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COME BACK, AFRICA


lun. 26 sept. 2016   20h30
dim. 2 oct. 2016   20h30

Réalisation
Lionel Rogosin
Pays
Afrique du sud
États-Unis
Année
1959
Langue
ST français
VO anglais
Format
35mm
Durée
83'
Cycle

FOCUS "LE MODÈLE ROGOSIN"

DANS LE CADRE DU FOCUS « LE MODÈLE ROGOSIN »

Come Back Africa raconte le destin d’un homme noir, Zachariah, obligé, à cause de son statut précaire, de quitter sa famille à Zululand pour aller travailler dans les mines d’or. Le travail à la mine est mal payé et Zachariah tente sa chance à Johannesburg, mais les lois de l’apartheid ont tellement saturé le système qu’il se retrouve aussitôt sans permis.

come back africa le modele rogasin spoutnik
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Tourné clandestinement en 1958, le film n’engage que des comédien·ne·s non-professionnel·le·s, habitant·e·s de Johannesburg. Le réalisateur camoufle le sujet de son tournage en faisant passer celui-ci pour une comédie musicale. Voilà pourquoi « Come Back Africa » est agrémenté de scènes musicales, interprétées, pour la plupart, par de jeunes musicien·ne·s de rues et par Miriam Makeba, qui chante encore localement dans des bars clandestins. Elle deviendra une chanteuse internationale quelques années après.

Come Back, Africa est un témoignage important de l’Apartheid en Afrique du Sud.

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LE MODÈLE ROGOSIN

Le Spountik vous invite à découvrir les trois premiers films en copie restaurée de Lionel Rogosin (1924-2000), pionnier du cinéma américain des années 50, militant pacifiste en faveur des droits des plus démuni·e·s et réalisateur d’une oeuvre réaliste poétique.

Avec son premier film On the Bowery, Lionel Rogosin dénonce les injustices sociales de Bowery (NY) et pose les bases de son style cinématographique. Travaillant à réinscrire le réalisme documentaire au sein de la fiction, Rogosin s’inspire notamment du néoréalisme italien – pour son esthétique – et de Robert Flaherty – pour ses méthodes de tournage.
Son second film, Come Back Africa, est une dénonciation de la politique ségrégationniste en Afrique du Sud durant l’Apartheid, où le réalisateur se rend,en totale clandestinité, tourner des scènes de son film.

Peu de temps après et en réaction à la guerre du Vietnam et aux nombreux conflits de l’après-guerre, Rogosin tournera à chaud un film antimilitariste, Good Times, Wonderful Times, pour lequel il effectuera un important montage d’archives.

Au-delà de son travail de réalisateur, Lionel Rogosin monte en 1960 la mythique salle new-yorkaise d’art et essai « Bleecker Street Cinema » pour pouvoir y diffuser notamment ses films, ceux aussi réalisés par ses ami·e·s, et enfin tout le cinéma indépendant des années 1960. En 1966, il fondera également une société de distribution, Impact Films, dans le but de créer un circuit de diffusion alternatif de documentaires contestataires et militants.

le modèle rogosin





Le modèle Rogosin

Le Spountik vous invite à découvrir les trois premiers films en copie restaurée de Lionel Rogosin (1924-2000), pionnier du cinéma américain des années 50, militant pacifiste en faveur des droits des plus démuni·e·s et réalisateur d’une oeuvre réaliste poétique.

Avec son premier film On the Bowery, Lionel Rogosin dénonce les injustices sociales de Bowery (NY) et pose les bases de son style cinématographique. Travaillant à réinscrire le réalisme documentaire au sein de la fiction, Rogosin s’inspire notamment du néoréalisme italien – pour son esthétique – et de Robert Flaherty – pour ses méthodes de tournage. Son second film, Come Back Africa, est une dénonciation de la politique ségrégationniste en Afrique du Sud durant l’Apartheid, où le réalisateur se rend,en totale clandestinité, tourner des scènes de son film. Peu de temps après et en réaction à la guerre du Vietnam et aux nombreux conflits de l’après-guerre, Rogosin tournera à chaud un film antimilitariste, Good Times, Wonderful Times, pour lequel il effectuera un important montage d’archives.

Au-delà de son travail de réalisateur, Lionel Rogosin monte en 1960 la mythique salle new-yorkaise d’art et essai « Bleecker Street Cinema » pour pouvoir y diffuser notamment ses films, ceux aussi réalisés par ses ami·e·s, et enfin tout le cinéma indépendant des années 1960. En 1966, il fondera également une société de distribution, Impact Films, dans le but de créer un circuit de diffusion alternatif de documentaires contestataires et militants.