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ON THE BOWERY


dim. 25 sept. 2016   20h30
sam. 1 oct. 2016   20h30

Réalisation
Lionel Rogosin
Pays
États-Unis
Année
1956
Langue
ST français
VO anglais
Format
35mm
Durée
65'
Avec
Ray Salyer
Gorman Hendricks
Cycle

FOCUS "LE MODÈLE ROGOSIN"

DANS LE CADRE DU FOCUS « LE MODÈLE ROGOSIN »

New York, 1950. Ray, ancien cheminot à la recherche d’un emploi, débarque à Bowery, une des avenues les plus pauvres de Manhattan où l’alcoolisme est omniprésent. Sur ce territoire où se côtoient travailleu·r·se·s précaires, sans-abri, travailleu·r·se·s du sexe et personnes tragiquement relayées aux marges de la société, Ray sombre dans l’alcool, inévitable remède aux nuits passées dans la rue et au manque de nourriture. Son chemin croise celui de Gorman, un vieil habitué des petits bars minables. Malgré leur amitié, Gorman n’hésite pas à profiter de Ray et de ses économies.

On the Bowery est avant tout un portrait des bas-fonds white trash de New York, une démystification du rêve américain comme quasiment personne ne l’avait encore représentée au cinéma.

on the bowery le modele rogasin spoutnik

LE MODÈLE ROGOSIN

Le Spountik vous invite à découvrir les trois premiers films en copie restaurée de Lionel Rogosin (1924-2000), pionnier du cinéma américain des années 50, militant pacifiste en faveur des droits des plus démuni·e·s et réalisateur d’une oeuvre réaliste poétique.

Avec son premier film On the Bowery, Lionel Rogosin dénonce les injustices sociales de Bowery (NY) et pose les bases de son style cinématographique. Travaillant à réinscrire le réalisme documentaire au sein de la fiction, Rogosin s’inspire notamment du néoréalisme italien – pour son esthétique – et de Robert Flaherty – pour ses méthodes de tournage.
Son second film, Come Back Africa, est une dénonciation de la politique ségrégationniste en Afrique du Sud durant l’Apartheid, où le réalisateur se rend,en totale clandestinité, tourner des scènes de son film.

Peu de temps après et en réaction à la guerre du Vietnam et aux nombreux conflits de l’après-guerre, Rogosin tournera à chaud un film antimilitariste, Good Times, Wonderful Times, pour lequel il effectuera un important montage d’archives.

Au-delà de son travail de réalisateur, Lionel Rogosin monte en 1960 la mythique salle new-yorkaise d’art et essai « Bleecker Street Cinema » pour pouvoir y diffuser notamment ses films, ceux aussi réalisés par ses ami·e·s, et enfin tout le cinéma indépendant des années 1960. En 1966, il fondera également une société de distribution, Impact Films, dans le but de créer un circuit de diffusion alternatif de documentaires contestataires et militants.

le modèle rogosin





Le modèle Rogosin

Le Spountik vous invite à découvrir les trois premiers films en copie restaurée de Lionel Rogosin (1924-2000), pionnier du cinéma américain des années 50, militant pacifiste en faveur des droits des plus démuni·e·s et réalisateur d’une oeuvre réaliste poétique.

Avec son premier film On the Bowery, Lionel Rogosin dénonce les injustices sociales de Bowery (NY) et pose les bases de son style cinématographique. Travaillant à réinscrire le réalisme documentaire au sein de la fiction, Rogosin s’inspire notamment du néoréalisme italien – pour son esthétique – et de Robert Flaherty – pour ses méthodes de tournage. Son second film, Come Back Africa, est une dénonciation de la politique ségrégationniste en Afrique du Sud durant l’Apartheid, où le réalisateur se rend,en totale clandestinité, tourner des scènes de son film. Peu de temps après et en réaction à la guerre du Vietnam et aux nombreux conflits de l’après-guerre, Rogosin tournera à chaud un film antimilitariste, Good Times, Wonderful Times, pour lequel il effectuera un important montage d’archives.

Au-delà de son travail de réalisateur, Lionel Rogosin monte en 1960 la mythique salle new-yorkaise d’art et essai « Bleecker Street Cinema » pour pouvoir y diffuser notamment ses films, ceux aussi réalisés par ses ami·e·s, et enfin tout le cinéma indépendant des années 1960. En 1966, il fondera également une société de distribution, Impact Films, dans le but de créer un circuit de diffusion alternatif de documentaires contestataires et militants.