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LOIN DU PARADIS

FAR FROM HEAVEN


jeu. 17 sept. 2015   20h30
sam. 26 sept. 2015   18h30

Réalisation
Todd Haynes
Pays
États-Unis
Année
2002
Langue
ST français
VO anglais
Format
35mm
Durée
107'
Cycle

CYCLE TODD HAYNES’ GOLDMINE

DANS LE CADRE DU CYCLE « TODD HAYNES’ GOLDMINE »

Les Whitaker ressemblent à la famille exemplaire de l’Amérique provinciale des années 1950. Audelà des apparences, la vie des époux est un véritable enfer. Frank cache son homosexualité, pense même devoir la soigner et se réfugie dans l’alcool. Cathy transgresse un tabou racial en s’éprenant d’un noir américain, Raymond, le fils de son ancien jardinier.

Far_From_Heaven_2_Spoutnik

Dans une Amérique conservatrice, blanche et hétérocentrée, les protagonistes sont inégalement soumis·e·s aux lois qui régissent les moeurs et ne se voient pas offrir les mêmes possibilités de choix. Un mélodrame inspiré de All That Heaven Allows (1955) de Douglas Sirk, qui avait déjà inspiré Fassbinder pour Angst essen Seele auf (1974).

Far_From_Heaven_3_Spoutnik

TODD HAYNES’ GOLDMINE

Pour sa réouverture, le Cinéma Spoutnik est heureux de présenter une rétrospective sélective des films de Todd Haynes.

Cinéaste américain indépendant et pionnier du New Queer Cinema dans les années 90, Haynes se démarque indirectement des mouvements politiques et cinématographiques de son époque en interrogeant l’identité et l’intimité dans leur dimension politique. Usant souvent de thèmes provocateurs (Poison était classé X à sa sortie en salle), les films de Haynes, comme les corps de leurs protagonistes principaux, sont traversés par le désir et la révolte. La maladie, le désir sexuel, le fantasme deviennent les moteurs de la subversion. Bien que Haynes ne se réclame pas directement d’un engagement politique, l’imaginaire qui habite ses films vient violemment ébranler les représentations culturelles dominantes de nos sociétés. Cinéma de la différence et de la transgression, mais également entrecroisement de styles narratifs et cinématographiques maîtrisés avec brio, l’oeuvre de Todd Haynes reste l’une des plus importantes du cinéma indépendant des Etats-Unis.

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Cycle Todd Haynes' Goldmine

Pour sa réouverture, le Cinéma Spoutnik est heureux de présenter une rétrospective sélective des films de Todd Haynes.

Cinéaste américain indépendant et pionnier du New Queer Cinema dans les années 90, Haynes se démarque indirectement des mouvements politiques et cinématographiques de son époque en interrogeant l’identité et l’intimité dans leur dimension politique. Usant souvent de thèmes provocateurs (Poison était classé X à sa sortie en salle), les films de Haynes, comme les corps de leurs protagonistes principaux, sont traversés par le désir et la révolte. La maladie, le désir sexuel, le fantasme deviennent les moteurs de la subversion. Bien que Haynes ne se réclame pas directement d’un engagement politique, l’imaginaire qui habite ses films vient violemment ébranler les représentations culturelles dominantes de nos sociétés. Cinéma de la différence et de la transgression, mais également entrecroisement de styles narratifs et cinématographiques maîtrisés avec brio, l’oeuvre de Todd Haynes reste l’une des plus importantes du cinéma indépendant des Etats-Unis.