Spoutnik est un cinéma historique né en 1986 dont l’engagement est resté fidèle à sa ligne de résistance. Cinéma satellite au sein de l’Usine, cinéma tournant en orbite à l’intérieur de Genève, cinéma gravitant autour d’œuvres hors-système, d’astres invisibles ou de planètes mal connues, Spoutnik est un appareil qui permet de créer des microcosmes en dehors de la rentabilité-machine-industrie du cinéma commercial. C’est un espace dédié aux films — mais pas que — qui expérimentent, cherchent, et s’interrogent, à la marge.

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Équipe
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🎥 Cinéma Spoutnik
11 rue de la Coulouvrenière, 1er étage
1204 Genève

📍Bureau du Spoutnik
4 place des Volontaires
1204 Genève

Spoutnik est accessible aux personnes à mobilité réduite sur rendez-vous

📞 +41 (0)22 328 09 26
cinema@spoutnik.info
 cinema Spoutnik
Avec l’appui de l’Etat et de la Ville de Genève, du Fond Culturel Sud, du Département des affaires culturelles et de la Loterie Romande.



Songs Of Slow Burning Earth
Olha Zhurba
Ukraine/Danemark/Suède/France · 2024 · 95’ | VFstFR
MAR 04.03 - 20:30
DIM 23.03 -  20:30


Des paysages, des conversations, des rencontres occasionnelles, et des sons qui se faufilent dans et hors du cadre composent ce journal audiovisuel de l’Ukraine dans l’abîme de la guerre. La guerre, et après ? Les images-choc du début de la guerre en Ukraine, du déplacement des populations ukrainiennes à la destruction des villes par l’armée russe ont beaucoup été diffusées dans les médias, mais quid de l’après ? Quid de la vie qui continue en dépit de tout ? Songs of Slow Burning Earth s’inscrit avec succès dans cette nouvelle famille contemporaine de documentaires ukrainiens (In Ukraine, Intercepted) qui privilégient l’immersion dans des images urgentes au commentaire et à l’analyse verbale, afin de donner à voir une réalité absente de nos écrans.La cinéaste ukrainienne Olha Zhurba a tourné pendant plus de deux ans aux quatre coins du pays. Ses images brassent large, géographiquement comme humainement, les paysages gigantesques et les gros plans sur les visages s’alternent dans un vertige sans prévisibilité. Zhurba présente ici les choses dans l’ordre chronologique. Les toutes premières images de ce documentaire ne sont même pas des images, sur fond noir, on entend les enregistrements des premiers appels aux services d’urgences par des citoyens complètement dépassés par les premiers bombardements : « Pouvez-vous m’expliquer ce qui se passe s’il vous plait ? » pleure une voix anonyme.