Shapito show


dim. 10 févr. 2019   16H

Réalisation
Sergei Loban
Pays
Russie
Année
2011
Langue
ST français
VO russe
Format
DCP
Durée
217'
Distribution
Cycle


Viktor Tsoï - Kino et la Perestroïka
avec brunch soviétique

16H Parties 1&2, 18H Brunch soviétique, 19H Parties 3&4
Billet combiné pour toute la journée

Au sud de la Crimée, sur les plages de la mer Noire, quatre voyages, quatre quêtes, quatre « losers » magnifiques et héroïques. Chaque protagoniste est au centre de son propre drame mais aux yeux des autres il n’est qu’un personnage secondaire et banal.. Dans un tourbillon passionnant, l’humour absurde se mêle à l’émotion, à la surprise et l’émerveillement.

Les quatre parties du film – l’Amour, l’Amitié, le Respect, l’Association – se terminent tous dans un même cirque étrange et très Fellinien. Là se retrouvent tous les personnages du film – avec notamment un producteur qui rate son coup avec un incroyable sosie de Viktor Tsoï et un père autoritaire interprété par Piotr Mamonov, chanteur-compteur subversif et acteur principal de L’île (Ostrov) et de Tsar. Gros succès en Russie, ce film raconte un état d’esprit dans une Russie contemporaine encore baignée dans le souvenir du spectre soviétique et des déceptions de la Perestroïka.

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Viktor Tsoï – Kino et la Perestroïka

Né en 1962 à Leningrad, de mère russe et de père coréen, Viktor Robertovitch Tsoï fut l’emblématique icône rock, leader charismatique du groupe culte Kino, et acteur dans plusieurs films de la contre-culture. Dans un contexte de période charnière de l’Union Soviétique au régime de Brejnev déclinant, le rock est apparu dans les années 80 comme un souffle de liberté, un refus des entraves culturelles et idéologiques, mais surtout un élément fédérateur d’une jeunesse entière aux aspirations nouvelles.

“Nous attendons le changement”, scande Viktor Tsoï dans des stades remplis alors que Mikhaïl Gorbatchev tente vainement de mener sa Perestroïka – réforme économique, éthique et sociale sur trois axes: l’accélération, la démocratisation et la transparence. Son arrivée au pouvoir relâcha une certaine liberté d’expression dans la presse et autres médias, qui propulsa le groupe Kino sur le devant de la scène populaire avec la chanson “Changements!“ (Перемен!/Peremen!).

Viktor Tsoï disait que ses chansons étaient souvent mal interprétées, que le contenu politique de ses textes avait souvent été utilisé à son insu par les mouvements issus de la Perestroïka alors que le poète cherchait “des changements plus profonds dans les relations humaines”. Certains titres évoquent un certain désespoir et la nostalgie d’une époque qui n’avait jamais existé, comme “Le tramway vers l’est”, “le paquet de cigarettes” ou “la fourmilière”, mais avec une légèreté qui redonne la foi et réchauffe les coeurs.

Une nuit de l’été 1990, Viktor Tsoï meurt dans un accident de voiture à l’âge de 28 ans. S’en suit un deuil national et un raz-de-marée de personnes défilant en son hommage. Des monuments à son effigie sont érigés, le dernier disque de Kino “Album noir” devient la meilleure vente du rock soviétique, encore aujourd’hui le nombre de fans du groupe et de l’idole de toutes les générations explose.

Mais la légende dit que Viktor Tsoï est bien vivant et peut-être qu’il présentera lui-même ce cycle de films proposé par le cinéma Spoutnik. Au programme: une biographie récente, quelques films de fiction et un documentaire de l’époque, et pour terminer un très long métrage qui fait apparaître un sosie du légendaire rocker. La première du programme sera suivie d’une disco Kino, la dernière sera accompagnée d’un brunch soviétique.

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Viktor Tsoï - Kino et la Perestroïka

Né en 1962 à Leningrad, de mère russe et de père coréen, Viktor Robertovitch Tsoï fut l’emblématique icône rock, leader charismatique du groupe culte Kino, et acteur dans plusieurs films de la contre-culture. Dans un contexte de période charnière de l’Union Soviétique au régime de Brejnev déclinant, le rock est apparu dans les années 80 comme un souffle de liberté, un refus des entraves culturelles et idéologiques, mais surtout un élément fédérateur d’une jeunesse entière aux aspirations nouvelles.

“Nous attendons le changement”, scande Viktor Tsoï dans des stades remplis alors que Mikhaïl Gorbatchev tente vainement de mener sa Perestroïka – réforme économique, éthique et sociale sur trois axes: l’accélération, la démocratisation et la transparence. Son arrivée au pouvoir relâcha une certaine liberté d’expression dans la presse et autres médias, qui propulsa le groupe Kino sur le devant de la scène populaire avec la chanson “Changements!“ (Перемен!/Peremen!).

Viktor Tsoï disait que ses chansons étaient souvent mal interprétées, que le contenu politique de ses textes avait souvent été utilisé à son insu par les mouvements issus de la Perestroïka alors que le poète cherchait “des changements plus profonds dans les relations humaines”. Certains titres évoquent un certain désespoir et la nostalgie d’une époque qui n’avait jamais existé, comme “Le tramway vers l’est”, “le paquet de cigarettes” ou “la fourmilière”, mais avec une légèreté qui redonne la foi et réchauffe les coeurs.

Une nuit de l’été 1990, Viktor Tsoï meurt dans un accident de voiture à l’âge de 28 ans. S’en suit un deuil national et un raz-de-marée de personnes défilant en son hommage. Des monuments à son effigie sont érigés, le dernier disque de Kino “Album noir” devient la meilleure vente du rock soviétique, encore aujourd’hui le nombre de fans du groupe et de l’idole de toutes les générations explose.

Mais la légende dit que Viktor Tsoï est bien vivant et peut-être qu’il présentera lui-même ce cycle de films proposé par le cinéma Spoutnik. Au programme: une biographie récente, quelques films de fiction et un documentaire de l’époque, et pour terminer un très long métrage qui fait apparaître un sosie du légendaire rocker. La première du programme sera suivie d’une disco Kino, la dernière sera accompagnée d’un brunch soviétique.