Spoutnik est un cinéma historique né en 1986 dont l’engagement est resté fidèle à sa ligne de résistance. Cinéma satellite au sein de l’Usine, cinéma tournant en orbite à l’intérieur de Genève, cinéma gravitant autour d’œuvres hors-système, d’astres invisibles ou de planètes mal connues, Spoutnik est un appareil qui permet de créer des microcosmes en dehors de la rentabilité-machine-industrie du cinéma commercial. C’est un espace dédié aux films — mais pas que — qui expérimentent, cherchent, et s’interrogent, à la marge.

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Équipe
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🎥 Cinéma Spoutnik
11 rue de la Coulouvrenière, 1er étage
1204 Genève

📍Bureau du Spoutnik
4 place des Volontaires
1204 Genève

Spoutnik est accessible aux personnes à mobilité réduite sur rendez-vous

📞 +41 (0)22 328 09 26
cinema@spoutnik.info
 cinema Spoutnik
Avec l’appui de l’Etat et de la Ville de Genève, du Fond Culturel Sud, du Département des affaires culturelles et de la Loterie Romande.



Landsacpe of Resistance
Marta Popivoda
Serbie, France, Allemagne · 2021 · 95'| VOSTFR

JEU 6.11 - 20:30
MER 12.11 -  20:30
LUN 24.11 - 20:30

Sonja a été l'une des premières femmes partisanes en Serbie et a contribué à diriger la résistance à Auschwitz. Lorsque nous la rencontrons pour la première fois dans Landscapes of Resistance, c'est une vieille dame sympathique avec un chat espiègle sur les genoux. C'est le début d'un voyage exceptionnel à travers ses souvenirs : les livres révolutionnaires de ses années d'étudiante, son mariage avec un communiste, la résistance contre les occupants allemands et les tortures qu'elle a subies après avoir été capturée en tant que combattante communiste et antifasciste, jusqu'à son évasion du camp de concentration. Les archives sont manifestement absentes. Sonja fait également de rares apparitions.
Alors que nous entendons sa voix off, la caméra se déplace vers les lieux où les histoires auraient pu se dérouler. Un paysage se voit attribuer la voix de Sonja : de l'herbe et des arbres, une fissure dans le mur, des ardoises provenant d'une vieille grange, une mare, des cerfs paissant au loin, et même la cheminée qui est toujours debout. Parfois, les images sont complétées par des dessins et des notes de journal intime de la petite-fille de Sonja, qui a également écrit le scénario de ce film. De cette manière, les souvenirs de Sonja se fondent doucement dans le processus de tournage, qui a duré une décennie et a commencé à intégrer les préoccupations des auteurs concernant la montée d'un nouveau fascisme dans l'Europe contemporaine. Il s'agit d'un documentaire peu orthodoxe : personnel et politique, sobre et lyrique, limpide et intime. Il s'ouvre et se termine par une chanson.