LIGHT CONE – LA JEUNE GARDE DU CINEMA EXPERIMENTAL

lun. 29 sept. 2014 20h30
Réalisation |
Siegfried Alexander Fruhauf
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Pays |
Allemagne
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Format |
16mm
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Durée |
60' |
Cycle |
Rencontres
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UNDERGROUND & EXPERIMENTS #3
EN PRÉSENCE D'EMMANUEL LEFRANT
DANS LE CADRE DU CYCLE UNDERGROUND & EXPERIMENTS # 3
EN PRÉSENCE D’EMMANUEL LEFRANT, DIRECTEUR DE LIGHT CONE
Si les cinéastes de la collection de Light Cone viennent du monde entier, ils sont cependant majoritairement situés aux alentours des principaux foyers de production de cinéma expérimental que sont historiquement l’Amérique du Nord, l’Autriche, l’Allemagne et la France. C’est aussi le cas de cette nouvelle génération d’artistes que nous présentons.
La plupart d’entre eux ne sont pas seulement cinéastes, ils sont aussi « plasticiens », souvent représentés par une galerie. A l’époque du « tout numérique », où la grande majorité des salles de cinéma ne projette plus en pellicule, on note un renouveau de l’intérêt porté par les plasticiens au cinéma, et en particulier à la pellicule
Si la plupart des artistes présentés ici développent une pratique transversale qui les mène vers les champs de la photographie, de l’installation, de la vidéo et de la performance, tous – contrairement aux premiers plasticiens qui se sont essayés au cinéma – ne l’envisagent pas uniquement selon ses caractéristiques plastiques fondamentales.
THE ROOM CALLED HEAVEN
Laida LERTXUNDI, Espagne/États-unis, 2012, 16 mm, 11′
« Les plaines américaines et les hautes altitudes assemblées dans une structure “B-roll” nous emmènent dans un “lieu de sons ». Michel Chion
Des plans américains montrent des changements de couleur et de température alors qu’un bruit de fond émouvant est maintenu pour la durée d’une pellicule longue de 400 pieds.?
ERRATA
Alexander STEWART, États-unis, 2005, 16 mm, 6’30
Errata est un film d’animation expérimental dont les images ont été générées par un photocopieur. Chaque image du film est la photocopie de l’image précédente. Au total, plus de 4600 photocopies couleurs et n&b ont été utilisées pour réaliser ce film.
RETOUR À LA RUE D’ÉOLE
Maria KOURKOUTA, Grêce, 2013, 16 mm, 14’10
Fragments insignifiants, retravaillés, remontés, ralentis et mis en boucle, de films populaires grecs des années 50 & 60. Ils sont accompagnés par des extraits très courts de poèmes d’auteurs grecs et par la musique de Manos Hadjidakis. Il s’agit d’un film de »found footage », d’un collage audio-visuel qui évoque un voyage de retour à la Grèce contemporaine, au centre d’Athènes.
FALSE FRIENDS
Sylvia SCHEDELBAUER, Allemagne, 2007, vidéo, 5’10
Un montage de found-footage datant du milieu du siècle : des reliures mystérieuses sont tressées de manière obsédante et continuelle afin de créer une réflexion poétique à propos d’une interaction nerveuse entre mémoire et projection.
BLACK AND WHITE TRYPPS NUMBER THREE
Ben RUSSELL, États-Unis, 2007, 35mm, 11’30
Tourné pendant un concert du groupe de Rhode Island « Lightning Bolt »
MIRROR MECHANICS
Siegfried Alexander FRUHAUF, Autriche, 2005, 35 mm, 7’30
Le miroir est l’instrument de l’illusion. Il ne peut égaler l’image qui se présente à lui, puisqu’au contraire il l’inverse, la transforme en son antithèse : son reflet. Rien d’étonnant à ce que le miroir compte depuis toujours parmi les accessoires favoris du cinéma mélodramatique et d’avant-garde. La nature imaginaire, immatérielle du miroir résume l’idée du cinéma : illusion, photo-graphie, projection.?Dans Mirror Mechanics, une jeune fille aux cheveux mouillés se regarde dans un miroir de salle de bains, en essuie la surface d’un geste de la main: l’image que montre cette scène est elle même inversée le long d’un axe médian, dénaturée en une sorte de double projection. C’est le point de départ: Siegfried A. Fruhauf soumet son matériau à une série de transformations complexes, superpose et intercale couches d’images diversement traitées, doubles inversions et expositions multiples. Toute en nuance, la bande son de Jürgen Gruber, créée à partir de feedbacks de guitare à peine ébauchés et de détails sonores numériques, donne au film une aura d’agressivité latente: le fondement du thriller. (…)
TEN MINUTIAE
Peter MILLER, États-unis , 2012, 35 mm, 5′
Les minuties sont des « petites choses ». En voilà dix. Ces petites choses incluent une exposition exaltant le cinéma.
UNDERGROUND & EXPERIMENTS # 3
Spoutnik entame sa rentrée en beauté avec la 3e édition d’UNDERGROUND & EXPERIMENTS, programmation dédiée à l’expérimentation sous toutes ses formes.
Cinéma expérimental, concerts, rencontres, performances, jam audiovisuelles + une fête…
Underground experiments # 3
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