LES RONGEURS DE L’APOCALYPSE
NIGHT OF THE LEPUS

ven. 27 avril 2012 23h30
Réalisation |
William F. Claxton
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Pays |
États-Unis
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Année |
1972
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Langue |
ST français
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Format |
Vidéo
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Durée |
88' |
Avec |
Stuart Whitman
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Cycle |
Séances psychotroniques |
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE GRATUITE
Suite à une prolifération nuisible de lapins, des scientifiques mettent au point une hormone censée refréner leurs pulsions sexuelles, ce qui a pour conséquence inattendue d’accroître leur agressivité et leur poids. Ces derniers atteignant rapidement les quatre-vingt kilos, ils deviennent de terribles prédateurs…
Au moment des fêtes pascales, impossible de passer à côté de ce NIGHT OF THE LEPUS, perle psychotronique un peu oubliée mais absolument savoureuse. Le film a été sévèrement critiqué à sa sortie pour son aspect évidemment risible, en dépit d’efforts honorables pour transformer de sympathiques lapins en de féroces créatures. Son inspiration directe était pourtant réputée légère: un roman de science-fiction, The Year of the Angry Rabbit, écrit en 1964 par l’auteur australien Russell Brandon, qui démontait avec ironie les mécanismes du capitalisme et du nationalisme en temps de guerre. Au générique, on retrouve le réalisateur William F. Claxton, venu du western et de la télévision, dont c’est ici l’unique incursion dans le film d’horreur dont il dira avoir voulu éviter les clichés en vigueur à l’époque. Il réalisera ensuite beaucoup d’épisodes de LA PETITE MAISON DANS LA PRAIRIE. Devant la caméra, un casting plutôt honorable: Stuart Whitman (THE COMANCHEROS), Janet Leigh (PSYCHO) et DeForest Kelley (l’incontournable McCoy de STAR TREK). Bref, de quoi rendre la chasse aux oeufs de Pâques encore plus passionnante.
Séances psychotroniques
Depuis septembre 2006, les films dits psychotroniques (soit une oeuvre ignorée par l’establishment critique, du fait de son origine obscure ou de sa médiocrité telle que définie par le goût de la majorité comme l’a écrit le critique de cinéma Michael J. Weldon, inventeur du terme) sont montrés à 23h30 le dernier vendredi du mois, en séance gratuite. Tous les genres y sont représentés, films de série B comme nanars de série Z, dans la plus pure tradition du cinéma de minuit.