mai 2021





Brèves rencontres

Kira Mouratova


Valentina est responsable du logement au Conseil municipal d’une ville de province. Elle doit faire face à la fois à l’impatience de ceux qui attendent un logement et à la corruption de ceux qui les fabriquent. Elle a un amant géologue, Maxim, qui est surtout soucieux de sa propre liberté. Valentina prend comme femme de ménage une autre et plus jeune maîtresse de Maxim…

Longs Adieux

Kira Mouratova


Evguenia Vassilievna exerce le métier de traductrice. Son mari ayant depuis longtemps quitté le domicile pour se consacrer à ses travaux archéologiques, elle élève seule son fils, Sacha, maintenant adolescent. Mais Evguenia continue à le traiter comme un enfant. Il part passer un été avec son père dans le Caucase et est séduit par l’intelligence et le caractère de celui-ci. Quand il revient chez sa mère, il a changé…

Parmi les pierres grises

Kira Mouratova


La mort de sa femme a bouleversé la vie du juge et maintenant, il est obsédé par ses souvenirs. Sa vie actuelle ne lui procure que dépit et irritation. Vasia, son fils, veut s’éloigner de la maison parentale. Valek et Maroussia, enfants de pauvres gens, deviennent ses amis. Avec eux, il se sent parfois heureux et son père lui fait pitié…

Changement de destinée

Kira Mouratova


Une femme du monde tue son amant. Elle cherche à présenter ce crime comme un acte de légitime défense et cache ses relations réelles avec la victime, aussi bien à son mari qu’à son avocat. Celui-ci, au cours de l’enquête, scrute attentivement les circonstances de la tragédie…

Le syndrome asthénique

Kira Mouratova


Les deux héros du film ont une réaction diamétralement opposée à l’agression permanente qu’ils subissent de la société. La première, une veuve de cinquante ans, réagit en « cognant » à son tour ceux qui l’agressent. Le second, un enseignant d’une trentaine d’années, souffre de « syndrome asthénique » : sa tactique de fuite consiste à s’endormir chaque fois qu’on l’assaille, jusqu’à ce qu’il ne se réveille plus de ce sommeil irrésistible, dans l’indifférence générale.

Go Go Tales de Abel Ferrara

il était une fois un cabaret...


Il était une fois un cabaret dans les années 2000. Le cabaret s’appelle le Paradise et il est dans un film qui s’appelle GO GO TALES. Dans ce cabaret ou dans ce film ou dans ce conte, il y a un tas de problèmes. C’est foireux. Les danseuses sont au bord d’une grève générale parce que leur patron Ray Ruby joue au loto tandis que le solarium pète et que la créancière menace de céder le club à un fabricant de sanitaires. Il y a d’autres emmerdes encore mais bizarrement le spectacle continue.

Meurtre d’un bookmaker chinois

Il était deux fois un cabaret


Il était deux fois un cabaret dans les années 70. Le cabaret s’appelle le Crazy Horse et il est dans un film qui s’appelle MEURTRE D’UN BOOKMAKER CHINOIS. C’est aussi l’histoire d’un patron minable, avec une montagne d’emmerdes. Tellement de dettes qu’il doit tuer ou mourir pour que sa troupe continue ses numéros.

Attica de Cinda Firestone

Perspectives antiracistes, suite!


En septembre 1971 et à la suite de l'assignat d'un militant Black Panther dans une prison californienne, les détenus de la prison d’Attica (New York) organisent une mutinerie qui se solde par l’occupation de la cour du bâtiment D de la prison et la prise en otage de 42 gardiens. e film de Cinda Firestone rassemble une grande partie des archives visuelles produites pendant la mutinerie et tente de démonter le récit policier mis en scène lors d’un simulacre de procès qui prit fin en 1973 et où aucun des policiers ayant pris part à la tuerie ne fut condamné.

Black Liberation, Silent Revolution

Perspectives antiracistes, suite!


Unique dans l’histoire afro-américaine, Black Liberation n’est pas simplement “un film sur Malcolm X”. Le film incarne son esprit et sa volonté authentique. Le leader a été activement impliqué derrière la caméra, en tant que force créative et politique essentielle. Malcolm X ne voulait pas d’un film idolâtre, rempli de longues séquences de lui-même discourant au micro. Tout au contraire, il était déterminé à faire un film sans compromis qui soit vraiment par et pour le peuple afro-américain.