STARCRASH : LE CHOC DES ÉTOILES
SCONTRI STELLARI OLTRE LA TERZA DIMENSIONE

ven. 25 mars 2011 23h30
Réalisation |
Luigi Cozzi
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Pays |
Italie
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Année |
1979
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Langue |
VO anglais
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Format |
Blu-ray
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Durée |
94' |
Avec |
Marjoe Cortner
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Cycle |
Séances psychotroniques |
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE
SÉANCE PSYCHOTRONIQUE GRATUITE
Alors qu’ils tentent d’échapper à la police de l’espace, les deux bandits intergalactiques, Stella et Akton, rencontrent le survivant d’une attaque contre l’infâme Zartharn. Ils apprennent que cet être ignoble possède une arme d’une puissance telle que la galaxie entière pourrait disparaître en quelques secondes…
Film incroyablement mauvais, STARCRASH est une de ces innombrables tentatives de capitaliser sur le succès mondial de STAR WARS à la fin des années 70. Réalisé par Luigi Cozzi, un proche de Dario Argento devenu depuis gérant d’un magasin romain consacré aux produits dérivés des films de celui-ci (!), ce très dispensable space opera n’est demeuré dans les mémoires cinéphiles que pour les apparitions à l’écran de Caroline Munro (James Bond girl dans THE SPY WHO LOVED ME) et David Hasselhof (que l’on ne présente pas). Déjà projeté en plein air par le Spoutnik, c’est en guise d’hommage et de clin d’œil que nous le proposons à nouveau : sa musique a en effet été signée par John Barry, compositeur mythique disparu en janvier 2011. À l’époque, Luigi Cozzi avait convaincu Barry de participer à son film, en lui dissimulant consciencieusement les scènes avec effets spéciaux, qu’il lui promettait d’être spectaculaires. STARCRASH est une « œuvre » que le musicien de DANCES WITH WOLVES, OUT OF AFRICA et onze James Bond aurait préféré oublier. Une certaine idée du cinéma et de ses vertiges, même au sein d’une carrière impressionnante !
Séances psychotroniques
Depuis septembre 2006, les films dits psychotroniques (soit une oeuvre ignorée par l’establishment critique, du fait de son origine obscure ou de sa médiocrité telle que définie par le goût de la majorité comme l’a écrit le critique de cinéma Michael J. Weldon, inventeur du terme) sont montrés à 23h30 le dernier vendredi du mois, en séance gratuite. Tous les genres y sont représentés, films de série B comme nanars de série Z, dans la plus pure tradition du cinéma de minuit.