PALESTINE : FILMER C’EST EXISTER 2014 VENDREDI 28
ven. 28 nov. 2014 20h
Réalisation |
Annemarie Jacir
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Pays |
Palestine
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Année |
2012
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Collaboration |
Palestine: Filmer c’est exister |
Cycle |
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Website |
PALESTINE: FILMER C'EST EXISTER
DANS LE CADRE DU FESTIVAL « PALESTINE: FILMER C’EST EXISTER »
EN PRÉSENCE DE CAROL MANSOUR, MAI MASRI, LIALI KILANI, ALAA DESOKI ET ATHAR AL-JADILI
Le fil rouge de cette 3ème édition sera Réfugiés, Exilés, Déplacés.
La Nakba, c’est la blessure qui touche le coeur du peuple palestinien depuis l’exode forcé de 1948, une souffrance qui s’est répétée avec la guerre de 1967, et qui est hélas encore d’une actualité brûlante avec la construction du Mur, l’occupation des maisons palestiniennes à Jérusalem et Hébron, et l’accaparement quotidien des terres palestiniennes par l’extension des colonies.
Ils sont aujourd’hui plus de 4 millions de réfugiés en Cisjordanie, à Gaza, dans les pays voisins – Liban, Jordanie, Irak, Syrie – et dans le monde entier. Les guerres actuelles en Irak et en Syrie les chasse à nouveau, les forçant à trouver un deuxième pays d’accueil.
-> OUVERTURE DES RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES
18h30 au café de la Barje
-> NOUS NE POUVONS PAS Y ALLER MAINTENANT, MON AMI + LET’S MAKE NOISE FOR GAZA
20h
LET’S MAKE NOISE FOR GAZA!
Nicholas Rowe, Palestine, 2014, COUL. 3′, video
avec le Bara’em El-Funoun Popular Dance Group
Faisons du bruit pour Gaza ! Sous la direction du chorégraphe Nicholas Rowe, cette performance a été réalisée en Cisjordanie par des jeunes danseurs de la troupe El-Funoun, en solidarité avec les centaines d’enfants de Gaza tombés sous les bombes israéliennes en juillet et août 2014.
Etablie en 1979, la compagnie palestinienne de danse populaire El-Funoun vise à développer une pratique de la danse contemporaine qui s’inspire des traditions arabo- palestiniennes. Sa section Bara’em comprend 42 jeunes danseurs de 9 à 18 ans.
NOUS NE POUVONS PAS Y ALLER MAINTENANT, MON AMI
Carol Mansour, Palestine, 2014, Coul., 46′, video
première européenne, suivie d’une discussion avec la réalisatrice
Quand les Palestiniens ont été chassés de la Palestine en 1948, certains ont été accueillis en Syrie.
Lorsque la guerre civile éclate dans ce pays, ils fuient comme des milliers d’autres, mais la situation est plus compliquée pour eux. Cherchant refuge au Liban, comme Palestiniens, ils ne sont pas vraiment les bienvenus. En tant que réfugiés, leurs documents de voyage ne sont pas reconnus. C’est la 2ème fois qu’ils perdent tout et se retrouvent une fois de plus sans toit et sans pays.
« Ce documentaire raconte l’histoire des ces réfugiés, deux fois réfugiés. Une histoire où les souvenirs ont été réveillés entre un exode et l’autre, et où la perte envahit tout jusqu’au plus intime. Une histoire où les causes et les conséquences sont connues mais pas la conclusion. Une histoire où des vies sont à reconstruire encore et encore, en improvisant, dans l’attente du retour. »
-> WHEN I SAW YOU
22h
WHEN I SAW YOU
Annemarie Jacir, Palestine, 2012, COUL., 92′, video
suivi d’une discussion avec la réalisatrice par skype
En 1967, comme des milliers d’autres Palestiniens qui affluent aux frontières, Tarek, 11 ans, se retrouve avec sa mère Ghaydaa, dans un camp « temporaire » de réfugiés de l’autre côté de la frontière en Jordanie.
« Si vous êtes partis à pied, pourquoi vous ne pouvez pas revenir en marchant ? »
Il déteste cet endroit et n’a qu’une idée en tête: retrouver sa maison, ses amis et surtout son père, dont sa mère et lui n’ont plus de nouvelles depuis leur départ. Il ne comprend pas pourquoi il ne peut pas rentrer. A son grand désespoir, il entend une vieille dame raconter qu’elle attend ici depuis …1948
Un beau jour, il décide de partir seul. Sur le chemin, il tombe sur un camp de feddayin, des combattants palestiniens qui s’entraînent. Un nouvel espoir naît pour Tarek.
PALESTINE: FILMER C’EST EXISTER 2014
Depuis 2012, le Spoutnik accueille PALESTINE: FILMER C’EST EXISTER qui donne la place aux points de vue, à la créativité, à l’humour, aux convictions et aux espoirs des cinéastes palestinien-ne-s de Cisjordanie, de Gaza et des pays d’exil qui les ont accueilli-e-s.
PFC’E est heureux d’accueillir cette année six réalisatrices palestiniennes, avec lesquelles le public pourra discuter après chaque projection, lors de la table ronde du
dimanche, ou de façon plus informelle autour d’une assiette de houmous au café de la Barje des Volontaires.
AU CAFÉ DE LA BARJE (DES VOLONTAIRES)
TOUS LES SOIRS : ambiance festive, buffet oriental, brunch le dimanche matin.
EXPOSITION DE PHOTOS : «Beyrouth-1988 Palestiniens assiégés, prisonniers dans leur propre camp», de Carole VANN, photographe et journaliste
MUSIQUE : samedi à 23h30 – concert Samia TAWIL – rock-soul métissé.