Spoutnik est un cinéma historique né en 1986 dont l’engagement est resté fidèle à sa ligne de résistance. Cinéma satellite au sein de l’Usine, cinéma tournant en orbite à l’intérieur de Genève, cinéma gravitant autour d’œuvres hors-système, d’astres invisibles ou de planètes mal connues, Spoutnik est un appareil qui permet de créer des microcosmes en dehors de la rentabilité-machine-industrie du cinéma commercial. C’est un espace dédié aux films — mais pas que — qui expérimentent, cherchent, et s’interrogent, à la marge.

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Équipe • Archives • Tarifs  

🎥 Cinéma Spoutnik
11 rue de la Coulouvrenière, 1er étage
1204 Genève

📍Bureau du Spoutnik
4 place des Volontaires
1204 Genève

Spoutnik est accessible aux personnes à mobilité réduite sur rendez-vous

📞 +41 (0)22 328 09 26
cinema@spoutnik.info
 cinema Spoutnik
Avec l’appui de l’Etat et de la Ville de Genève, du Fond Culturel Sud, du Département des affaires culturelles et de la Loterie Romande.



Filmistin vs Spoutnik
Terre et résistances

Une soiré de court-métrages

 Fine Dust par Manal Mahamid (1 min)
It was in winter and you were born at the beginning of spring par Mahdi Baraghithi (5 min)
Foragers par Jumana Manna (63 min)


Dim 8 - 19:00
Prix libre en soutien à Gaza

Introduction par Marad Genève


"On est un collectif fondé en mars 2024 pour visibiliser la Palestine au travers de ses films. Avec le consentement et le soutien de réalisateur.ices nous montrons des films (surtout courts métrages) sur différents thèmes, d’habitude suivi de discussions avec le public. Tous l’argent récolté (prix libre habituellement) va à un réseau de familles à Gaza que nous soutenons, et pour qui l’argent récolté permet tout juste de subsister."

Le premier  film explore la terre par la perspective d'une personne qui court, faisant un jogging dans différents paysages de la Palestine. Sans voix narrative, juste du son et des pas, le film réunit en fait des parties du pays qu'une personne ne pourrait jamais traverser en une course aujourd'hui puisque séparés par des murs et checkpoints. 
Dans le deuxième film nous écoutons la mère du réalisateur raconter les périples de la famille d'une terre à une autre. Le regard est focalisé sur les mains de la conteuse, qui travaillent et cuisinent - nourrissent - pendant qu'elle nous parle de la traversée de frontières. 

Le dernier film, celui de Jumana Manna se focalise sur la cueillette du Za'atar et du Akkoub, deux plantes déclarées "en voie d'extinction" par Ariel Sharon en 1977 sans aucune base scientifique pour cette classification. Cette pratique culinaire importante dans la culture Palestinienne est criminalisée. Le film accompagne des personnes qui défient cette interdiction, et nous les suivons dans leur cueillette pour explorer leur rapport à la nature et à la terre.