FESTIVAL BLACK MOVIE AU SPOUTNIK 25 JANVIER 2016

lun. 25 janv. 2016
Réalisation |
Laura Citarella
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Pays |
Afrique du sud
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Collaboration |
Festival Black Movie |
Cycle |
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Website |
100% Cinéma !
Le nectar des dieux, la panacée universelle, le remède miracle, cette année nous vous offrons tout cela en un breuvage plutôt délectable, une boisson 100 % cinéma, c’est sûr !
Distillé au sein de notre fabrique à idées, ce sirop résulte d’un équilibre chimique instable entre beaucoup de passion et de volonté, un goût indiscutable, des milliers de tractations et de tracasseries et une victoire certaine contre les pourvoyeurs de la pensée unique, de la prohibition et de son inculture.
Goûtez l’humour demi-sec de la nouvelle vague roumaine, laissez-vous enivrer par les vertus érotico-gore des films de Sion Sono, délectez vos palais des saveurs succulentes des opus addictifs de nos réalisateurs à suivre, pétillez aux bulles de champagne des films hallucinogènes, régénérez-vous les pupilles et les synapses devant les fessiers et poitrines enjôleurs des humains de la planète Terre, riez en cœur aux blagues des films de minuit, faites-vous prescrire les films du Petit Black Movie pour vous remettre de tout cela.
Un cocktail des sens, sans dessous !
Nous vous vendons du rêve, du possible et du fou et nous ne sommes pas des charlatans.
La cuvée Black Movie 2016 est à consommer sans modération au grand jour. Oublions les obstacles, réfléchissons mieux au monde qui nous entoure, grâce à ce cinéma qui nous paraît de plus en plus beau et surprenant.
Kate Reidy & Maria Watzlawick
NECKTIE YOUTH
Sibs Shongwe-La Mer, Afrique du sud, 86′
16H
La jeunesse dorée et multi-ethnique d’une banlieue huppée de Johannesburg est fortement ébranlée lorsqu’une de ses membres se suicide en direct sur le net. Passant leur temps à se défoncer et à vider les bouteilles de vins millésimés de leurs vieux, les héros ont le swag mais sont en pleine crise identitaire. Faute à l’américanisation MTV de leur univers ?
Ce drame original met en scène une Afrique du Sud très éloignée des clichés. Le post-apartheid, c’est la décadence, mec !
BARASH + LIFE WITH HERMAN H. ROTT
18H
BARASH
Michal Vinik, Israël, 85’
A des années lumières des préoccupations sionistes de ses aînés, Naama Barash rencontre Dana, la dope et le sexe oral dans le même mouvement d’extase. Portrait d’une adolescente de 17 ans dans un contexte de guerre auquel sa génération a riposté en choisissant plutôt la tolérance à la haine, s’autorisant à s’aimer plutôt qu’à s’entretuer.
LIFE WITH HERMAN H. ROTT
Chintis Lundgren, Estonie/Croatie, 11′
Herman est un rat qui adore fumer, boire, le grindcore, les échecs et le désordre. Le jour où un chat, qui a un faible pour les machos emménage chez lui avec son aspirateur sous le bras, c’est la catastrophe. Sans compter, que le félin apporte aussi sa collection de disques de musique classique.
CHRONIC
Michel Franco, Mexique, France, 92’
20H
David est un infirmier méticuleux. Il rend visite aux malades en phase terminale à leur domicile et leur procure attention et écoute. Il supporte toutes leurs humeurs et prodigue ses soins avec une délicatesse rituelle. Cet excès de prévenance sème le malaise autour de lui et l’on se prend à douter de ses motivations profondes…
Emmené par un Tim Roth tout en retenue, et tourné uniquement en plans-séquences, Chronic est un suspense sur la fin de vie et le deuil.
LA MUJER DE LOS PERROS
Laura Citarella/Verónica Llinás, Argentine, 98’
22H
Veronica vit entourée de sa meute de chiens dans un cabanon en bordure d’une ville. Lorsqu’elle a froid, ses chiens lui tiennent chaud, lorsque sa libido le réclame, elle part à la rencontre des hommes.
Filmé comme un documentaire avec l’une des deux réalisatrices dans le rôle principal, La mujer de los perros parvient à faire rêver à une vie détachée de toutes les contingences sociales et économiques.