Anna Biller

Lorsque Anna Biller a commencé à réaliser des films, sa première préoccupation fut de porter le plaisir féminin à l’écran tout en reprenant possession de certains genres de cinéma, notamment du cinéma bis, non pour en faire la parodie, mais pour y introduire un point de vue profondément féministe. Avec un amour certain pour une esthétique visuelle rétro, elle crée ses propres costumes et scénographies pour faire revivre une époque cinématographique révolue. Par ce procédé, elle maquille des films subversifs et militants en vieux classiques à l’esthétique plus familière.



THE LOVE WITCH

GLUFF - HOMMAGE À ANNA BILLER


Sorcière au narcissisme quasi pathologique, Elaine est déterminée à rendre les hommes fous d’amour pour elle. Dans sa maison victorienne, elle prépare sorts et potions pour séduire les hommes qu’elle choisit, mais leur efficacité dépasse les attentes et la sorcière se retrouve avec une série de cadavres. Quand elle rencontre l’homme de ses rêves, son obsession la conduit aux limites de la folie meurtrière.

VIVA

GLUFF - HOMMAGE À ANNA BILLER


Viva met en scène les tumultueuses aventures de Barbi, femme au foyer de banlieue californienne, qui se fait entraîner par une amie voulant lui faire découvrir les joies de la libération sexuelle. Rapidement Barbi devient Viva – chaperon rouge au milieu des loups – véritable déesse au centre de fêtes et célébrations où se lâchent orgies exotisantes et joyeux abus de drogues.