PROGRAMME TOUT COURT


ven. 31 janv. 2014   20H
jeu. 6 févr. 2014   20H
Réalisation
Chris Marker
Pays
France
Année
1956
1962
1972
1981
Format
DCP
Cycle

PLANÈTE MARKER

ven. 31 janv. 2014, EN PRÉSENCE DE CHRISTOPHE CHAZALON


Christophe Chazalon ouvrira le cycle en nous présentant un programme de courts-métrages. Spécialiste et passionné de l’oeuvre du cinéaste, il vient de léguer sa collection de documents autour de Chris Marker au Fonds municipal d’art contemporain de Genève, accessible au public dès le 29 juillet 2014.

LA JETEE
Marker Chris, France, 1962, 28′, VOfr, NB, DCP

«Ceci est l’image d’un homme marqué par une image d’enfance »

Sur la jetée d’Orly, un enfant est marqué par le visage d’une femme qui regarde mourir un homme. Plus tard, après la Troisième Guerre mondiale qui a détruit Paris, les survivants se terrent dans les souterrains de Chaillot où des techniciens tentent de faire voyager des cobayes humains dans le Temps…

C’est alors qu’il terminait LE JOLI MAI en 1962 que l’idée vint à Chris Marker d’une histoire qu’il raconterait en photos. Sombre, pessimiste – la crise des Missiles de Cuba faisant ressurgir le spectre de la guerre nucléaire entrevu après Hiroshima et Nagasaki – LA JETÉE est un coup de maître devenu instantanément film culte.

jettee

DIMANCHE À PEKIN
Marker Chris, France, 1956, 20′, VOfr, Couleur, DCP

« Une oeuvre originale appartenant à la fois à la littérature, au cinéma et à la photographie.  »

« Une réalité neuve et moderne fondée tout autant sur le langage et le verbe que sur la force de l’image. (…) DIMANCHE A PEKIN n’est ni un poème, ni un reportage, ni un film, ni une profession de foi historique ou plutôt il est l’éblouissante synthèse de tout cela. Chris Marker est allé en Chine et plus encore que [les] images qu’il a rapportées sur la pellicule, ce sont celles qu’il a enregistrées dans son esprit qui importent et méritent attention. » André Bazin

dimanche à pékin

JUNKOPIA
Marker Chris, France, 1981, 6 min, Couleur, DCP

En 1981, le cinéaste part aux Etats-Unis pour sillonner les lieux de son film fétiche, VERTIGO. Il filme une journée, de l’aube au soir, sur la plage d’Emeryville à San Francisco où des artistes anonymes laissent quelques sculptures fabriquées avec ce que la mer abandonne.

La musique inquiétante et étrange signée Michel Krasna (un des nombreux pseudonyme de Chris Marker lui-même) confère une tonalité « s-f » aux images auxquelles se mêlent divers bruits et bribes de voix en arrière-plan de la bande sonore.

junkopia

VIVE LA BALEINE
Marker Chris, France, 1972, 18 min, Couleur, DCP

Après LES HOMMES DE LA BALEINE (1956) de Mario Ruspoli, dont le commentaire est écrit par Chris Marker, les deux hommes décident de réaliser ensemble un nouveau film sur la pêche des cétacés. Mais cette fois-ci, plus question de montrer la pêche traditionnelle au cachalot. Il s’agit purement et simplement de dénoncer un véritable massacre.

« Chaque baleine qui meurt nous lègue, comme une prophétie, l’image de notre propre mort. »

vive la baleine

PLANÈTE MARKER
Du vendredi 31 janvier au mardi 11 février 2014

Ecrivain, illustrateur, éditeur, traducteur, auteur-réalisateur d’essais cinématographiques, vidéaste, monteur, photographe, philosophe, poète, geek, musicien, voyageur, ami des chats : Chris Marker (1921-2012).

En 2011, Spoutnik participait au projet ambitieux de « Spirales », une presque-intégrale (70 films) avec l’assentiment de l’intéressé, qui n’avait alors pas pu se rendre à Genève à cause de son état de santé.
Moins d’un an plus tard, Marker disparaissait. Depuis, son oeuvre fait l’objet d’une attention renouvelée : les archives du cinéaste ont été confiées à la Cinémathèque française au printemps dernier, un coffret DVD ambitieux a été édité en automne 2013 et des copies restaurées voient peu à peu le jour.
Nous avons décidé de saisir cette occasion pour revenir sur quelques unes de ses plus belles oeuvres pour (re)découvrir le travail de ce « plus célèbre des cinéastes inconnus ».

planète marker spoutnik perrodin





Planète Marker

Du vendredi 31 janvier au mardi 11 février 2014

Ecrivain, illustrateur, éditeur, traducteur, auteur-réalisateur d’essais cinématographiques, vidéaste, monteur, photographe, philosophe, poète, geek, musicien, voyageur, ami des chats : Chris Marker (1921-2012).

En 2011, Spoutnik participait au projet ambitieux de « Spirales », une presque-intégrale (70 films) avec l’assentiment de l’intéressé, qui n’avait alors pas pu se rendre à Genève à cause de son état de santé.
Moins d’un an plus tard, Marker disparaissait. Depuis, son oeuvre fait l’objet d’une attention renouvelée : les archives du cinéaste ont été confiées à la Cinémathèque française au printemps dernier, un coffret DVD ambitieux a été édité en automne 2013 et des copies restaurées voient peu à peu le jour.
Nous avons décidé de saisir cette occasion pour revenir sur quelques unes de ses plus belles oeuvres pour (re)découvrir le travail de ce « plus célèbre des cinéastes inconnus ».