Biennale de l’image en mouvement




Biennale de l’Image en Mouvement 2018 #2

en collaboration avec le Centre d'Art Contemporain Genève
entrée libre


Ces films et vidéos, produits par la Biennale, constituent un corpus extraordinaire d’œuvres nouvelles présentées en première au Centre d’Art Contemporain Genève et au Cinéma Spoutnik à Genève, lors de l’inauguration, du 8 au 10 novembre 2018.

Biennale de l’Image en Mouvement 2018 #1

en collaboration avec le Centre d'Art Contemporain Genève
entrée libre


Ces films et vidéos, produits par la Biennale, constituent un corpus extraordinaire d’œuvres nouvelles présentées en première au Centre d’Art Contemporain Genève et au Cinéma Spoutnik à Genève, lors de l’inauguration, du 8 au 10 novembre 2018.

SAMBA NO ESCURO

BIENNALE DE L’IMAGE EN MOUVEMENT 2016


Obscuro Barroco, le film proposé par Evangelia Kranioti pour la Biennale de l’Image en Mouvement, est un conte sur l’illusion et la métamorphose. Tourné à Rio de Janeiro (Brésil) peu avant les Jeux Olympiques, cette fiction documentaire explore l’hédonisme de la cidade maravilhosa dans ses rituels urbains et ses questionnements liés au sexe. De la bacchanale du Sambodrome au carnaval des favelas, à travers spiritisme et transsexualité, deux créatures — un clown errant et la reine des travestis cariocas — racontent l’histoire de leurs corps en perpétuelle transformation.

GENESEE + SIOUX RAPIDS

BIENNALE DE L’IMAGE EN MOUVEMENT 2016


Pour la Biennale de l’Image en Mouvement, Alessio Di Zio présente Genesee et Sioux Rapids, deux courts-métrages fantastiques improvisés, tournés dans des environnements artificiels, et mettant en scène des instants d’une magie déroutante, des fictions, des images iconiques ainsi que des esquisses de ses propres fantasmes et rêves.

L’INFINITA FABBRICA DEL DUOMO

BIENNALE DE L’IMAGE EN MOUVEMENT 2016


Massimo D’Anolfi et Martina Parenti présentent lors de la Biennale de l’Image en Mouvement L’Infinita Fabbrica del Duomo, un documentaire poétique prenant l’activité permanente de conservation et restauration du Dôme de Milan comme motif pour explorer les notions d’infini et de vertige du temps. Ce film est l’un des chapitres de leur dernière production Spira … Continued

ARIA

BIENNALE DE L’IMAGE EN MOUVEMENT 2016


Emilie Jouvet présente dans le cadre de la Biennale de l’Image en Mouvement un film intitulé L’enfant que j’étais, l’adulte que je suis, l’enfant que j’aime(rai) (titre provisoire) abordant la question de la parentalité queer et de la construction identitaire et familiale qui en découle. Avec des portraits croisés, des visages penchés sur son ventre de femme enceinte, la réalisatrice dessine autant d’histoires et de réflexions autour de la maternité, de la parentalité, du désir ou non d’enfant, de la filiation, ou encore de l’enfance. Le film, tourné intégralement au smartphone, propose un voyage intime, des paroles sensibles, drôles ou émouvantes, tel un “album de famille” contemporain.

MANGEURS DE CUIVRE

BIENNALE DE L’IMAGE EN MOUVEMENT 2016


Bodil Furu présente lors de la Biennale de l’Image en Mouvement Mangeurs de cuivre, un film décrivant la complexité du monde industriel minier en République Démocratique du Congo. Le film suit un chef local, un homme d’affaires ou encore un travailleur du développement et présente diverses positions et motivations relatives à l’influence de l’exploitation du cuivre sur les villages et, de manière plus large, sur le pays tout entier. En témoin silencieux, le paysage est présenté avec d’immenses aménagements. Le film dresse un portrait analytique de l’ordre du monde néocolonial, sur le mode de la controverse, tout en laissant la fin ouverte.

THE CHALLENGE

BIENNALE DE L’IMAGE EN MOUVEMENT 2016


Le film The Challenge, présenté dans le cadre de la BIM 2016, suit le voyage d’un artiste qui endosse le rôle d’anthropologue, en explorant les coutumes et activités des Qataris, habitants du golfe Persique. Ces derniers ont attiré l’attention du monde médiatique ces dernières années, notamment par leur rythme de vie atypique et l’exubérance de leurs fortunes : un monde techno-capitaliste, où les signes de richesse et de puissance (or, armes et autres voitures de sport) sont omniprésents. Le film révèle entre autres l’utilisation de faucons rares et onéreux, notamment lors de chasses rituelles.

SOLTAR

BIENNALE DE L’IMAGE EN MOUVEMENT 2016


Pour la Biennale de l’Image en Mouvement, Jenna Hasse réalise Soltar, une fiction autour de Margaux (incarnée par l’artiste) et Bruno, et leur périple en direction du Portugal. Une tension croissante se fait sentir tout au long du film, causée par l’instabilité de Bruno qui souffre de paranoïa. L’artiste place ses protagonistes au cœur d’une dualité, deux mondes impossibles à concilier pour Bruno. L’environnement dans lequel le couple se trouve tient un rôle important, en matérialisant et amplifiant cette dualité : la vie en société, symbolisée ici par la foule et les danses frénétiques de festivaliers, et la vie naturelle figurée par la beauté et l’immensité des plages et de l’océan.

IL N’ÉTAIT UNE FOIS UN RIEN

BIENNALE DE L’IMAGE EN MOUVEMENT 2016
EN PRÉSENCE DE BORIS MITIĆ


Pour la Biennale de l’Image en Mouvement, Boris Mitić présentera la parabole impressionniste Il n’était une fois un Rien. Dans cette parabole documentaire satirique, le Rien, dégoûté d’être incompris, fugue et s’adresse à nous pour la première et dernière fois. Les propos du Rien, distillés au travers de la bibliographie la plus éclectique utilisée à ce jour dans un documentaire, sont illustrés métaphoriquement par des images documentaires uniques, filmées par des douzaines de cinéastes du monde entier, réunis grâce à un brainstorming anonyme en ligne, présenté en parallèle du film.

FRAGMENT 53, LIBERIAN NOTES

BIENNALE DE L'IMAGE EN MOUVEMENT 2014


Film documentaire sur la guerre, présentée à la fois dans sa forme actuelle et comme « archétype ». Le film se présente comme une confrontation critique aux valeurs que la guerre implique et exprime. Analysé à travers le cas concret du Liberia et de ses conflits complexes et radicaux, le film montre les lieux, les acteurs et les événements qui ont déterminés le début des hostilités. Le documentaire évolue à travers une série de récits personnels d’un groupe de soldats réputés, de généraux et de chef de guerre. Sept portraits sont présentés l’un après l’autre, introduits part une déclaration en voix-off des auteurs, et suivis par un épilogue d’images nocturnes abstraits.

NUVEM NEGRA

BIENNALE DE L'IMAGE EN MOUVEMENT 2014


Nuvem Negra, le film de Da Cunha pour la BIM 2014, décrit la fin d’un monde, celle de la favela Reboleira. Ce petit village au cœur de l’agglomération de Lisbonne est menacé par un projet d’autoroute. Alternant des parties documentaires révélant l’histoire du quartier et les récits des différents habitants, le film explore de manière continue la perméabilité de la réalité et de la fiction dans le cinéma contemporain, et capture une façon de vivre vulnérable, susceptible de disparaître bientôt.

LA DISPARITION DES AÏTUS

BIENNALE DE L'IMAGE EN MOUVEMENT 2014


Essai poétique en trois parties sur Tuvalu, un micro-Etat du Pacifique Sud menacé par la montée des eaux. La première partie propose une analogie entre la disparition du pays et celle de l’imaginaire de ses habitants. La deuxième partie annonce une fable métaphorique entourant la modernisation électrique de l’île, conçue et réalisée en collaboration avec un groupe d’habitants de Tuvalu. Le dernier chapitre adresse les informations scientifiques qui relient la façon dont les vagues « nourrissent » l’endroit à la façon dont elles permettent la création de récits, les menaçant aussi bien que les stimulant.

FORT BUCHANAN

BIENNALE DE L'IMAGE EN MOUVEMENT 2014


Fort Buchanan, le film de Benjamin Crotty pour la BIM 2014, est une tragi-comédie répartie sur quatre saisons qui suit la vie d’un petit groupe de familles de militaires vivant ensemble sur une fausse base de l’armée : un couple gay, leur fille adoptive, une femme d’un certain âge, trois jolies jeunes femmes (dont les maris sont en poste à l’étranger), et un coach personnel. Une grande partie des dialogues est tirée de la télévision américaine. L’artiste s’inspire de sa propre expérience de la base aérienne de Fairchild dans le Pacifique Nord-Ouest.