STRIKER

ven. 27 juin 2008 23h30
Réalisation |
Enzo Castellari
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Pays |
Italie
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Année |
1987
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Langue |
version française
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Format |
Vidéo
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Durée |
90' |
Avec |
Frank Zagarino
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Cycle |
Séances psychotroniques |
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE GRATUITE
John Slade, dont on ne compte plus les exploits, est appelé par la FPO (la CIA, en fait) pour délivrer un ami journaliste prisonnier de sandinistes au Nicaragua. Peu discret, Slade va vite passer de l’infiltration à l’éradication. Car pour lui une seule règle d’or : pas de témoins ! Qu’ils soient terroristes ou traîtres…
Co-écrit par Umberto Lenzi, et vraisemblablement réalisé par Stefania, la fille de Castellari, STRIKER surfe sur la vague des RAMBO et autre COMMANDO. Italie oblige, le héros est plus mignon mais moins lopette que ses concurrents nord-américains. Déclaration d’amour à la surenchère, le film est une œuvre peu personnelle pour Castellari (LA MORT AU LARGE, projeté l’année dernière à la même époque) qui l’a signée sous le pseudonyme plus discret de Stephen G. Andrews. Néanmoins, il permet de faire connaissance d’un héros qui n’a besoin que d’un lance-pierre (sic) pour liquider les nuisants. Notons enfin que, pour une fois, nous ne condamnons guère la version française (présentée ici) puisqu’elle nous permet d’entendre de grands propos à méditer comme « Je travaille chez un blanchisseur, alors le linge sale, je connais ! »
Séances psychotroniques
Depuis septembre 2006, les films dits psychotroniques (soit une oeuvre ignorée par l’establishment critique, du fait de son origine obscure ou de sa médiocrité telle que définie par le goût de la majorité comme l’a écrit le critique de cinéma Michael J. Weldon, inventeur du terme) sont montrés à 23h30 le dernier vendredi du mois, en séance gratuite. Tous les genres y sont représentés, films de série B comme nanars de série Z, dans la plus pure tradition du cinéma de minuit.