LE ROI DES CONS

ven. 27 févr. 2015 23h30
Réalisation |
Claude Confortès
|
Pays |
France
|
Année |
1980
|
Langue |
VO français
|
Format |
Vidéo
|
Durée |
97' |
Avec |
Francis Perrin
|
Cycle |
Séances psychotroniques |
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE GRATUITE
Brave gars et gentil tombeur, Georges Le Roi envoie un message d’amour à la directrice d’un office de sondage. Celle-ci va transformer ce doux billet en succès commercial. Malgré lui, Georges va devenir un sex-symbol.
Célébré par Brassens (« Le Roi »), le « Roi des Cons » est également un personnage (grand benêt coiffé d’une couronne et habillé d’un manteau d’hermine) de Georges Wolinski. Il est devenu l’une des figures-clef de son auteur, au même titre que le « Beauf » et le « Grand Duduche » pour Cabu.
Mais, de l’emblème au héros de cinéma, il y a plus d’un pas à franchir. à l’époque (pour ne pas citer les Marsupilami, Benoît Brisefer ou autres Boule et Bill d’aujourd’hui), LES VÉCÉS ÉTAIENT FERMÉES DE L’INTÉRIEUR de Patrice Leconte d’après Gotlib ou FAIS GAFFE à LA GAFFE! de Paul Boujenah adaptant le Gaston de Franquin avaient déjà prouvé le côté périlleux de l’exercice.
Claude Confortès, ancien assistant de Peter Brook au nom prédestiné, s’en sort un peu mieux. Sans doute parce que cet homme de théâtre avait précédemment mis en scène des revues, intitulées justement « Le Roi des Cons », se basant sur des bandes que Wolinski faisait paraître dans « Action », « Hara-Kiri » et « Charlie Hebdo ». Mais surtout, il avait signé deux films: l’un (PAULETTE, LA PAUVRE PETITE MILLIARDAIRE) déjà inspiré par Wolinski (et Pichard) et l’autre (VIVE LES FEMMES!) scénarisé par Reiser.
Léger et gentillet, ce ROI DES CONS, satire de la société post-Mai 68, est moins caustique que les dessins originaux. Pourtant, avec son esprit café-théâtre, il conserve un ton potache qui en fait un chaleureux « film de potes » comme le prouve les nombreux caméos: le professeur Choron et sa fille Michèle Bernier, Eugène Ionesco, Gébé et, bien sûr, Wolinski lui-même.
Séances psychotroniques
Depuis septembre 2006, les films dits psychotroniques (soit une oeuvre ignorée par l’establishment critique, du fait de son origine obscure ou de sa médiocrité telle que définie par le goût de la majorité comme l’a écrit le critique de cinéma Michael J. Weldon, inventeur du terme) sont montrés à 23h30 le dernier vendredi du mois, en séance gratuite. Tous les genres y sont représentés, films de série B comme nanars de série Z, dans la plus pure tradition du cinéma de minuit.