmes dans le cinéma de son époque, Chantal Akerman aura su créer un univers hybrides et puissant, précurseur par ses thèmes et son esthétique.
Pour cet hommage, nous avons choisi de présenter certaines des premières réalisations d’Akerman, quatre longs-métrages et deux courts-métrages, qui à notre sens ont marqué la filmographie de la réalisatrice et permettent de (re)découvrir son univers en suivant son évolution personnelle.
Cycle Chantal Akerman
Il y a de cela quatre mois nous quittait Chantal Akerman. Sa disparition soudaine, écho tragique et mélancolique au final de son premier court-métrage Saute ma Ville, nous donna envie de lui rendre, au Spoutnik, un hommage, en présentant certains de ses films qui nous marquèrent le plus; laisser vivre l’oeuvre au-delà de sa créatrice, faire découvrir ou redécouvrir un cinéma du quotidien, poétique, intime et politique.
De Saute ma Ville (1968) à No Home Movie (2015), son dernier film, il nous a été difficile d’établir une sélection à travers une oeuvre si riche, indissociable d’une dimension autobiographique, interrogeant la solitude, l’expérience du rythme quotidien et la part d’absurde, anxiogène comme libératrice, qu’il renferme. Par un cinéma engagé, un décentrement et une explosion des représentations stéréotypées des femmes dans le cinéma de son époque, Chantal Akerman aura su créer un univers hybrides et puissant, précurseur par ses thèmes et son esthétique.
Pour cet hommage, nous avons choisi de présenter certaines des premières réalisations d’Akerman, quatre longs-métrages et deux courts-métrages, qui à notre sens ont marqué la filmographie de la réalisatrice et permettent de (re)découvrir son univers en suivant son évolution personnelle.