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JEANNE DIELMAN, 23 QUAI DU COMMERCE, 1080 BRUXELLES


dim. 7 févr. 2016   15H
dim. 14 févr. 2016   15H
dim. 28 févr. 2016   15H

Réalisation
Chantal Akerman
Pays
Belgique
France
Année
1975
Langue
VO français
Format
DCP
Durée
193'
Cycle

CYCLE CHANTAL AKERMAN

DANS LE CADRE DU PROGRAMME « CYCLE CHANTAL AKERMAN »

Le fils : «Si j’étais une femme, je pourrais pas coucher avec des personnes dont je ne suis pas amoureuse.»
Jeanne, sa mère : «Tu ne peux pas le savoir, tu n’es pas une femme.»

Le film suit le rythme répétitif du quotidien de Jeanne Dielman, une veuve, mère d’un enfant de 16 ans, travailleuse du sexe à son domicile la journée. Enfermée à l’intérieur d’un rythme quotidien aliénant et désincarné, Jeanne Dielman voit avec angoisse celui-ci radicalement chamboulé lorsque son réveil sonne une heure plus tôt.

Le film, un des plus connus de Chantal Akerman, met en scène avec finesse le vertige existentiel provoqué par le retour de l’imprévu, de l’instable, à l’intérieur de la routine. En représentant la dépossession de cette femme à travers un quotidien où se succèdent les tâches domestiques – brièvement interrompu par les hommes qui viennent chez elle – le film, par son rythme et ses plans fixes, nous amène à nous identifier à sa protagoniste principale pour ensuite mieux déstabiliser les représentations sociales à l’intérieur desquelles elle est enfermée.

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CYCLE CHANTAL AKERMAN

Il y a de cela quatre mois nous quittait Chantal Akerman. Sa disparition soudaine, écho tragique et mélancolique au final de son premier court-métrage Saute ma Ville, nous donna envie de lui rendre, au Spoutnik, un hommage, en présentant certains de ses films qui nous marquèrent le plus; laisser vivre l’oeuvre au-delà de sa créatrice, faire découvrir ou redécouvrir un cinéma du quotidien, poétique, intime et politique.

De Saute ma Ville (1968) à No Home Movie (2015), son dernier film, il nous a été difficile d’établir une sélection à travers une oeuvre si riche, indissociable d’une dimension autobiographique, interrogeant la solitude, l’expérience du rythme quotidien et la part d’absurde, anxiogène comme libératrice, qu’il renferme. Par un cinéma engagé, un décentrement et une explosion des représentations stéréotypées des femmes dans le cinéma de son époque, Chantal Akerman aura su créer un univers hybrides et puissant, précurseur par ses thèmes et son esthétique.

Pour cet hommage, nous avons choisi de présenter certaines des premières réalisations d’Akerman, quatre longs-métrages et deux courts-métrages, qui à notre sens ont marqué la filmographie de la réalisatrice et permettent de (re)découvrir son univers en suivant son évolution personnelle.

Chantal_Akerman_Spoutnik





Cycle Chantal Akerman

Il y a de cela quatre mois nous quittait Chantal Akerman. Sa disparition soudaine, écho tragique et mélancolique au final de son premier court-métrage Saute ma Ville, nous donna envie de lui rendre, au Spoutnik, un hommage, en présentant certains de ses films qui nous marquèrent le plus; laisser vivre l’oeuvre au-delà de sa créatrice, faire découvrir ou redécouvrir un cinéma du quotidien, poétique, intime et politique.

De Saute ma Ville (1968) à No Home Movie (2015), son dernier film, il nous a été difficile d’établir une sélection à travers une oeuvre si riche, indissociable d’une dimension autobiographique, interrogeant la solitude, l’expérience du rythme quotidien et la part d’absurde, anxiogène comme libératrice, qu’il renferme. Par un cinéma engagé, un décentrement et une explosion des représentations stéréotypées des femmes dans le cinéma de son époque, Chantal Akerman aura su créer un univers hybrides et puissant, précurseur par ses thèmes et son esthétique.

Pour cet hommage, nous avons choisi de présenter certaines des premières réalisations d’Akerman, quatre longs-métrages et deux courts-métrages, qui à notre sens ont marqué la filmographie de la réalisatrice et permettent de (re)découvrir son univers en suivant son évolution personnelle.