Courts métrages d’Anaïs-Tohé Commaret

BRASIER # 2 CARTE BLANCHE À ERIKA NIEVA DA CUNHA

On a jusqu’ici eu une peine énorme à le faire mais on aimerait que notre programmation se décentre un peu, s’ouvre à une autre sensibilité, à d’autres cinéma. Alors, grande joie de laisser à Erika – cinéaste et projectionniste au Spoutnik – l’espace pour une série de carte blanches!

Carte blanche à noircir
Une invitation (une occupation) qui sonne comme un défi (les cinémas désertés)
ou comme un appel à joindre nos voix pour un retour dans les salles obscures,
il faut que les cinémas vivent
que ces lieux magiques redeviennent populaires,
que ça survive (comme les lucioles)
qu’on se retrouve pour partager des films, des bouffes, des conversations infinies
Erika Nieva Da Cunha

Courts-métrages d’Anaïs Tohé-Commaret

Le vendredi 13 janvier on ravive les flammes du brasier avec les courts-métrages
d’Anais Tohé-Commaret qui sera également présente.
Le travail d’Anais est comme une plongée dans un royaume des ombres
où les spectres et les clowns cohabitent et se passent la caméra.
Le vent, un plan éclairé par le vert d’un feu de signalisation, la brume, la mort qui rôde,
la métamorphose d’un dealer, une certaine mélancolie,
ce sont tous ces éléments du réel qui constituent la chair de la recherche filmique d’Anais Tohé-Commaret.
Le mélange du film documentaire, de la vidéo expérimentale, de la fiction et du témoignage
ainsi que la collaboration active des protagonistes offrent une liberté rare et permettent des épiphanies puissantes.
On projettera Eso que nos lleva (2021) filmé sur une colline de Valparaiso, poème fragmenté
entre la mémoire d’un peuple à l’histoire douloureuse et portrait d’une famille, celle de Branco, jeune garçon sur le seuil entre l’enfance et l’âge adulte.
On aura la chance de regarder Djoudi (2018), film-expérience, réalisé en collaboration avec le protagoniste principal
dont le dispositif invite les spectateur.ices à s’interroger sur le pouvoir émancipatoire du cinéma.
Deux épisodes de la (anti) série Disparaître seront également montrés.
Là, il s’agira de dérive, dans ce projet, la réalisatrice explore la notion de disparition et de temps morts, du potentiel subversif de l’absence et de la fuite.
Enfin, nous aurons la chance d’accueillir le tout dernier projet d’Anais, dont on vous réserve la surprise.
On se réjouit de ouf de partager tous ces beaux films avec vous.
Erika Nieva Da Cunha