Spoutnik est un cinéma historique né en 1986 dont l’engagement est resté fidèle à sa ligne de résistance.
Cinéma satellite au sein de l’Usine, cinéma tournant en orbite à l’intérieur de Genève, cinéma gravitant autour d’œuvres hors-système, d’astres invisibles ou de planètes mal connues, Spoutnik est un appareil qui permet de créer des microcosmes en dehors de la rentabilité-machine-industrie du cinéma commercial. C’est un espace dédié aux films — mais pas que — qui expérimentent, cherchent, et s’interrogent, à la marge.
Avec l’appui de l’Etat et de la Ville de Genève, du Fond Culturel Sud, du Département des affaires culturelles et de la Loterie Romande.
Séance PFCE ( Palestine, Filmer C’est Exister )
Aisheen (Still alive in Gaza) Nicolas Wadimoff Suisse, Qatar · 2010 · 86‘MER 15.10 -
19:00 Buffet 20:00 Projection En présence du réalisateur
Comme chaque troisième mercredi du mois, nous avons le plaisir d’accueillir Palestine Filmer C’est Exister.
A partir du 15 octobre, nous lançons un cycle de projections de films sur Gaza et se terminera lors de la 14ème édition des Rencontres cinématographiques PFC’E. Découvrez Gaza au fil des images capturées par les cinéastes palestiniens, d’oasis luxuriante en 1995 à terre rasée aujourd’hui :
Le mercredi 15 octobre à 20:00 nous projetterons ensemble le film Aisheen de Nicolas Wadimoff. Le réalisateur sera présent pour un échange avec le public à l’issue de la séance
Dès 19:00, un buffet sera proposé, comme à l’accoutumée.
Aisheen (still alive in Gaza) raconte l’attente d’après le désastre. L’attente d’un futur meilleur dans la plus grande prison du monde.
Les avions rôdent encore au-dessus des têtes, les bombardements ne cessent pas.
Des hommes et des femmes errent dans les ruines. Des pêcheurs savourent l’unique poisson retenu par leurs filets dans cette mer désormais interdite. Plus loin, une famille de fermiers, hébétés, ramasse le bois des 56 oliviers qui les faisaient vivre depuis des générations.
Au gré des rencontres, le film dessine une autre Gaza. Poétique, surréaliste, absurde, parfois. Par petites touches, les images recomposent un monde possible dans un décor de western déglingué aux allures de fin du monde. Condamnés à vivre, les habitants de Gaza résistent, debout. «Pas besoin d’aide, mais de liberté, chantent les rappeurs de Darg Team. Nous reconstruirons Gaza, pierre par pierre!».
Aisheen est un hymne à la vie. Envers et contre tout.