Good Luck de Ben Russell


lun. 17 févr. 2020   20h00

Réalisation
Ben Russell
Pays
Allemagne
France
Année
2017
Langue
VO anglais
Format
DCP
Durée
2h23
Collaboration

Cycle

4 films de Ben Russel

lun. 17 févr. 2020, en présence du réalisateur


Devant les images de Ben Russell, une invitation répétée à abandonner notre désir d’identifier, de tirer ce que l’on voit du côté de la connaissance: on ne sait jamais exactement où, qui, quoi, pourquoi et ce jusqu’à la fin du film. Une autre invitation alors: accueillir des blocs de temps où corps, paysages, paroles et chants sont simplement partagés à l’écran. Le travail de Ben Russell n’a pourtant rien d’obscurantiste. Il y a toujours recherche-proposition tant cinématographique qu’anthropologique de comprendre autrement, intuitivement, émotionnellement les activités, rituels et mythes de nos sociétés.

Si, fidèles au intentions du cinéaste, on résiste ici à localiser les films. Peut-être évoquons simplement ces moment de grâce: un mineur dans Good Luck qui à 300 mètres sous terre, dans la nuit totale, joue « Heart of Gold » de Neil Young sur son accordéon. Ou alors, expression à chaque fois d’une extase ou d’un désir de transcendance, ces chants de trois communautés insulaires qui jalonnent Let Us Persevere In What We Have Resolved Before We Forget, Color Blind et Atlantis et font vibrer davantage le mot que donne Ben Russell à ses films: ethnographie psychédélique.

En partenariat avec le département cinéma de la HEAD-Genève et le FMAC.





4 films de Ben Russell

Devant les images de Ben Russell, une invitation répétée à abandonner notre désir d’identifier, de tirer ce que l’on voit du côté de la connaissance: on ne sait jamais exactement où, qui, quoi, pourquoi et ce jusqu’à la fin du film. Une autre invitation alors: accueillir des blocs de temps où corps, paysages, paroles et chants sont simplement partagés à l’écran. Le travail de Ben Russell n’a pourtant rien d’obscurantiste. Il y a toujours recherche-proposition tant cinématographique qu’anthropologique de comprendre autrement, intuitivement, émotionnellement les activités, rituels et mythes de nos sociétés.
 
Si, fidèles au intentions du cinéaste, on résiste ici à localiser les films. Peut-être évoquons simplement ces moment de grâce: un mineur dans Good Luck qui à 300 mètres sous terre, dans la nuit totale, joue « Heart of Gold » de Neil Young sur son accordéon. Ou alors, expression à chaque fois d’une extase ou d’un désir de transcendance, ces chants de trois communautés insulaires qui jalonnent Let Us Persevere In What We Have Resolved Before We Forget, Color Blind et Atlantis et font vibrer davantage le mot que donne Ben Russell à ses films: ethnographie psychédélique.
 
En partenariat avec le département cinéma de la HEAD-Genève et le FMAC.