Industrial Soundtrack for The Urban Decay


mer. 28 août 2019   21H

Réalisation
Travis Collins
Amélie Ravalec
Pays
France
Année
2015
Langue
ST français
VO anglais
Format
Blu-ray
Durée
53'
Collaboration

Cycle

Spoutnik en plein air - 30 ans de L'Usine
présenté par le Zoo

Tous les soirs devant l’Usine, en cas de mauvais temps séance déplacée à l’intérieur de l’Usine

Apéro avec le collectif Molotofu dès 20h
21h projection

Ce film raconte l’histoire de la musique industrielle voguant dans les années septante sur l’effritement des villes industrielles d’Europe à la florissante scène avant-gardiste Américaine. Dans un context d’agitation politique et sociale, entre déclin d’un monde industriel et naissance d’un mouvement révolutionnaire, le film suit plusieurs personnalités qui ont forgés un style musical unique, porté entre autres par Throbbing Gristle et Cabaret Voltaire.

spoutnik

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30 ans à L’Usine – Partie 2: La nouvelle Usine
Du 28 août au 1er septembre

Carte blanche au TU-Théâtre de l’Usine, Forde, le Zoo et Crache Papier!

Fin 1998, le bâtiment de L’Usine est rénové par des fonds de la Ville de Genève, les murs insonorisés, Kab et PTR partagent une scène, le Moloko est en train de se constituer, le Théâtre de L’Usine se retrouve dans le 11 rue de la Coulouvrenière avec Forde et le Cinéma Spoutnik qui prend la forme qu’il a aujourd’hui, le Débido n’existe plus, c’est le Zoo qui reprend le flambeau, c’est la fin d’État d’Urgence, l’association faîtière s’appelle à présent “Association L’Usine”. La réouverture de L’Usine, haut lieu de la culture alternative genevoise est attendue, son impact dans le paysage du quartier et de la ville est grand, on attend ce géant au tournant.

Malgré tout, L’Usine connaissait les mêmes problèmes récurrents qu’aujourd’hui, baisse constante de fréquentation du public, critiques sur son institutionnalisation car plusieurs entités reçoivent des subventions régulières. L’ouverture de lieux alternatifs dans son sillon fait que d’un côté sa mission originelle et réussie: il y a de plus en plus de lieux pour sortir à Genève, mais l’offre culturelle commence à saturer. Il y a des nuisances aussi, sonores surtout, le bâtiment fait toujours beaucoup de bruit dehors, que ce soit physiquement ou politiquement. Entre les différentes entités aussi, les basses du Zoo ou de la salle de concert, traversent le bâtiment, les bruits de pas traversent les étages du 11, on s’y habitue, les séances cinéma du vendredi sont toujours accompagnées de musique venant du Théâtre ou du Zoo.

L’Usine se réinvente continuellement, malgré une inertie due à sa sacro-sainte horizontalité. Les problèmes internes et externes sont longuement discutés et rediscutés avant qu’un consensus ne soit trouvé. L’Usine doit se reéinventer dans un contexte genevois où son rôle évolue d’année en année, tout en gardant son esprit intact, celui-là même qui a permis son ouverture en 1989. Aujourd’hui, pour les 30 ans de L’Usine, les mêmes questions se posent, les mêmes problèmes reviennent.

“L’Usine n’a pas été créée pour faire la fête, ou faire de la politique, ou de la culture, mais pour faire tout à la fois” – Pierandré Boo.

Pour ces séances de l’annuel plein air du Spoutnik, nous inviterons quelques entités de L’Usine à choisir un film avec nous.

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Spoutnik en plein air: 30 ans à L’Usine

30 ans à L’Usine – Partie 2: La nouvelle Usine
Du 28 août au 1er septembre

Fin 1998, le bâtiment de L’Usine est rénové par des fonds de la Ville de Genève, les murs insonorisés, Kab et PTR partagent une scène, le Moloko est en train de se constituer, le Théâtre de L’Usine se retrouve dans le 11 rue de la Coulouvrenière avec Forde et le Cinéma Spoutnik qui prend la forme qu’il a aujourd’hui, le Débido n’existe plus, c’est le Zoo qui reprend le flambeau, c’est la fin d’État d’Urgence, l’association faîtière s’appelle à présent “Association L’Usine”. La réouverture de L’Usine, haut lieu de la culture alternative genevoise est attendue, son impact dans le paysage du quartier et de la ville est grand, on attend ce géant au tournant.

Malgré tout, L’Usine connaissait les mêmes problèmes récurrents qu’aujourd’hui, baisse constante de fréquentation du public, critiques sur son institutionnalisation car plusieurs entités reçoivent des subventions régulières. L’ouverture de lieux alternatifs dans son sillon fait que d’un côté sa mission originelle et réussie: il y a de plus en plus de lieux pour sortir à Genève, mais l’offre culturelle commence à saturer. Il y a des nuisances aussi, sonores surtout, le bâtiment fait toujours beaucoup de bruit dehors, que ce soit physiquement ou politiquement. Entre les différentes entités aussi, les basses du Zoo ou de la salle de concert, traversent le bâtiment, les bruits de pas traversent les étages du 11, on s’y habitue, les séances cinéma du vendredi sont toujours accompagnées de musique venant du Théâtre ou du Zoo.

L’Usine se réinvente continuellement, malgré une inertie due à sa sacro-sainte horizontalité. Les problèmes internes et externes sont longuement discutés et rediscutés avant qu’un consensus ne soit trouvé. L’Usine doit se reéinventer dans un contexte genevois où son rôle évolue d’année en année, tout en gardant son esprit intact, celui-là même qui a permis son ouverture en 1989. Aujourd’hui, pour les 30 ans de L’Usine, les mêmes questions se posent, les mêmes problèmes reviennent.

“L’Usine n’a pas été créée pour faire la fête, ou faire de la politique, ou de la culture, mais pour faire tout à la fois” – Pierandré Boo.

Pour ces séances de l’annuel plein air du Spoutnik, nous inviterons quelques entités de L’Usine à choisir un film avec nous.