COURTS-MÉTRAGES DE CATHERINE CORRINGER

dim. 13 mars 2016 15h
mer. 16 mars 2016 20H30
mer. 23 mars 2016 20H30
jeu. 31 mars 2016 20H30
Réalisation |
Catherine Corringer
|
Pays |
France
|
Année |
2005
|
Langue |
sans dialogues
|
Format |
HD
|
Durée |
87' |
Cycle |
Focus Catherine Corringer |
FOCUS CATHERINE CORRINGER
EN PRÉSENCE DE CATHERINE CORRINGER
DANS LE CADRE DU PROGRAMME « FOCUS CATHERINE CORRINGER »
DAY’S NIGHT
CATHERINE CORRINGER, FRANCE, 2005, 20’, COUL., HD, SANS DIALOGUE
Véritable film performance ancré dans un univers sado-masochiste particulier, Day’s Night explore des fantasmes enfantins et archaïques tels que l’interrogation sur la sexuation, le corps, le jeu avec la nourriture, l’urologie ou encore le mythe de la dévoration.
IN BETWEEN
CATHERINE CORRINGER, FRANCE, 2006, 26’, COUL., HD, SANS DIALOGUE
Entre l’assise et le couché, entre la femme et l’homme, entre l’ordre donné et son exécution, entre cruauté et innocence, à genoux, un corps féminin lacère, mord, joue et jouit. In Between est une performance radicale dans un univers sado-masochiste fantastique et irréel, explorant la place érotisée et la présence « électrique » de l’entre-deux.
THIS IS THE GIRL
CATHERINE CORRINGER, FRANCE, 2007, 17’, COUL., HD, SANS DIALOGUE
Film queer érotique et fantastique mettant en scène une « sex heroïne boxer », sa « rocky coach », et un homme transformé en sex toy, This is the Girl explore la puissance sexuelle à travers la masturbation, les jeux érotiques et l’éjaculation féminine.
SMOOTH
CATHERINE CORRINGER, FRANCE, 2009, 24’, COUL., HD, SANS DIALOGUE
Filmé à la fois en vidéo et en Super 8 noir et blanc, Smooth est l’exploration de la profonde intimité de deux corps: l’un, vêtu, en mouvement, nerveux, en guerre, l’autre, nu, lascif, ouvert, presque immobile.
CATHERINE CORRINGER SERA AU CINÉMA SPOUTNIK LES SAMEDI 12 ET DIMANCHE 13 MARS
FOCUS CATHERINE CORRINGER
Ce mois de mars, le Spoutnik a le grand plaisir d’accueillir Catherine Corringer, performeuse, actrice et réalisatrice d’un cinéma résolument queer, BDSM et surréaliste, militant et libérateur. Son travail est une expérience intense et poétique du désir et de la cruauté. Plus qu’un décentrement de la sexualité, l’oeuvre de Catherine Corringer tiendrait plutôt d’une représentation-incarnation de sexualités multiples, de désirs diffus, traversant les corps, se disséminant à travers les pratiques à l’écran, jusqu’à investir totalement celui-ci. Le désir se déplace le long de la matière des corps, le long du plan et des formes qui le composent, jusqu’à se situer en notre propre regard, jusqu’à nous envahir en nous confrontant à l’imaginaire du film.
Cinéma pulsionnel, les films de Catherine Corringer invitent à une identification morcelée à des bouts de corps, corps « in-complets » et en cela illimités; corps-matière en tension traversés par la violence et le désir, aux contours flous, en perpétuel déplacement. Les significations qui enferment et restreignent certaines possibilités de penser les genres, les âges, les pratiques, se recoupent, s’articulent, jusqu’à voir leur frontières se troubler, jusqu’à perdre leur souveraineté, réinscrites ainsi à l’intérieur d’imaginaires ouverts.
Métaphores infinies, sexualités et corporéités polymorphes, ces films sont autant d’espaces de libération du désir que de subversions poétiques et radicales des logiques dominantes – binaire, hétéronormée, phallocentrique – qui déterminent encore de nombreux modes de narration cinématographiques.
Focus Catherine Corringer
Ce mois de mars, le Spoutnik a le grand plaisir d’accueillir Catherine Corringer, performeuse, actrice et réalisatrice d’un cinéma résolument queer, BDSM et surréaliste, militant et libérateur. Son travail est une expérience intense et poétique du désir et de la cruauté. Plus qu’un décentrement de la sexualité, l’oeuvre de Catherine Corringer tiendrait plutôt d’une représentation-incarnation de sexualités multiples, de désirs diffus, traversant les corps, se disséminant à travers les pratiques à l’écran, jusqu’à investir totalement celui-ci. Le désir se déplace le long de la matière des corps, le long du plan et des formes qui le composent, jusqu’à se situer en notre propre regard, jusqu’à nous envahir en nous confrontant à l’imaginaire du film.
Cinéma pulsionnel, les films de Catherine Corringer invitent à une identification morcelée à des bouts de corps, corps « in-complets » et en cela illimités; corps-matière en tension traversés par la violence et le désir, aux contours flous, en perpétuel déplacement. Les significations qui enferment et restreignent certaines possibilités de penser les genres, les âges, les pratiques, se recoupent, s’articulent, jusqu’à voir leur frontières se troubler, jusqu’à perdre leur souveraineté, réinscrites ainsi à l’intérieur d’imaginaires ouverts.
Métaphores infinies, sexualités et corporéités polymorphes, ces films sont autant d’espaces de libération du désir que de subversions poétiques et radicales des logiques dominantes – binaire, hétéronormée, phallocentrique – qui déterminent encore de nombreux modes de narration cinématographiques.