ARNAUD DEZOTEUX

ven. 2 févr. 2018 19h
sam. 3 févr. 2018 14h
dim. 4 févr. 2018 14h
Réalisation |
Arnaud Dezoteux
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Collaboration |
Forde |
Cycle |
Rencontres
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SYSTÈME DU DÉCOR - EN COLLABORATION AVEC FORDE
EN PRÉSENCE DE ARNAUD DÉZOTEUX
FORDE ET LE CINÉMA SPOUTNIK PRÉSENTENT: SYSTÈME DU DÉCOR
Vernissage vendredi 2 février à 19h
installations le samedi 3 et le dimanche 4 février entre 14h et 18h
EN PRÉSENCE DE ARNAUD DEZOTEUX
Artiste français de 30 ans, Arnaud Dezoteux propose une création spécifique pour le double contexte de Forde et du Spoutnik, qui mêle pratique de l’exposition, du live et de la projection de cinéma. Son travail contribue à mettre en relief le délire d’un cinéma à l’âge du virtuel, du green screen et du maquillage photoshop. Les corps et les images entrent en écho pour former un trou lumineux aspirant. La question du technologique est partout : infiltrée, grinçante, un peu inconfortable, elle prend au piège les acteurs·rices, mais plus subtilement encore les spectateurs·rices curieux·ses, séduit·e·s par une image proche lointaine dont le kitsch les fait osciller entre séduction et dégoût. Une étrangeté se dégage du travail de l’artiste, et les thèmes adressés comme la culture du fan, le coach de drague, le corps bodybuildé sont souvent bâtards, dérivés d’une économie du partage contemporain, eux-mêmes pris dans des niches. Les vidéos et installations d’Arnaud Dezoteux peuvent être comprises comme des pièges, des énigmes triviales et pourtant sans fond qui évoquent de mystérieux modes d’existence contemporains. (Les qualifier d’absurdes ne permet pas de s’en défaire).
SYSTÈME DU DÉCOR
Pendant un weekend, Forde et Spoutnik proposent une programmation en trois volets qui brouille la lisibilité habituelle entre leurs espaces, entre art et cinéma. Pour l’art, le cinéma – et en particulier le cinéma hollywoodien – n’est pas juste un répertoire d’images. Il est traversé par un désir irrépressible pour les structures, les mythologies, l’économie de cette industrie. L’art veut baiser avec le cinéma, mais le cinéma s’en fout passablement. Ce désir frustré est à l’origine de comportements d’identification tordus. Dans ce jeu de séduction, l’art ne peut cacher ses manières. Il est conduit à surjouer ou à démonter dans une performance du cinéma. La question du décor pourrait fournir une entrée pertinente pour étudier des versions contemporaines de ces passages. Le décor est au centre d’un programme de films et d’interventions d’Arnaud Dezoteux, Neïl Beloufa et William Leavitt. Il devient un des points d’inflexion entre la création de l’illusion et sa révélation, entre l’embrayage d’une narration et son sabotage, entre le white cube et la black box.
Système du décor
Pendant un weekend, Forde et Spoutnik proposent une programmation en trois volets qui brouille la lisibilité habituelle entre leurs espaces, entre art et cinéma. Pour l’art, le cinéma – et en particulier le cinéma hollywoodien – n’est pas juste un répertoire d’images. Il est traversé par un désir irrépressible pour les structures, les mythologies, l’économie de cette industrie. L’art veut baiser avec le cinéma, mais le cinéma s’en fout passablement. Ce désir frustré est à l’origine de comportements d’identification tordus. Dans ce jeu de séduction, l’art ne peut cacher ses manières. Il est conduit à surjouer ou à démonter dans une performance du cinéma. La question du décor pourrait fournir une entrée pertinente pour étudier des versions contemporaines de ces passages. Le décor est au centre d’un programme de films et d’interventions d’Arnaud Dezoteux, Neïl Beloufa et William Leavitt. Il devient un des points d’inflexion entre la création de l’illusion et sa révélation, entre l’embrayage d’une narration et son sabotage, entre le white cube et la black box.