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FIELD NIGGAS


ven. 18 mai 2018   20h30

Réalisation
Khalik Allah
Pays
États-Unis
Année
2014
Langue
ST français
VO anglais
Format
DCP
Durée
60'
Cycle


KHALIK ALLAH - DIPTYQUE FIELD NIGGAS, BLACK MOTHER
EN PRÉSENCE DE KHALIK ALLAH

KHALIK ALLAH – DIPTYQUE FIELD NIGGAS, BLACK MOTHER
EN PRÉSENCE DE KHALIK ALLAH

Dans la nuit des rues de Harlem, des voix et des visages créent le portrait collectif d’un monde où cohabitent les sans-logis, les margina·les·ux, les familles et même les policiers. Avec “Field Niggas”, Khalik Allah parvient à établir un dialogue fragile et sincère dans un contexte contemporain difficile où le racisme et la précarité sont plus que présents. Le titre du film se réfère à un discours de Malcom X, les field negroes ou les esclaves noir·e·s qui refusaient toute allégeance aux propriétaires terriens. Le film montre avant tout l’espoir d’un monde de coexistence et de respect.

KHALIK ALLAH – DIPTYQUE FIELD NIGGAS, BLACK MOTHER

Le cinéma Spoutnik est ravi d’annoncer la venue de Khalik Allah, réalisateur photographe de New-York, pour présenter son dernier film “Black Mother” et pour une séance de rattrapage de “Field Niggas” et une magnifique carte blanche Blaxploitation dans le cycle films de minuit.

Né en 1985, Khalik Allah est un photographe et réalisateur basé à New-York. Son travail a été décrit comme un “street opera”, empreint à la fois d’un “brut viscéral” et d’une “beauté fascinante”. Khalik Allah dépeint des portraits qui touchent une certaine intimité des personnes dont il recueille les témoignages. En plus de ses projets personnels, il a travaillé comme photographe pour Wu-Tang Clan et co-dirigé des vidéoclips pour Beyoncé.

Dans son premier long métrage, “Field Niggas”, Khalik Allah réalise des portraits de nuit d’hommes et de femmes du croisement de la 125e et Lexington Avenue à Harlem, avec un usage du ralenti et une désynchronisation des voix. Il porte à l’écran des personnes souvent marginalisées et croulant sous les difficultés familiales, financières et de dépendances, leur rendant leurs qualités profondément humaines. Ces personnes, rarement entendues ou vues à l’écran, témoignent des difficultés à vivre dans une société contemporaine au contexte historique empli d’inégalité et d’exploitation.

Son second et dernier long métrage “Black Mother” est un retour aux sources jamaïcaines du réalisateur avec une approche très personnelle, spirituelle et historique à la fois. Tournant cette fois-ci de jour, il travaille avec cette lumière abondante qu’il reflète sur les personnes qu’il accompagne. Il porte un regard particulier sur la figure de la Mère qu’il signifie comme l’origine du monde.

« These two films stand as a diptych. Also, both films are mirrors, reflecting history in modern day, especially the history of slavery and rebellion. Many of the people speaking in “Black Mother” are Maroons, who defeated the British in 1738. The field slaves in America were similar to the Maroons, in spirit, in desiring freedom

“Field Niggas” was one street corner in New York. “Black Mother” is an entire island. My objective was to maintain intimacy even through a much wider scope. “Black Mother” is more of an inward, introspective film – a spiritual vision I alluded to in “Field Niggas” but which finds fuller expression in “Black Mother”. »

portrait





Khalik Allah - diptyque field niggas, black mother

Dans son premier long métrage, “Field Niggas”, Khalik Allah réalise des portraits de nuit d’hommes et de femmes du croisement de la 125e et Lexington Avenue à Harlem, avec un usage du ralenti et une désynchronisation des voix. Il porte à l’écran des personnes souvent marginalisées et croulant sous les difficultés familiales, financières et de dépendances, leur rendant leurs qualités profondément humaines. Ces personnes, rarement entendues ou vues à l’écran, témoignent des difficultés à vivre dans une société contemporaine au contexte historique empli d’inégalité et d’exploitation.

Son second et dernier long métrage “Black Mother” est un retour aux sources jamaïcaines du réalisateur avec une approche très personnelle, spirituelle et historique à la fois. Tournant cette fois-ci de jour, il travaille avec cette lumière abondante qu’il reflète sur les personnes qu’il accompagne. Il porte un regard particulier sur la figure de la Mère qu’il signifie comme l’origine du monde.

These two films stand as a diptych. Also, both films are mirrors, reflecting history in modern day, especially the history of slavery and rebellion. Many of the people speaking in “Black Mother” are Maroons, who defeated the British in 1738. The field slaves in America were similar to the Maroons, in spirit, in desiring freedom.

“Field Niggas” was one street corner in New York. “Black Mother” is an entire island. My objective was to maintain intimacy even through a much wider scope. “Black Mother” is more of an inward, introspective film – a spiritual vision I alluded to in “Field Niggas” but which finds fuller expression in “Black Mother”.