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HOTEL MONTEREY + LA CHAMBRE


lun. 1 févr. 2016   20H30
mar. 9 févr. 2016   20H30
mar. 23 févr. 2016   20H30

Réalisation
Chantal Akerman
Pays
Belgique
Année
1972
Langue
muet
Format
DCP
Durée
74'
Cycle

CYCLE CHANTAL AKERMAN

DANS LE CADRE DU PROGRAMME « CYCLE CHANTAL AKERMAN »

HOTEL MONTEREY
CHANTAL AKERMAN, 1972, BELGIQUE, 63′, COUL., DCP, MUET

Fortement influencé par le cinéma expérimental, Hotel Monterey explore un hôtel où avait d’abord logé la réalisatrice pendant quelques temps afin d’en saisir l’atmosphère. Le film, par la symbolique de ses plans fixes et de longue durée – chambres, couloirs, ascenseurs -, par l’anonymat et l’insensibilité à la caméra de ses protagonistes – les client·e·s de l’hôtel – développe un sentiment de vide et d’inertie.

« On commence dans le hall d’entrée juste avant la tombée du jour et l’on monte aux étages à mesure que la nuit progresse. On se retrouve sur le toit à l’aurore où l’on voit le lever du soleil dans une lumière éclatante. » (Babette Magolte)

Hotel Monterey, tourné en 16mm, marque le début de la collaboration de Chantal Akerman avec Babette Magolte, cheffe-opératrice qui suivra la réalisatrice sur le tournage de ses premiers films.

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LA CHAMBRE
CHANTAL AKERMAN, 1972, BELGIQUE, 11′, COUL., DCP, MUET

La projection du film est précédée par le court-métrage La Chambre. Muet, le film est composé d’un long plan-séquence à vitesse lente et constante. La caméra tourne plusieurs fois sur elle-même à 360 degrés et balaie ce lieu où les uniques mouvements que nous percevons sont ceux de la réalisatrice, couchée sur le lit, d’abord quasi immobile. Un autoportait mystérieux.

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CYCLE CHANTAL AKERMAN

Il y a de cela quatre mois nous quittait Chantal Akerman. Sa disparition soudaine, écho tragique et mélancolique au final de son premier court-métrage Saute ma Ville, nous donna envie de lui rendre, au Spoutnik, un hommage, en présentant certains de ses films qui nous marquèrent le plus; laisser vivre l’oeuvre au-delà de sa créatrice, faire découvrir ou redécouvrir un cinéma du quotidien, poétique, intime et politique.

De Saute ma Ville (1968) à No Home Movie (2015), son dernier film, il nous a été difficile d’établir une sélection à travers une oeuvre si riche, indissociable d’une dimension autobiographique, interrogeant la solitude, l’expérience du rythme quotidien et la part d’absurde, anxiogène comme libératrice, qu’il renferme. Par un cinéma engagé, un décentrement et une explosion des représentations stéréotypées des femmes dans le cinéma de son époque, Chantal Akerman aura su créer un univers hybrides et puissant, précurseur par ses thèmes et son esthétique.

Pour cet hommage, nous avons choisi de présenter certaines des premières réalisations d’Akerman, quatre longs-métrages et deux courts-métrages, qui à notre sens ont marqué la filmographie de la réalisatrice et permettent de (re)découvrir son univers en suivant son évolution personnelle.

Chantal_Akerman_Spoutnik





Cycle Chantal Akerman

Il y a de cela quatre mois nous quittait Chantal Akerman. Sa disparition soudaine, écho tragique et mélancolique au final de son premier court-métrage Saute ma Ville, nous donna envie de lui rendre, au Spoutnik, un hommage, en présentant certains de ses films qui nous marquèrent le plus; laisser vivre l’oeuvre au-delà de sa créatrice, faire découvrir ou redécouvrir un cinéma du quotidien, poétique, intime et politique.

De Saute ma Ville (1968) à No Home Movie (2015), son dernier film, il nous a été difficile d’établir une sélection à travers une oeuvre si riche, indissociable d’une dimension autobiographique, interrogeant la solitude, l’expérience du rythme quotidien et la part d’absurde, anxiogène comme libératrice, qu’il renferme. Par un cinéma engagé, un décentrement et une explosion des représentations stéréotypées des femmes dans le cinéma de son époque, Chantal Akerman aura su créer un univers hybrides et puissant, précurseur par ses thèmes et son esthétique.

Pour cet hommage, nous avons choisi de présenter certaines des premières réalisations d’Akerman, quatre longs-métrages et deux courts-métrages, qui à notre sens ont marqué la filmographie de la réalisatrice et permettent de (re)découvrir son univers en suivant son évolution personnelle.